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Olympique lyonnais

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Olympique lyonnais

Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

L’Olympique lyonnais (couramment abrégé en OL) est un club de football français fondé en 1899 sous le nom Lyon olympique et qui acquiert le nom Olympique lyonnais en 1950. Le club, basé dans le quartier de Gerland, est présidé depuis juin 1987 par Jean-Michel Aulas et l'équipe est entraînée par Claude Puel depuis le Modèle:Date sport. Il évolue depuis 1989 en Ligue 1.

L'Olympique lyonnais évolue dans le Stade de Gerland et s'entraîne au centre Tola Vologe, à Lyon. Il possède à son palmarès sept titres de champion de France, quatre Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l'un des clubs les plus titrés de France.

Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record français[note 1], entre 2002 et 2008, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté quant à elle le championnat féminin à huit reprises[note 2]. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l'histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant un doublé coupe-championnat.

Sur le plan international, le club participe régulièrement à la plus prestigieuse des coupes européennes, la Ligue des champions. Après avoir été membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, jusqu'à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l'association européenne des clubs.

Histoire

Repères historiques

Création du club

Voir l’image vierge
Localisation de la ville de Lyon

Le Lyon olympique est un club omnisports fondé en 1896, initialement issu de la fusion du Racing club de Vaise et du Rugby club de Lyon, pour devenir le Racing club[1]. Le club se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales du championnat de France de football USFSA 1906, il affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale[1]. Après un match nul deux buts partout, les Lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre. Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, le Racing club, devenu le Lyon olympique universitaire en 1910[1], retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon sur un score de quatre buts à un, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à zéro face au Stade helvétique de Marseille, en quarts de finale[1]. Le club est encore présent en championnat de France USFSA en 1913 et se retrouve éliminé en huitièmes de finale, par cinq buts à un, par Saint-Raphaël[1]. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en attendant la fin de la construction du Stade de Gerland, finalement achevé en 1926[2].

Sous l'impulsion de Félix Louot qui investit une somme de treize millions de francs[a 1], le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance sur Bordeaux, la poule sud du dernier « championnat de guerre » (Champion de France Zone Sud(Lyon) qui affronte le Champion de France Zone Nord(Rouen))en 1945[3]. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais s'imposent par quatre buts à zéro. Malgré tout, ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-1946. Le club est présidé alors par Félix Louot, et est relégué en D2 à la fin de cette saison[4].

En mai 1950, des dissensions fortes[5] entre les sections football et rugby du LOU provoquent une scission entre ces deux sections. Les dirigeants du LOU préférant mettre en avant la section rugby avec une activité universitaire plus répandue[a 2]. La première réunion à la création du club a lieu le 19 mai 1950 à la Brasserie de la République pour une annonce officielle le 23 mai[a 3] depuis le Café Neuf, un glacier situé au bord de la place Bellecour. Le départ de la section de football professionnel est effectif le 27 mai 1950 lorsque les statuts sont déposés en préfecture du Rhône[b 1]. Cette décision a eu lieue sous l'impulsion du Docteur Trillat et de Groslevin, Vitalis, Marceau, Carrel, Daurensan et Maillet[6]. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : l’Olympique de Lyon et du Rhône[6]. Le 31 mai 1950, la Commission de football amateur du Lyon olympique universitaire se réunit pour demander le rattachement de la section amateur au nouveau club[b 2]. En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU a été interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais et après cette peine purgée, le LOU refonde une nouvelle section de football en son sein, créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe aujourd'hui encore[7].

1950-1965 : premiers résultats nationaux

« Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix. »

Annonce de la direction du club.

Oscar Heisserer est le premier entraîneur de cette nouvelle structure. Il conserve donc son poste de l'ancienne section football du LOU[a 3]. D'un point de vue économique, la direction installée dans le quartier de la Part-Dieu lance un emprunt public pour trouver les 15 millions de francs réclamés par la Fédération française de football. Lors d'une réunion le 6 juin 1950, une décision stipule que « Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix » est établie[a 3]. La semaine suivante, lors de la réunion du 12 juin, onze promesses de dons ont été effectuées[b 3]. Le président Félix Louot investit un million de francs, tout comme la paire Forest-Rochet. Le futur directeur sportif, Marceau, investit quant à lui un million six-cent mille francs[a 3]. Le montant total des engagements s'élève à 6 900 000 francs[b 3]. Le premier match officiel de l'Olympique lyonnais en deuxième division a lieu le 26 août 1950 contre le Cercle athlétique de Paris pour une victoire par trois buts à zéro[a 3]. Les débuts sont par ailleurs prometteurs pour l'équipe puisqu'elle enchaîne une série de neuf victoires et un match nul lors des dix premières journées de la saison 1950-1951[a 4]. Le titre de champion de France est acquis après la victoire sur l'AS Monaco par trois buts à zéro dans le stade de Gerland devant cinq mille spectateurs[a 4]. Cette accession permet à la direction d'obtenir des subventions municipales. Édouard Herriot alors maire de Lyon offre jusqu'à cent-mille francs en 1954[a 4]. Lors de cette première saison, le 23 novembre 1950, l'association Olympique lyonnais est créée[b 4]. Elle a pour but de « promouvoir la pratique et le développement du football et la création entre tous ses membres de liens d'amitié et de solidarités ». Elle est affiliée à la Fédération française de football et permet notamment le développement de la section jeune et la diffusion de bulletins et de publications[b 4].

L'OL fait donc son entrée en première division en 1951 pour redescendre aussitôt en deuxième division en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place[6]. Promus en 1954, ils débutent alors une longue présence en première division. Le club connait une première période faste au milieu des années 1960, avec comme avant-centre vedette Fleury Di Nallo.

Les Lyonnais atteignent la cinquième place en 1963 et même la quatrième place en 1964[8]. Surtout, ils remportent le premier trophée du club cette année-là. Après avoir échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco, auteur du doublé Coupe-Championnat[9], ils parviennent à remporter la Coupe de France 1964 en battant en finale les Girondins de Bordeaux par deux buts à zéro après avoir éliminé le RC Lens en quarts de finale et le Valenciennes FC en demi-finales[10].

Entrée principale du stade de Gerland

Cette époque est également celle des premières compétitions européennes. Les trois premières participations sont difficiles et voient le club ne pas passer pas un seul tour de compétition. Le club découvre l'Europe avec la deuxième édition de la coupe des villes de foire en 1958. Les Lyonnais sont éliminés par l'Inter de Milan par un score de zéro but à sept en match aller à San Siro et un partout au retour[11]. En 1960[note 3], ils sont battus par Cologne XI[12], une sélection des joueurs de la ville de Cologne. Défaite par trois buts à un en Allemagne, la victoire deux buts à un à Lyon ne suffit pas. Enfin en 1961, l'équipe est éliminée par Sheffield Wednesday[13]. Malgré une victoire par quatre buts à deux au match aller, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à deux au retour.

En 1963, l'OL réalise son premier parcours en coupe d'Europe. Finaliste de la précédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco, participe à la Coupe d'Europe des clubs Champions —, l'équipe fait ses grands débuts en Coupe des Coupes[14]. Le club effectue un brillant parcours dans la compétition : après avoir battu Boldklubben 1913 par deux fois trois buts à un, ils éliminent l'Olympiakos par quatre buts à deux et une défaite deux buts à un au match retour. Vient alors le premier exploit en quarts de finale face à Hambourg qu'ils éliminent malgré un match nul un partout au match aller, grâce à une victoire par deux buts à zéro au match retour[15]. En demi-finale, ils sont tenus en échec à Gerland par le Sporting Club du Portugal par zéro à zéro avant d'aller chercher un match nul un partout à Lisbonne[15] mais la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que quelques années plus tard[note 4]. Ils doivent donc jouer un match d'appui à Madrid où ils sont défaits par un but à zéro, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face au MTK Budapest[15]. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par le FC Porto sur des scores de trois à zéro, puis un but à zéro[16].

