Aller au contenu

Séminaire de Saint-Vivien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 juin 2024 à 15:38 et modifiée en dernier par Heurtelions (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Séminaire Saint-Vivien
Image illustrative de l’article Séminaire de Saint-Vivien
La caserne Philippon
Présentation
Typ séminaire
Début de la construction 1691
Protection IGPC Notice no IA00022514
Géographie
Pays Frankreich
Région Haute-Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Rouen
Coordonnées 49° 26′ 33″ nord, 1° 06′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
(Voir situation sur carte : Seine-Maritime)
Séminaire Saint-Vivien
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Séminaire Saint-Vivien

Le Séminaire de Saint-Vivien[1] est un ancien séminaire situé rue Saint-Vivien, dans le quartier de la Croix-de-Pierre, à Rouen.

Historique

Fondé en 1659 par François II de Harlay, archevêque de Rouen, il est dirigé par les prêtres de la Congrégation des Eudistes. Ce grand séminaire ou séminaire archiépiscopal s'adresse aux « grands clercs ».

Le terrain est acquis, au nom des Eudistes, le par Pierre-Maris de La Motte, évêque de Béryte, à l'emplacement d'un ancien couvent d'Annonciades. Il ouvre le .

La chapelle Saint-Marc ou du Clos Saint-Marc est réunie au séminaire vers 1693. La chapelle du Séminaire, dédiée à la Vierge, est construite à partir de 1765[2].

En 1789, le cardinal de la Rochefoucauld réunit le prieuré Saint-Jacques du Val-aux-Grès (Bolbec)[3][source insuffisante]. Il est supprimé en 1792, et les locaux sont désaffectés. Après le Concordat, il est réuni au Séminaire Saint-Nicaise.

Les bâtiments ont servi de prison pour les prêtres insermentés[4] qui étaient envoyés à Rochefort[5]. Vendus, ils ont servi d'établissements industriels. Acquis en 1871 par la ville de Rouen pour devenir une école de commerce, l'ancien séminaire devient à la fin du XIXe siècle la caserne Philippon.

Références

  1. Notice no IA00022514.
  2. La chapelle du séminaire est détruite à la Révolution.
  3. Château du Val aux Grès
  4. J. B. Lecomte, Messire de Clieu, les églises et le clergé de la ville du Havre-de-Grace (1516-1851), Le Havre, Paris et Rouen, 1851.
  5. Jacques-Guillaume-François Colas, prêtre insermenté âgé de 34 ans, est arrêté à Rouen en 1793, condamné à la déportation, détenu au séminaire Saint-Vivien changé en prison, envoyé à Rochefort le 21 mars 1794 et embarqué sur le navire les Deux-Associés où il meurt le 8 septembre suivant. Léopold-Ferdinand-Désiré Riel, Inventaire historique des actes transcrits aux registes des insinuations, 1895, registre XXXVII, page 409, note 1.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :