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Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1910

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Cet article présente une liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1910.

1910

1911

1912

  • - Dans la banlieue Est de Paris, sur la ligne allant de Bondy à Gargan[1], vers 20 heures, un semi-direct vers Gargan attendant au pont des Coquetiers que la voie (encore unique) se libère est percuté par l'omnibus qui le suit. Le fourgon de queue du train tamponné et la voiture à impériale qui le suit sont broyés, de même que le fourgon de tête et la première voiture du train tamponneur. L'accident fera sept morts et une vingtaine de blessés[2], dont trois succomberont les jours suivants[3].
  • - Vers 11 heures, sur la ligne de Mamers au Mans du réseau à voie métrique des tramways de la Sarthe, entre les gares de Torcé-en-Vallée et de Sillé-le-Philippe, au lieudit "le Pont-du-Ruisseau", cinq voitures d'un train de voyageurs déraillent sur un ponceau, et après rupture d'attelage, la locomotive tombe du remblai. Le chauffeur est tué, le mécanicien et trois voyageurs sont blessés[4].
  • - Sur la ligne Paris-Rennes, peu avant Laval, vers 14 heures, en gare de Louverné, le rapide Paris-Rennes percute un train de marchandises en manœuvre sur la voie principale, broyant son fourgon de queue, dans lequel le conducteur[5] est tué. Le mécanicien du train tamponneur est blessé[6].
  • - Sur la ligne de Laval à Mayenne par Landivy des Chemins de fer départementaux de la Mayenne, à 19 heures, près de la gare d'Oisseau, un train déraille, faisant deux morts et deux blessés[7].
  • - Sur la ligne Arras-Dunkerque, après une rupture d'attelage, dix-sept wagons d'un train de marchandises venant d'Arras partent en dérive et viennent heurter un train suiveur en gare de Farbus. Un garde-frein est tué[8].
  • - Vers 18 heures, sur le réseau de la mine de fer du Fond de La Noue à Homécourt, des ouvriers poussent un wagonnet chargé d'explosifs de mine lorsque celui-ci est percuté et renversé par un train de minerai. L'explosion qui s'ensuit fera quatre morts et quatre blessés graves, dont l'un décèdera peu après[9].
  • - À Paris, vers 21 heures 30, à la sortie de la gare du Nord, sous le pont de la rue Doudeauville, par suite de la rupture d'une commande d'aiguillage, les dernières voitures d'un train en partance pour Creil sont prises en écharpe par un train de sens inverse en provenance de Montsoult-Maffliers. Des carcasses disloquées on tirera neuf morts et trente-neuf blessés, dont six succomberont par la suite[10].
  • - Sur la ligne du tramway à vapeur de Vienne à Voiron[11], le soir, un train mixte déraille route de La Tabourette à Estrablin. Le mécanicien et le chauffeur sont tués, le chef de train et des passagers sont blessés[12].
  • - À quatorze kilomètres d'Angers, sur la ligne d'Angers à Nantes, près de la gare de La Pointe, un train de marchandises allant à Nantes déraille en soirée à la suite de l'explosion de sa locomotive, dont le mécanicien et le chauffeur sont tués[13].
  • - Sur le réseau des Tramways de Rouen, dans l'après-midi, un tramway électrique de la ligne de Rouen à Petit-Quevilly déraille près de son terminus à la suite d'une fausse manœuvre de son conducteur, et termine sa course contre le mur d'une maison voisine, après avoir renversé et tué deux cyclistes[14].
  • - Sur le réseau des chemins de fer départementaux du Finistère, concédé à la compagnie des Chemins de fer armoricains, un train allant de Morlaix à Primel-Trégastel déraille près de la gare du lieudit "la Maison de Paille", à Ploujean. On dénombrera quatre morts et une quinzaine de blessés[15].
  • - À 7 heures, en gare de Marquise, sur la ligne Boulogne-Calais, deux trains de marchandises entrent en collision. Une locomotive et six wagons déraillent. Le chauffeur du train tamponneur est tué en sautant de sa machine[16].
  • - Vers 14 heures 45, à une vingtaine de kilomètres de Lyon, à la jonction des lignes de Roanne à Lyon et de Paray-le-Monial à Lyon, le mécanicien d'un omnibus en provenance de Paray-le-Monial, brûle un carré lui interdisant l'accès à la bifurcation, mais celle-ci franchie, stoppe peu après dans le tunnel précédant la gare de Lozanne lorsqu'il entend les pétards posés en arrière de la signalisation. Survient alors l'express Vichy-Lyon, qui télescope le fourgon de queue et les trois dernières voitures de l'omnibus, déclenchant un incendie. L'accident fera cinq morts et une vingtaine de blessés dont deux succomberont le lendemain[17].
  • - Sur la ligne à voie unique de Puyoo à Bayonne, en gare de Labatut (Landes), vers 20 heures, collision frontale entre l'express Toulouse-Bayonne et l'omnibus Bayonne-Pau, en retard et qui n'a pu être garé à temps, dont on tirera la plus grande partie des victimes: deux morts et treize blessés. Le mécanicien de l'express sera emprisonné pour avoir freiné trop tardivement à l'approche de la gare[18].
  • - Sur le chantier de construction de la ligne d'Oucques à Châteaudun des Tramways électriques de Loir-et-Cher, vers 15 heures, près de Romilly-sur-Aigre, la locomotive d'un train de matériaux déraille et se renverse. Le mécanicien et son fils faisant office de chauffeur, ébouillantés par la vapeur s'échappant d'un tuyau crevé succombent peu après[19].
  • - Sur la ligne du tramway de Menton à Sospel, une motrice et deux wagons de ballast descendant de Sospel, en panne de frein, dévalent la pente et manquant le virage du viaduc du Caramel, tombent dans un ravin de 150 mètres. Le wattman et le conducteur[5] sont tués[20].
  • - Sur le réseau à voie étroite des chemins de fer du Calvados, vers 19 heures, sur la ligne allant de Cabourg à Caen, près de la gare de Merville, un train ramenant à Caen des excursionnistes, marchant à vue derrière un autre dépourvu de feu arrière, le rattrape et le percute, écrasant ses derniers wagons, de type baladeuse. L'accident fera deux morts et vingt blessés[21].
  • - À Homécourt, sur le réseau privé de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine, un train de minerai déraille à 3 heures sur un aiguillage saboté. Un accrocheur est tué[22].
  • - En gare de Longpré-les-Corps-Saints, vers 11 heures 30, sur la ligne d'Amiens à Calais, l'express Paris-Calais percute une machine de manœuvre et déraille. Les voyageurs sont indemnes, mais le mécanicien de la locomotive tamponnée est tué et quatre autres cheminots sont blessés, dont un mortellement[23].
  • - Sur la ligne Nîmes-Clermont-Ferrand, dans la nuit, entre la Gare de La Levade et celle de La Grand-Combe, un train de marchandises déraille. Le chauffeur est tué, le mécanicien et le chef de train sont blessés[24].
  • - Vers 2 heures, une vingtaine de wagons d'un train de marchandises manœuvrant en gare de Survilliers partent en dérive sur six kilomètres jusqu'à la gare d'Orry-la-Ville, où ils percutent un train de messageries. Le garde-frein de la rame tamponeuse est tué, le mécanicien et le chauffeur du train tamponné sont blessés[25].

1913

  • - Sur la ligne Bourg-Dijon par Saint-Amour, près de Coligny, la chaudière de la locomotive d'un train de marchandises de 60 wagons explose, tuant le mécanicien et le chauffeur. La réaction provoquée fait reculer le convoi, blessant le chef de train. L'accident ayant eu lieu lors du croisement d'un rapide, les voitures de celui-ci sont endommagées[26].
  • - La nuit, sur la ligne de Dole-Ville à Belfort, près de la gare d'Héricourt, un rail a été placé par malveillance en travers de la voie et fait dérailler un train de marchandises allant à Belfort, dont le mécanicien est tué[27].
  • - Sur la ligne Caen-Falaise du réseau à voie métrique des chemins de fer du Calvados, la locomotive d'un train transportant du minerai de fer de Potigny à Caen se renverse à Ifs, coinçant son mécanicien, qui est tué[28].
  • - À 1 heure 15, à son entrée en gare de Dijon, le train postal venant de Paris, en retard, est aiguillé par erreur sur une voie où a été garé un convoi de sept locomotives, qu'il vient heurter. Dans le choc, le wagon poste pour Pontarlier est broyé par un fourgon. L'accident fera un mort et vingt-sept blessés parmi le personnel du train, essentiellement des postiers ambulants[29].
  • - Sur la ligne de Béziers à Neussargues, vers 19 heures 30, à l'entrée de la gare de Bédarieux, la queue d'un train de militaires partant aux grandes manœuvres du Sud-Ouest déraille sur un aiguillage brutalement bloqué par une entretoise tombée d'un wagon. L'accident fait deux morts et sept blessés[30].
  • - Sur la ligne de Mazamet à Bédarieux[31], près de la gare de Saint-Amans-Soult, collision frontale entre un train de militaires partant aux grandes manœuvres du Sud-Ouest et un train de vendangeurs lancés par erreur en sens contraire sur la voie unique. L'accident fera trois morts et quatorze blessés[32].
  • - Sur la ligne du tramway Cagnes-Grasse, un convoi bondé parti de Grasse s'emballe sur le rail mouillé dans la descente vers Cagnes et déraille. Une motrice heurte violemment le parapet du viaduc des Vignes, l'autre motrice et deux voitures qui forment le reste du convoi s'écrasent dans un ravin, une vingtaine de mètres en contrebas. L'accident fait dix-sept morts et quarante blessés, dont des nombreux chasseurs alpins de la 57e Brigade rentrant des grandes manœuvres[33].
  • - Sur la ligne d'Abbeville à Lille par Saint-Pol-sur-Ternoise, entre les gares de Frévent et de Sibiville, seize wagons d'un train de lin à destination de Roubaix partent en dérive dans la pente après une rupture d'attelage, et viennent percuter un autre train de marchandises qui suit, en provenance du Tréport, dont le mécanicien, et le chauffeur sont tués, ainsi que le garde-frein de la rame en dérive[34].
  • - Sur la ligne de Béziers à Neussargues, vers 13 heures 50, un train de voyageurs venant de Béziers heurte en gare de Banassac la machine d'un train de marchandises en manœuvre. L'accident fait trois morts et une dizaine de blessés[35]. Le , le Tribunal correctionnel de Marvejols déclarera responsables de l'accident le chef de gare intérimaire et le comptable de la gare en les condamnant respectivement à un mois de prison et 16 francs d'amende pour l'un et deux mois de prison avec sursis et 16 francs d'amende pour l'autre[36].
  • - Melun : collision à 21 heures 30 entre le rapide Marseille-Paris et le train poste Paris-Pontarlier, par suite d'un non-respect de la signalisation par le mécanicien Dumaine, conduisant le rapide. L'accident, suivi d'un terrible incendie, fera trente-neuf morts et treize blessés[37]. En , le Tribunal correctionnel de Melun condamnera le mécanicien et le chef de train du train tamponneur respectivement à quatre mois et un mois de prison pour homicide par imprudence[38].
  • - Le soir, en gare de Rang-du-Fliers, un train transatlantique Boulogne-Paris prend en écharpe un convoi de betteraves circulant sur la ligne à voie métrique d'Aires-sur-la-Lys à Berck[39]. L'accident fait un mort, le chauffeur du rapide, et un blessé, une voyageuse[40].

1914

  • - Sur la voie unique de la ligne Nice-Digne de la Compagnie des Chemins de fer du Sud de la France, entre Puget-Théniers et Touët-sur-Var, un train en retard venant de Nice rencontre dans une courbe sans visibilité le train venant de Digne. Un convoyeur est tué, les mécaniciens, les chauffeurs et un autre convoyeur sont grièvement blessés; les voyageurs sont contusionnés[41].
  • - Vers 8 heures, sur la ligne de tramway électrique de Limoges à Châteauponsac de la Compagnie des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne, la motrice et les deux voitures d'un convoi s'emballent sur la voie enneigée dans la descente de Couzeix vers Limoges, quittent les rails, tuant deux passants, et terminent leur course en se renversant. On dénombrera quinze passagers grièvement blessés et une dizaine d'autres plus légèrement atteints[42].
  • - Sur la ligne Beauvais-Gisors, après une rupture d'attelage dans la rampe montant vers Labosse, onze wagons de charbon d'un train de marchandises allant à Beauvais dévalent la pente sur neuf kilomètres et viennent percuter en gare de Rainvillers un train de voyageurs de même sens, dont le conducteur[5] et un voyageur sont tués, le mécanicien, le chauffeur et six autres voyageurs grièvement blessés[43].
  • - Sur la ligne Bordeaux-Montauban, vers 7 heures, un train de marchandises venant de Bordeaux télescope une machine manœuvrant en gare de Castelsarrasin. Le chef de train est tué, le mécanicien de la machine tamponnée est blessé[44].
    Accident de Fontenoy-sur-Moselle le .
  • - Sur la Ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, entre les gares de Fontenoy-sur-Moselle et Liverdun, vers 16 heures 30, un train de marchandises allant à Nancy déraille à la suite d'une rupture d'essieu, et ses wagons obstruant les deux voies sont heurtés par l'express 32 Avricourt-Paris arrivant en sens inverse, qui n'a pu être arrêté à temps. La locomotive et le tender du train de voyageur se couchent, et quatre de ses voitures déraillent. Le chef de train sera grièvement blessé et quelques voyageurs souffriront de contusions[45].
  • - À cinq kilomètres de Toulouse, à Empalot, à la jonction entre les lignes Toulouse-Bayonne et Toulouse-Auch, vers 20 heures, un train en provenance de Bayonne prend en écharpe à pleine vitesse l'arrière d'un train de voyageurs venant d'Auch, arrêté à un signal, mais déjà engagé sur la bifurcation. La collision fait six morts et cinquante blessés[46].
  • - Peu après son départ d'Aubusson, vers 11 heures 30, sur la ligne de Busseau-sur-Creuse à Ussel, à un passage à niveau situé à la sortie d'un tunnel, un train de voyageurs pour Busseau déraille. La machine et le tender tombent dans la Creuse. Le mécanicien est tué, le chauffeur grièvement blessé; les passagers sont indemnes[47].
  • - À Bricquebec (Manche), peu après minuit, sur la ligne à voie unique de Coutances à Sottevast, un train de vingt-quatre wagons bondés de réservistes et de territoriaux bretons venant de Coutances, entre en collision avec un train de vingt-six wagons de matériel, mais vides, venant de Cherbourg. Dix-sept jeunes soldats sont broyés dans l'enchevêtrement des carcasses métalliques et seront les premiers "Morts pour la France"; trente autres sont gravement blessés. Pourtant, la censure militaire interdira aux journaux de relater l'accident, afin de ne pas attenter au moral des troupes montant au front. Voir aussi Presse de la Manche du 13/11/2014[48],[49]. En novembre, la presse pourra cependant faire savoir que le Conseil de guerre de Rennes a condamné le chef de gare et un facteur-chef respectivement à 1 000 et 500 francs d'amende pour négligence et inobservation des règlements[50].
  • - Sur la ligne Châlons-Reims, en gare de La Veuve, la collision d'un train de troupes en dérive et d'un train de voyageurs fait de nombreuses victimes (probablement une centaine). L'information n'est pas diffusée dans la presse de l'époque, mais est confirmée par les Archives historiques de la SNCF[51].
  • - À la bifurcation de Saint-Laurent, près d'Épinal, la collision entre un train de munitions et un train de troupes fait soixante-dix-neuf morts et de nombreux blessés[52]. L'information n'est pas diffusée dans la presse de l'époque, mais est confirmée par les Archives historiques de la SNCF.
  • - Sur la Ligne de Flamboin-Gouaix à Montereau, entre Noslong-Marolles et Montereau, collision entre deux trains transportant l'un des soldats blessés et des civils évacués, l'autre des vivres. Écrasés par la machine du train tamponneur, une quinzaine de wagons s'enchevêtrent et sont détruits. L'accident fait un mort et quatre blessés graves[53].
  • - Sur la ligne de Trilport à Bazoches, à Lizy-sur-Ourcq, un train sanitaire est dirigé par erreur sur un pont détruit par de récents combats, et s'abîme dans la Marne. Dans la presse de l'époque, l'accident ne fait l'objet que d'un entrefilet bref et rassurant[54], mais par la suite les archives de la SNCF (successeur de la Compagnie des chemins de fer de l'Est) feront état de quarante morts[55].
  • - À Paris, rue Berger (1er arrondissement), vers 14 heures, collision frontale de deux tramways de la ligne Louvre-Vincennes, dont l'un déraille et monte sur le trottoir, tuant trois passants et en blessant grièvement plusieurs autres[56].
  • - Frankreich. Un tramway d'Angoulême a un problème de freins dans une descente, déraille, franchit un parapet et s'écrase à dix mètres en contrebas des remparts. Le bilan est de onze morts — dont le conducteur qui décède deux jours après — et vingt-six blessés[57].

1915

  • - Après des pluies torrentielles, sur la ligne de Saint-Jean-Pied-de-Port à Bayonne, vers 6 heures 30, deux kilomètres après son départ, un train de voyageurs pour Bayonne transportant surtout des militaires de retour de permission déraille sur un amas de terres déposées sur la voie par un glissement de terrain. Le mécanicien, le chauffeur et un soldat sont tués, trois voyageurs sont blessés[58].
  • - Au Havre, le soir, à un passage à niveau du Boulevard de Harfleur, un tramway bondé est percuté par un train de marchandises manœuvrant en marche arrière du port à la gare de triage. La collision fait trois morts et treize blessés[59]. Compte tenu de l'époque, les deux hommes d'équipe et le garde-barrière responsables de l'accident seront traduits devant le Conseil de guerre qui les condamnera à des peines de six mois à huit jours de prison pour homicide involontaire[60].
  • - Près de la gare de Noisy-le-Sec, vers 20 heures, un train de banlieue pour Gretz est pris en écharpe par un train de marchandises parti de Vaires-Torcy pour Argenteuil. L'accident, dû à la négligence d'un lampiste auxiliaire ayant omis d'allumer les lampes d'un signal, fera une dizaine de blessés, dont l'un succombera peu après[61].
  • - Vers 3 heures, sur la ligne de Nantes à Saintes, près de la gare de Mouillepied, l'express Nantes-Bordeaux déraille après avoir heurté à 60 km/h une cheminée de navire tombée du wagon de queue du train de marchandises le précédant. Le fourgon de tête, le wagon poste et la première voiture s'écrasent contre la locomotive renversée. Un postier ambulant est tué, et quatre de ses collègues ainsi que le mécanicien, le chauffeur, le chef de train et quatre voyageurs sont blessés[62].
  • - Vers 22 heures, en gare d'Argenteuil, une rame vide en manœuvre prend en écharpe un train de marchandises se dirigeant vers la gare des Batignolles. Un sous-chef de gare dirigeant l'opération juché sur un marchepied est écrasé entre deux wagons et succombe peu après[63].
  • - Sur la ligne de Roanne à Saint-Étienne, vers 5 heures 30, après une rupture d'attelage, sept voitures d'un train spécial bondé de soldats permissionnaires ou convalescents se rendant à Saint-Étienne partent en arrière dans la rampe montant de Roanne vers Balbigny, entre les gares de Saint-Cyr-de-Favières et de Vendranges-Saint-Priest. Entraîné par sa vitesse, le convoi en dérive, dont un certain nombre d'occupants ont déjà sauté en marche, quitte les rails dans une courbe et s'écrase dans un ravin. Compte tenu de la censure exercée à l'époque[64], le chiffre exact des victimes restera assez incertain: il a été au moins de dix-sept pour les morts, et d'une quarantaine pour les blessés[65].
  • - Sur la Ligne de Bourges à Miécaze, à l'entrée de Montluçon, au triage situé près de la gare d'eau du Canal du Berry, l'express Paris-Aurillac/Neussargues déraille sur un aiguillage. Six voitures se renversent, écrasant une guérite abritant des hommes d'équipe de la gare. L'un d'eux est tué, trois autres sont blessés. Dans le train, un soldat est tué, six autres et deux civils sont blessés[66].

1916

  • - Sur la ligne Paris-Dijon, dans la montée de la rampe nord vers le tunnel de Blaisy-Bas, après Verrey-sous-Salmaise, à la suite d'une rupture d'attelage, vingt-cinq wagons d'un train de marchandises pour Dijon partent en arrière dans la pente et percutent une locomotive haut-le-pied remontant vers Dijon. Un serre-frein est tué, deux autres cheminots sont blessés[67].
Déraillement de Saint-Denis le 1er février 1916. La locomotive du train poste Boulogne-Paris
  • - Saint-Denis : déraillement à 19 heures 25 du train poste no 502 Boulogne-Paris entré en collision avec un wagon de marchandises en dérive à la suite d'une fausse manœuvre à 100 mètres de la gare de Saint-Denis. L'éclatement des réservoirs de gaz des voitures de 3e classe provoquera un incendie. Bilan : quatorze morts et une vingtaine de blessés[68].
  • - Dans la banlieue Sud-Est de Paris, à Maisons-Alfort, un omnibus parti de Montgeron pour Paris heurte à 18 heures 45 un wagonnet en dérive sur les voies principales et déraille. Les quatre premières voitures, en bois et éclairées au gaz, s'écrasent contre les piles d'un pont et sont éventrées. On en tirera huit morts et trente-six blessés[69].
  • - Sur la ligne Paris-Caen, vers 10 heures, un rapide pour Le Havre, détourné pour cause d'interception de la ligne Paris-Rouen à la suite d'un déraillement dans le tunnel du Roule, attend à un signal fermé de pouvoir emprunter en gare de Serquigny la bifurcation vers Rouen lorsqu'il est tamponné par un express pour la même destination, qui écrase ses dernières voitures de première classe, dont une prend feu. La collision fera trois morts et une quarantaine de blessés, dont dix graves[70]. Le , le conseil de guerre de la 3e région militaire acquittera le mécanicien du train tamponneur en attribuant la responsabilité de l'accident à un garde-signaux et un aiguilleur, condamnés respectivement à un an de prison et 50 francs d'amende et trois mois de prison[71].
  • - Sur la ligne de Vincennes, en gare de Brie-Comte-Robert, trois machines accouplées tamponnent un train de marchandises, broyant ses quatre derniers wagons. Un garde-frein est tué. Compte tenu de l'époque, c'est le Conseil de guerre qui jugera le mécanicien et les deux hommes d'équipe responsables de l'accident et les condamnera à la prison avec sursis[72].
  • - Sur la ligne Le Mans-Paris, vers minuit, peu avant Chartres, en gare de La Loupe un train de marchandises tamponne un train omnibus venant de Brest, dont les deux dernières voitures, transportant des militaires se rendant au front, sont broyées. L'accident fera 7 morts et 53 blessés[73].
  • - Revel : déraillement du Train no 52 Revel-Toulouse, parti à 6h15 de Revel. En raison d'un vent d'autan extrêmement violent qui soufflait depuis la veille, les quatre dernières voitures basculent et dévalent le talus du chemin de fer, entraînant dans leur chute les deux autres voitures du convoi. Seule la locomotive reste sur la voie. Une passagère est tuée et on compte quinze blessés (le train emportait quarante-cinq personnes)[74].
  • - Dans les Hautes-Pyrénées, sur la ligne Lourdes-Gripp des Tramways Électriques de la Bigorre, vers 19 heures, un convoi de deux voitures bondées de touristes s'emballe dans la pente et se fracasse contre la montagne. L'accident fera six morts et une trentaine de blessés[75].
  • - En gare de triage d'Arenc, près de Marseille, vers 23 heures, deux trains de marchandises se heurtent et une quinzaine de wagons déraillent, obstruant les voies. Le conducteur[5] d'un des trains est tué, deux hommes d'équipe sont blessés[76].
  • - Vers 23 heures, sur la ligne Cherbourg-Paris, après une rupture d'attelage dans la rampe montant vers la gare de Bueil, treize wagons détachés d'un train de marchandises allant d’Évreux à Mantes dévalent la pente et tamponnent le train de marchandises suivant, en stationnement en gare d'Evreux. Le chauffeur du train tamponné et un garde-frein sont tués, le mécanicien et un autre garde-frein sont blessés[77].
  • - Sur la ligne de Dunkerque à Calais, entre les gares de Marck et de Pont-d'Oye, la collision entre deux trains, l'un de voyageurs, l'autre de marchandises, fait une dizaine de blessés, dont l'un décède peu après[78].
  • - En gare de Rouen-Rive droite, à l'arrivée du rapide Le Havre-Paris de 18h 38, le poète belge Émile Verhaeren (61 ans), venu la veille faire une conférence au profit des mutilés de guerre, tente de monter en voiture avant l'arrêt complet du train, trébuche et tombe sur la voie. Les deux jambes broyées, il meurt presque immédiatement[79].

1917

  • - Vers 11 heures 20, sur la ligne de Grande Ceinture, un train transportant plus de 1600 permissionnaires anglais allant du Havre à Marseille vient de s'arrêter en gare de Massy-Palaiseau lorsque ses dernières voitures, perdues quelque temps auparavant dans une légère rampe à la suite d'une rupture d'attelage, le percutent après avoir passé le sommet et repris de la vitesse dans la pente suivante. Deux voitures sont disloquées. On en tirera quatorze morts et une quarantaine de blessés. Les causes de l'accident seront jugées fortuites après enquête[80].
  • - Sur la ligne de Bourges à Montluçon, près de la gare de Châteauneuf-sur-Cher, vers 2 heures, un train de ballast est percuté par le train de voyageurs Montluçon-Paris, dont la locomotive et dix voitures déraillent. De trois d'entre elles, complètement disloquées, on tirera onze morts et cinquante-huit blessés[81], dont deux décèderont par la suite[82].
  • - En gare de Sens (Yonne), vers 5 heures 30, collision entre un train de ravitaillement et un train de marchandises. Une des locomotives déraille et éventre la lampisterie, qui prend feu et communique l'incendie à d'autres bâtiments de la gare. Le mécanicien, le chauffeur et un lampiste sont tués[83].
Tombes des victimes dans le cimetière de Bois-Guillaume (Seine-Maritime)
  • - À 4 kilomètres de Serqueux, au lieudit Bois de l'Épinay à Roncherolles-en-Bray, sur la Ligne d'Amiens à Rouen, vers 21 heures, un train bondé de plus de 1100 permissionnaires anglais parti du Havre à 6 heures 30, percute une rame de trois wagons d'un train de ravitaillement, lui aussi anglais, en dérive à la suite d'une rupture d'attelage. Dans le choc, cinq voitures anciennes en bois situées au milieu du convoi sont entièrement écrasées. Censure militaire oblige, les quotidiens nationaux ne feront que très vaguement allusion à l'accident[84]. Du recoupement de leurs brèves informations, et de celles du Journal de Rouen on peut cependant déduire que la collision a fait plusieurs dizaines de morts et blessés[85], en tous cas en nombre suffisant pour que des obsèques officielles soient organisées le près de Rouen pour les personnes tuées, dont vingt-six furent inhumées à Bois-Guillaume[86].
  • - Sur la ligne de Troyes à Brienne-le-Château, en gare de Piney, vers 1 heure, la collision entre un express venant de Vitry-le-François et un train en partance pour Saint-Dizier fait deux morts et trente-deux blessés[87].
  • - Sur le réseau des Voies ferrées des Landes, à Lit-et-Mixe, un train de bucherons mobilisés accroche un arbre et déraille. On compte un mort et neuf blessés[88].
  • - En gare de Villars, sur la ligne Saint-Étienne-Paris, vers 22 heures 30, l'express pour Paris percute un train de marchandises dont trois wagons sont disloqués et s'embrasent. L'accident fait deux morts et trois blessés[89].
  • - Sur la ligne de Marseille à Vintimille, près de Bandol, à 7 heures, une rame de voitures détachées d'un train de voyageurs après une rupture d'attelage est percutés par le convoi de marchandises qui suivait. La collision fera deux morts et plusieurs blessés[90].
  • 26 juillet 1917 - Sur la ligne de Murat à Aurillac entre Thiézac et Le Lioran - Collision frontale entre deux convois de marchandises - quatorze morts sur les quinze employés de la compagnie (le nombre élevé de décès est principalement dû au fait que certains wagons étaient freinés manuellement par des "garde-freins" juchés dans des guérites sur certains wagons).
  • - À Paris, vers 18 heures 10, un train quittant la gare d'Orsay pour Juvisy est pris en écharpe, au moment où il s'engage sur la voie principale, par une rame vide de vingt voitures en cours de mise à quai pour assurer l'express de Toulouse partant une heure plus tard. Malgré la faible vitesse des deux convois lors de la collision, sous l'effet du poids du train tamponneur, les premières voitures du train de banlieue se disloquent contre la voûte du tunnel menant à la gare d'Austerlitz. L'accident fera trois morts et quatorze blessés, parmi lesquels les trois employées du wagon-restaurant pour Toulouse, renversées par le choc dans leur cuisine[91].
  • - À 16 heures, en gare du Teil, un train de marchandises venant de la ligne d'Alès, en dérive dans la forte pente, percute un train de voyageurs en partance pour Nîmes. Dans les deux convois, sept cheminots sont tués, et deux sont blessés[92].
  • - Sur la ligne du Tramway de Grenoble à Chapareillan, un convoi mixte déraille au Touvet. Une voyageuse est tuée, trois personnes dont un enfant sont blessées[93].
  • - À 8 heures 30, sur la Ligne du Martinet à Beaucaire, près d'Uzès, un autobus allant d'Uzès à Nîmes est broyé sur un passage à niveau par un train se dirigeant vers Tarascon. Dans le choc, huit personnes sont tuées et dix grièvement blessées[94].
  • - À Rouen, à la sortie du viaduc d'Eauplet, après avoir heurté une pièce de bois tombée d'un train de marchandises, la locomotive d'un train de voyageurs se dirigeant vers la gare de Rouen-Saint-Sever déraille. Emportées par l'élan du convoi, les voitures qui la suivent viennent s'y encastrer. On dénombrera trois morts et deux blessés graves[95].
  • - Sur le réseau des tramways de la Dordogne, un convoi de la ligne à voie métrique de Thiviers à Saint-Yrieix-la-Perche s'emballe dans une descente et déraille avant un pont près du hameau de Château. On dénombrera trois morts et quarante blessés[96].
  • - Sur la ligne du tramway Pierrefitte-Cauterets-Luz[97], un convoi de charbon vers Luz-Saint-Sauveur déraille. La motrice s'écrase contre un rocher. Le chef de train est tué sur le coup, le wattman décèdera quelques jours plus tard, deux autres personnes sont blessées[98].
Stèle érigée près du lieu de la catastrophe de Saint-Michel-de-Maurienne.
  • - Saint-Michel-de-Maurienne : déraillement d’un convoi ferroviaire de soldats rapatriés du front italien. Le convoi est composé d'un fourgon de tête et de queue, quinze voitures à bogies, deux voitures à essieux. À l’époque, le système de freinage pneumatique continu Westinghouse équipait déjà les locomotives et les voitures à voyageurs mais il n’était pas encore complètement au point. Notamment, il était d’un usage difficile pour ralentir les trains dans les longues descentes. Lors de la formation du train à Modane, il a été décidé de n’établir le frein continu que sur les trois premiers véhicules et de freiner le reste du train comme un train de marchandises en faisant monter, en plus du chef de train et du conducteur d’arrière, cinq serre-freins chargés d’actionner les freins à main des voitures. Bien que théoriquement suffisantes, ces dispositions n’ont pas permis de maîtriser la vitesse du train dans la pente de 30  entre Modane et Saint-Michel-de-Maurienne. Le train prit de la vitesse et finalement dérailla juste avant la gare de Saint-Michel-de-Maurienne. La censure quasi totale de l'évènement, imposée par les autorités du fait de la guerre en cours[99], a fait qu'un bilan fiable de 435 morts n'a été établi que 90 ans après l'événement avec l'ouverture des archives. Il s'agit de l'accident de train le plus meurtrier jamais survenu en France.
  • - À Neuilly, vers 6 heures, sur la ligne de tramway électrique allant à Suresnes par le Val-d'Or, un convoi en panne est percuté dans le brouillard par le suivant. Dans le choc, la motrice du train tamponneur et la baladeuse de queue du train tamponné sont disloquées. On en tirera deux morts et une vingtaine de blessés[100].
  • - À l'entrée de la gare de Bar-le-Duc, vers 22 heures, un train arrêté à un signal fermé est percuté par le suivant. L'accident fait deux morts et un nombre indéterminé de blessés[101].

1918

  • - Sur la ligne Lille-Abbeville par Saint-Pol-sur Ternoise, après une rupture d'attelage dans la forte rampe allant de la gare de Pernes-Camblain à Brias, une rame de wagons de marchandises et sa locomotive de renfort partent en dérive, percutant le train de mineurs qui suit, dont le mécanicien n'a pu faire machine arrière assez vite. Le convoi tamponné sera lui-même projeté sur un troisième, gravissant la pente chargé de charbon. La double collision fait deux morts et onze blessés[102].
  • - Sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne, vers 5 heures, un train de voyageurs pour Coulommiers percute un train de marchandises stationnant en gare de La Ferté-Gaucher, broyant son fourgon de queue, dans lequel un garde-frein sera tué. Un seul voyageur de train tamponneur est blessé[103].
  • - Sur la ligne Chambéry-Modane, en gare de Saint-Jean-de-Maurienne, par suite d'une erreur d'aiguillage, un train de voyageurs en percute un autre. On compte trois morts et trois blessés[104].
  • - À la bifurcation des lignes Paris-Le Havre et d'Épône à Plaisir-Grignon, en gare d'Épône - Mézières, vers 23 heures 30, un train de marchandises venant de Paris prend en écharpe un train venant de Plaisir-Grignon transportant des soldats anglais venant du front de Salonique et rentrant par Le Havre en permission dans leurs foyers, dont deux sont tués et cinq blessés[105].
  • 26 juin 1918 - Sur la ligne de Murat à Aurillac entre Thiézac et Le Lioran, sous le pont-route du chemin de Lafont - onze mois jour pour jour après la collision du 26 juillet 1917, nouvelle collision frontale entre deux convois de marchandises. Nombreuses victimes probables, mais aucune relation de cet accident n'a pour le moment été retrouvée.
  • - Sur la ligne Orléans-Vierzon, le soir, entre Theillay et Salbris (Loir-et-Cher), quatre voitures du train-poste le-Mont-Dore-Paris déraillent. L'accident fait quinze morts et une trentaine de blessés, mais n'est mentionné que brièvement dans la presse, qui titre essentiellement sur le déroulement de la guerre[106].
  • - Dans la banlieue de Paris-Saint-Lazare, vers 18 heures, sur le pont franchissant la Seine entre Clichy et Asnières, le rapide Paris-Dieppe percute un train venant d'Argenteuil. Trois wagons sont projetés hors des rails. On en tirera un mort et dix-sept blessés[107].
  • - À 3 heures 30, en Seine-et-Marne, sur la ligne de Paris-Bastille à Verneuil-L'Étang, un train de troupes se dirigeant vers Verneuil est arrêté pour rupture d'attelage sur le viaduc sur l'Yerres situé entre Solers et le hameau de Barneau. Malgré les pétards placés pour le couvrir, il est percuté par un autre train de troupes le suivant à quelques minutes d'intervalle. Lors du choc, deux voitures sont projetées sur la voie adjacente où elles sont percutées par un troisième train de troupes arrivant en sens inverse, qui déraille et dont une partie franchit le parapet et s'écrase dans la rivière en contrebas. L'accident fera vingt-neuf morts et une soixantaine de blessés[108]. Dans le train venant de Verneuil, quatre-vingts chevaux sont tués. Les victimes seront inhumées à Solers et à Melun[109]. Près de cent ans plus tard, le , une plaque commémorative sera inaugurée sur le viaduc désaffecté[110].
Plaque commémorative de la catastrophe ferroviaire de Ségrie du 18 septembre 1918.
  • - Dans la Sarthe, sur la ligne de Sillé-le-Guillaume à La Hutte-Coulombiers, vers 4 heures, un train de permissionnaires bretons retournant au front, arrêté à cause d'une avarie en gare de Ségrie-Vernie et non couvert, est percuté par le train de marchandises parti derrière lui un quart d'heure plus tard. La collision fait seize morts et quarante blessés dont plusieurs succomberont par la suite[111].
  • - À 4 heures 30 sur la ligne Lyon-Paris, entre les gares de Lézinnes et d'Ancy-le-Franc, dans le tunnel de Pacy, un express Marseille-Paris arrêté par suite de la rupture d'une canalisation de frein est tamponné à pleine vitesse par le train qui le dédoublait et le suivait à cinq minutes d'intervalle. Des voitures disloquées on tirera vingt-huit morts et trente-deux blessés[112].
  • - Sur la ligne Chalons-sur-Marne-Troyes, près de la gare de Mailly, un train de marchandises tamponne un train de voyageurs. On dénombrera un mort et vingt-deux blessés[113].
  • - Sur la ligne Bordeaux-Auch, peu après Agen, en gare de Bon-Encontre, un train de voyageurs pour Auch est percuté par une machine haut-le-pied. L'accident fait quatre morts et trente-huit blessés[114].
  • - Vers 20 heures, sur la Ligne de Toulouse à Bayonne, en gare de Sames-Guiche, la collision entre un train de réfugiés et un convoi régulier fait huit morts et de nombreux blessés[115].
  • - Dans la rampe de Marmagne (Saône-et-Loire), sur la ligne de Nevers à Chagny, un train de marchandises à destination de Nevers déraille : trente wagons s'amoncellent, ensevelissant le conducteur[5] et le chef de train, qui seront tués dans l'accident[116].
  • - Sur la ligne Paris-Tours, dans la soirée, un train de matériel américain stationnant en gare de Meung-sur-Loire est percuté par un express venant d'Orléans, dont quatre voitures sont détruites. L'accident fera vingt morts et une trentaine de blessés[117].
  • . Sur la ligne Paris-Toulouse, vers 3 heures, deux trains de permissionnaires partis de Limoges à quelques minutes d'intervalle se télescopent dans le brouillard en gare de Lothiers (Indre). On dénombrera soixante-quatorze morts[118].
  • - De nuit, dans le brouillard, en gare de Belleville, sur la ligne Nancy-Metz, un train de permissionnaires à l'arrêt est percuté par un train de voyageurs venant de Metz. Trois voitures sont totalement détruites. On en tirera neuf morts et cinquante blessés[119].

1919

  • - Sur la ligne de Jessains à Sorcy, près de la gare de Mauvages, un train mixte de permissionnaires se dirigeant vers Sauvoy percute un train sanitaire arrêté à la suite d'une rupture d'attelage. La collision fera quinze morts et quarante-et-un blessés[120].
  • - Sur la ligne Sens-Troyes, en gare de Theil-sur-Vanne, un train ramenant 1500 démobilisés du camp de Mailly percute un train de marchandises en manœuvre. Un soldat est tué, un garde-frein blessé[120].
  • - Sur la ligne Paris-Mulhouse, près de Troyes, en gare de Montieramey, un train de soldats américains démobilisés percute deux locomotives allemandes à l'arrêt. On compte huit morts et une trentaine de blessés[121].
  • - Sur la ligne Paris-Strasbourg, à 5 heures, entre les gares d'Ernecourt-Loxéville et de Lérouville, l'express Paris-Strasbourg, à Cousances-au-Bois (Meuse), rattrape et percute un train de permissionnaires, dont on tirera neuf morts et vingt-et-un blessés[122].
  • - Sur la ligne Paris-Strasbourg, peu après la gare de La Ferté-sous-Jouarre, vers 23 heures, des voyageurs de l'express Paris-Metz alertés et suffoqués par des fumées suspectes émanant de deux voitures allemandes tirent le signal d'alarme, et descendent du train, arrêté pour partie dans le tunnel de Nanteuil-Saacy. Certains sont happés par un convoi arrivant sur la voie opposée, d'autres meurent asphyxiés. On dénombrera huit morts et une vingtaine de blessés. Les voitures ayant été livrées au titre des réparations dues par l'Allemagne, une rumeur d'attentat aux gaz toxiques se propagera, mais sera démentie par l'enquête, qui conclura à un simple incendie[123].
  • - En gare de Noisy-le-Sec, vers 12 heures 50, un train de troupes déraille sur une voie de garage. D'une voiture renversée on tirera un mort et deux blessés[124].
  • - Sur la ligne de Caen à Flers, entre les gares de Vire et de Viessoix, un train spécial de bestiaux et de chevaux de l'armée britannique est percuté par le train de marchandises régulier. on dénombre un mort et six blessés[125].
  • - À 0 heures 30, sur la ligne Paris-Brest, un train de permissionnaires arrêté en gare de Crissé à la suite d'une avarie de machine est percuté par un train transportant des soldats américains. Dans la collision, vingt militaires sont tués et quarante-sept blessés[126].
  • - Vers 22 heures, à La Ferté-Saint-Aubin, sur un passage à niveau de la ligne d'Orléans à Toulouse, un camion de militaires américains est broyé par un train allant de Paris-Orsay à Toulouse. Trois de ses occupants sont tués, huit autres sont grièvement blessés[127].
  • - Au matin, un train ramenant d'Italie des soldats anglais déraille sur un aiguillage en gare d'Amiens. Deux voitures se renversent et se brisent. On en tirera trois morts, cinq blessés graves, et un certain nombre de blessés légers[128].
  • - En gare de Meudon-Val-Fleury, sur la ligne de Paris-Invalides à Versailles-Rive-Gauche, au cours d'essais suivant sa sortie des ateliers, une automotrice électrique dont le conducteur n'a pas respecté un signal s'engage sur une voie de garage et s'écrase à 50 km/h contre un heurtoir. Sur ses cinq occupants, deux sont tués, les trois autres blessés[129].
  • - Près de Calais, un train de prisonniers allemands venant de Dunkerque stationnant à la halte de Saint-Pierre est tamponné par l'arrière par deux machines haut-le-pied anglaises. La collision fait trois morts et vingt-cinq blessés parmi les prisonniers allemands. Deux des militaires anglais conduisant les locomotives sont également tués[130].
  • - Sur la ligne de Culmont - Chalindrey à Gray, vers deux heures du soir entre les gares de Gray et Chargey-lès-Gray, un train allant de Gray à Chalindrey entre en collision avec un train de permissionnaires: bilan cinq morts et une vingtaine de blessés[131].
  • - Vers 7 heures, en gare de Versailles-Rive-Gauche, une erreur dans la manœuvre d'un aiguillage fait dérailler les dernières voitures d'un train arrivant de Paris-Montparnasse, qui percutent une machine en stationnement et se renversent. L'accident fait un mort et dix-sept blessés[132].
  • - Entre Vierzon et Bourges, en gare de Mehun-sur-Yèvre, le train Nantes-Lyon déraille vers 7 heures. Quinze voitures se couchent. L'accident fera deux morts, dont le maire de Saumur, et une dizaine de blessés[133].
  • - Sur la ligne Pau-Toulouse, un train Pau-Lourdes déraille sur un aiguillage en gare d'Artix, semble-t-il à cause de sa composition hétérogène. Une partie des voitures se fracasse contre des wagons de marchandises en stationnement. L'accident fera sept morts et une trentaine de blessés[134].
  • - De nuit, sur la Ligne de Longuyon à Onville et Pagny-sur-Moselle, en gare de Mars-la-Tour, un train de houille percute un train de marchandises, écrasant son fourgon de queue, dans lequel le chef de train est tué[135].
  • - Sur la ligne Montauban-Toulouse, vers 23 heures, l'express Paris-Toulouse, roulant au pas pour cause de panne entre les gares de Castelnau-d'Estrétefonds et de Saint-Jory est percuté par un express venant de Bordeaux (remorqué en double traction), qui broie ses trois dernières voitures. L'accident fera vingt morts et quarante blessés[136].
  • - Sur la ligne de Sévérac-le-Château à Rodez, près d'un pont situé au lieudit Les Cayroules, entre les gares de Laissac et de Lugans, un rail a été arraché à l'explosif. Cet attentat provoque peu après 20 heures le déraillement du train venant de Rodez, dont quatre voitures dévalent en contrebas. Un voyageur est tué, deux autres sont blessés[137].
  • - Entre Nantes et Redon, vers 6 heures, près de la gare de Dreffeac, l'express Paris-Quimper remorqué en double traction déraille, et la chaudière de la seconde locomotive explose, tuant mécanicien et chauffeur. Quelques voyageurs sont contusionnés[138].
  • - À la jonction des lignes Toulouse-Marseille et Lyon-Marseille, en gare de Tarascon, à 7 heures, l'express Bordeaux-Marseille, ignorant la signalisation, prend en écharpe l'express Lyon-Marseille le coupant en deux et broyant trois de ses voitures. La collision fait sept morts et une trentaine de blessés[139],
  • - Sur la ligne de Paris à Dijon, peu après la gare de Pont-sur-Yonne, vers 22 heures 30, le Simplon-Express à l'arrêt est percuté par le rapide Paris-Genève, dont le mécanicien n'a pas vu les signaux du block-système, aveuglé par une fuite de vapeur sur sa machine non réparée malgré ses demandes. Des dernières voitures du train tamponné on tirera vingt morts et une soixantaine de blessés[140].
  • - À 8 heures 30, en gare de Watten, sur la ligne Calais-Lille, un train anglais rapatriant à Cologne des prisonniers allemands brûle les signaux protégeant une bifurcation et prend en écharpe un train de voyageurs, dont une passagère est tuée et sept autres occupants sont blessés[141].
  • - Peu après son départ de la Gare de Marseille-Saint-Charles à 4 heures 45, à la station de Saint-Barthélemy, où se réparent les lignes vers Paris et Grenoble, le train allant de Marseille aux Alpes par Aix-en-Provence s'engage sur une voie de garage et s'écrase contre un heurtoir accolé à la pile d'un pont. L'accident, qui fait six morts et six blessés, a été causé par la conjonction de deux erreurs: celle d'un aiguilleur, qui n'a pas ouvert à temps la voie vers Aix, et celle du mécanicien, tué avec son chauffeur, qui, gêné par la vapeur et la fumée de sa machine, n'a pas vu le signal fermé[142].
  • - Sur la ligne de Lille à Paris, vers 14 heures 30, peu avant l'entrée de la gare de Douai, l'arrière d'un express pour Paris arrêté à un carré est percuté par un train de marchandises en provenance de Dunkerque par une ligne adjacente. Le fourgon et les trois voitures de queue sont broyés. On en tirera douze morts et quarante-cinq blessés[143].

Notes et références

  1. Gargan : nouveau quartier de la commune de Livry dans lequel se trouve la gare. Quelques mois plus tard, l'ensemble prendra le nom de Livry-Gargan.
  2. Le Petit Parisien du 7 janvier 1912, p. 1.
  3. Le Figaro du 13 janvier 1912, p. 5.
  4. Le Matin du 31 janvier 1912, p. 3.
  5. a b c d et e À ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…»
  6. Le Matin du 3 avril 1912, p. 3.
  7. Le Matin du 16 avril 1912, p. 3.
  8. Le Figaro du 18 avril 1912, p. 5.
  9. Le Petit Parisien du 6 mai 1912, p. 1.
  10. Le Petit Parisien du 19 mai 1912, p. 1.; Le Temps du 20 mai 1912, p. 3-4. et Paris- Midi du 22 mai 1912, p. 1.
  11. Voir Le tramway de Voiron à Charavines et de Charavines à Vienne (CEN)
  12. Le Matin du 21 juin 1912, p. 2.
  13. Le Temps du 25 juin 1912, p. 4.
  14. Journal de Rouen du 10 juillet 1912, p. 2.
  15. Le Temps du 30 juillet 1912, p. 4.
  16. La Presse du 1er août 1912, p. 1.
  17. Le Petit Parisien des 7 (p. 1) et 8 août 1912 (p. 1) et Le Temps du 9 août 1912, p. 4
  18. Le Figaro du 8 août 1912, p. 2. et Le Temps du 12 août 1912, p. 4.
  19. Le Petit Parisien du 20 août 1912, p. 3.
  20. Le Matin du 12 septembre 1912, p. 3.
  21. Le Petit Parisien du 24 septembre 1912, p. 1.
  22. Le Temps du 18 octobre 1912, p. 6.
  23. Le Matin du 19 novembre 1912, p. 2. et Le Petit Parisien du 19 novembre 1912, p. 1.
  24. Le Figaro du 27 novembre 1912, p. 4.
  25. Le Figaro du 7 décembre 1912, p. 5.
  26. Le Figaro du 7 mars 1913, p. 5. et Le Matin du 7 mars 1913, p. 3.
  27. Le Temps du 18 mai 1913, p. 6.
  28. Le Temps du 26 juin 1913, p. 4.
  29. Le Matin du 14 juillet 1913, p. 2.
  30. Le Petit Parisien du 8 septembre 1913, p. 1.
  31. Voir Ligne de Mazamet à Bédarieux
  32. Le Petit Parisien du 8 septembre 1913, p. 1.
  33. Le Matin du 18 septembre 1913, p. 3; voir également : 1913 : déraillement du tramway-Cagnes-Grasse
  34. Le Petit Parisien du 13 octobre 1913, p. 3.
  35. Le Temps du 15 octobre 1913, p. 4.
  36. Le Temps du 7 février 1914, p. 4-5.
  37. Le Figaro des 5, 6 et 7 novembre 1913 et Le Petit Parisien du 6 novembre 1913, p. 1 et 2
  38. Le Matin du 28 mars 1914, p. 2.
  39. Voir Les forums de Passions métrique et étroite
  40. Le Petit Parisien du 3 décembre 1913, p. 3.
  41. Le Matin du 4 janvier 1914, p. 3.
  42. Le Matin du 5 janvier 1914, p. 2.
  43. Le Temps du 25 janvier 1914, p. 4.
  44. Le Petit Parisien du 14 février 1914, p. 3.
  45. Le Journal de la Marne, 11 mai 1914 p. 2 et Le Matin du 11 mai 1914, p. 5.
  46. Le Matin du 22 juillet 1914, p. 3.
  47. Le Matin du 30 juillet 1914, p. 3. ; voir également : déraillement d'un train à Sainte-Madeleine en 1914
  48. [657]
  49. .https:/www.ouest-france.fr/normandie/bricquebec-50260/douze-bretons-rendent-hommage-leurs-ancetres
  50. Le Petit Parisien du 19 novembre 1914, p. 2.
  51. Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 234/766) du dossier.
  52. Voir : http://forum.e-train.fr/viewtopic.php?f=5&t=62058&start=15&sid=8412c78f4e83c77d70b36d8e0cccfb51
  53. Le Petit Journal du 5 septembre 1914, p. 2.
  54. Le Petit Journal du 17 septembre 1914, p. 2.
  55. Voir les Archives historiques de la SNCF, p. 234-766 du dossier.
  56. Le Figaro du 12 octobre 1914, p. 4.
  57. « Petit tour dans l’histoire du tramway en ville », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  58. Le Matin du 12 janvier 1915, p. 3.
  59. Le Petit Parisien du 18 janvier 1915, p. 3.
  60. Le Petit Parisien du 17 avril 1915, p. 4.
  61. Le Temps des 17 (p. 3) et 18 mars 1915 (p. 3).
  62. Le Temps du 20 mai 1915, p. 3.
  63. Le Temps du 3 septembre 1915, p. 3.
  64. Notamment depuis deux lois du 5 août 1914, l'une sur l'état de siège, l'autre "réprimant les indiscrétions de la presse en temps de guerre"
  65. Le Figaro du 20 octobre 1915, p. 3. et Le Temps du 21 octobre 1915, p. 3.
  66. Le Temps du 15 décembre 1915, p. 3.
  67. Le Matin du 16 janvier 1916, p. 3.
  68. Le Figaro, numéros 33 et 34 des 2 et 3 février 1916
  69. Le Petit Parisien du 1er mars 1916, p. 3. et Le Matin du 3 mars 1916 (p. 2).
  70. Le Journal de Rouen du 1er mars 1916, p. 2, et du 2 mars 1916, p. 2 et Le Petit Parisien du 1er mars 1916, p. 3
  71. Le Temps du 7 octobre 1916, p. 4.
  72. Le Petit Journal des 9 mars 1916, p. 3, et 20 février 1917, p. 2.
  73. Le Petit Parisien du 13 mars 1916, p. 1.
  74. La Dépêche, numéro du 5 juin 1916
  75. Le Figaro du 2 septembre 1916, p. 4.; images sur l'accident à Gripp
  76. Le Temps du 27 septembre 1916, p. 3.
  77. Le Figaro du 15 octobre 1916, p. 3
  78. Le Figaro du 14 novembre 1916, p. 2.
  79. Rappel de l'accident dans le journal Paris-Normandie du 24 novembre 2016, p. 14.
  80. Le Temps du 19 janvier 1917, p. 3. et Le Petit Parisien du 18 janvier 1917, p. 1.
  81. Le Matin du 27 janvier 1917, p. 3. et Le Matin du 27 janvier 1917 p. 2
  82. Le Figaro du 29 janvier 1917, p. 3.
  83. Le Figaro du 30 janvier 1917, p. 3
  84. Le Figaro du 15 février 1917, p. 2. et Le Temps du 16 février 1917, p. 3.
  85. Le Matin du 19 février 1917, p. 2
  86. Voir pour plus de détails sur l'accident et les secours, avec la censure sur le nombre des victimes: Journal de Rouen du 15 février 1917, p. 1 et plus spécialement le Journal de Rouen du 17 février 1917, p. 2, dont on peut déduire que le nombre des morts, à coup sûr de plus de soixante-douze, a probablement dépassé la centaine
  87. Le Petit Parisien du 15 février 1917, p. 2; Le Matin du 16 février 1917, p. 3; Le Figaro du 15 février 1917, p. 2.
  88. Le Figaro du 12 avril 1917, p. 4.
  89. Le Temps du 30 mai 1917, p. 3.
  90. Le Figaro du 17 juillet 1917, p. 4.
  91. Le Petit Parisien des 10 (p. 1 et 2) et 11 août 1917 (p. 2).
  92. Le Matin du 19 août 1917, p. 3. et Le Temps du 19 août 1917, p. 3.
  93. Le Matin du 23 août 1917, p. 2.
  94. Le Figaro du 21 septembre 1917, p. 2.
  95. Le Matin du 11 octobre 1917, p. 2. et Le Temps du 7 octobre 1917, p. 3.
  96. Le Matin du 31 octobre 1917, p. 3.
  97. Voir Tramway Pierrefitte-Cauterets-Luz
  98. Le Matin du 2 novembre 1917, p. 4.
  99. Dont témoigne le bref communiqué publié dans Le Matin du 15 décembre 1917, p. 2.
  100. Le Petit Parisien du 25 décembre 1917, p. 3.
  101. Le Figaro du 29 décembre 1917, p. 3.
  102. Le Petit Parisien du 22 janvier 1918, p. 3.
  103. Le Petit Parisien du 3 mars 1918, p. 3
  104. Le Figaro du 14 mars 1918, p. 2.
  105. Le Temps du 22 juin 1918, p. 3.
  106. La Presse du 17 juillet 1918,p. 1
  107. Le Figaro du 9 septembre 1918, p. 2.
  108. Le Matin du 11 août 1918, p. 2.
  109. Le Petit Parisien du 18 aoüt 1918, p. 3.
  110. Voir : La République de Seine-et-Marne
  111. Voir l'intervention de M. Henri Fougère à la Chambre des députés le 4 avril 1919, JO Débats Chambre, p. 1741 et L'Ouest Éclair du 19 septembre 1918, p. 3.
  112. Le Figaro du 20 septembre 1918, p. 1 et Le Petit Parisien du 20 septembre 1918,p. 1.
  113. Le Figaro du 25 septembre 1918, p. 2.
  114. Le Matin du 23 septembre 1918, p. 2.
  115. Le Figaro du 2 octobre 1918, p. 2.
  116. Le Temps du 3 décembre 1918, p. 2.
  117. Le Temps du 8 décembre 1918, p. 3
  118. « Lothiers, 6 décembre 1918, une catastrophe ferroviaire », sur le site d'Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI, consulté le 4 janvier 2019.
  119. Le Petit Parisien du 17 décembre 1918, p. 3.
  120. a et b Le Petit Parisien du 23 janvier 1919, p. 2.
  121. Le Figaro du 3 février 1919, p. 2. et Le Matin du 3 février 1919, p. 2.
  122. Le Figaro du 6 février 1919, p. 2.
  123. Le Petit Journal du 7 février 1919, p. 3.
  124. Le Figaro du 16 mars 1919, p. 2.
  125. Le Matin du 1er avril 1919, p. 3.
  126. Le Figaro du 18 avril 1919, p. 2.
  127. Le Petit Parisien du 3 mai 1919, p. 2.
  128. Le Petit Parisien du 1er juin 1919, p. 3.
  129. Le Petit Parisien du 2 juin 1919, p. 3.
  130. Le Temps du 10 juin 1919, p. 3
  131. Bulletin paroissial d'Arc les Gray, août 1919, p. 5 et Le Temps du 17 juillet 1919, p. 3.
  132. Le Petit Parisien du 22 juillet 1919, p. 2.
  133. Le Petit Journal du 14 août 1918, p. 1 et 2.
  134. Le Petit Journal du 25 août 1919, p. 2 et Le Petit Parisien du 26 août 1919, p. 3.
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  139. Le Matin du 27 septembre 1919, p. 3.
  140. Le Petit Parisien des 5 novembre 1919, p. 1. et 6 novembre 1919, p. 1. et Le Temps des 7 novembre 1919, p. 4. et 8 novembre 1919, p. 3
  141. Le Figaro du 9 novembre 1919, p. 2.
  142. L'Humanité du 12 décembre 1919, p. 2 et Le Petit Parisien du 12 décembre 1919, p. 3.
  143. Le Petit Parisien du 23 décembre 1919, p. 1.

Voir aussi

Articles connexes

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