1965-1987 : stagnation en milieu de tableau

Aimé Jacquet entraîneur de 1976 à 1980

Sixièmes en 1965, les Lyonnais retrouvent les années suivantes la monotonie du milieu de classement[8]. En 1967, une deuxième victoire en Coupe de France[17], grâce à un succès par trois buts à un face à Sochaux en finale, leur permet de retrouver la Coupe des Coupes dans laquelle ils éliminent Aris Bonnevoie par deux victoires conclues sur des scores de trois buts à zéro et deux buts à un ; puis Tottenham par une victoire un but à zéro et une défaite trois buts à quatre ; avant de tomber encore une fois face à Hambourg, en quarts de finale. Les deux premières rencontres ayant été remportées par deux buts à zéro par l'une et l'autre des équipes, un match d'appui a eu lieu avec une victoire de Hambourg par deux buts à zéro[18].

L'année suivante, ils effectuent un bref parcours en Coupe des villes de foire, contre deux clubs portugais, Coimbra et le Vitória Setúbal FC. Ils franchissent le premier tour grâce au tirage à la pièce, chaque club ayant remporté son match à domicile un but à zéro. Les trois dernières saisons des années 1960 voient l'Olympique lyonnais rester dans le milieu de tableau, et échouer chaque année en huitième de finale de la coupe de France.

Un nouveau cycle démarre au début des années 1970. Les Lyonnais, dirigés par Aimé Mignot et renforcés par Bernard Lacombe, Serge Chiesa ou encore Raymond Domenech, atteignent la cinquième place en 1972[19] et se placent pour la première fois de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et 1975[19], loin derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973 de la Coupe de France en battant en finale le FC Nantes 2 buts à 1[20], les empêchant du même coup de réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis[21]. Le club commence dès lors à devenir un habitué de la Coupe des Coupes dont il atteint encore les huitièmes de finales en 1974[22]. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est en mesure de se mêler à la lutte pour le titre.

L'OL a de profond problèmes financiers en 1977 car le monde professionnel instaure les contrats dit « à temps » qui oblige les clubs à être propriétaire de ses joueurs en leur versant un salaire mensuel[b 5]. La masse salariale étant de 4,9 millions de francs en 1976, l'OL n'a pas les moyens financiers suffisants, il possède un passif de cinq millions de francs[b 5]. Pour survivre, le club est donc obligé de vendre, et cela commence avec le départ de Raymond Domenech à Strasbourg pour 600 000 francs, et la proposition de l'OL à ses joueurs de diminuer les salaires. En 1978, c'est Bernard Lacombe qui est obligé de quitter le club pour 1,6 millions de francs[b 5].

À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du championnat avec notamment une 18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation[19]. Un barrage victorieux face à Avignon, grâce une victoire par six buts à zéro au match aller et une défaite quatre buts à deux au retour, sauve pour un temps la situation. La saison suivante, l'ASSE remporte son 10e titre de champion. Jamais la célèbre phrase[23] prononcée par le président des Verts dans les années 1970, Roger Rocher : « En matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a eu autant de sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, les Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans l'élite avec vingt-neuf saisons[23], commencent un long purgatoire de six ans[24].

1987-2001 : arrivée de Jean-Michel Aulas

En 2001, ici contre les Girondins de Bordeaux, l'OL termine second du championnat et remporte la Coupe de la Ligue.

En 1987, alors que le club vient de passer quelques années en deuxième division, Jean-Michel Aulas en prend la direction[25]. Mais cette prise de pouvoir n'est pas le fruit du hasard. Dès le 1er mars 1987, lors d'une rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Stade rennais, Bernard Tapie alors président de l'OM est interrogé par un journaliste rhodanien sur la situation du football à Lyon[b 6]. Il répond qu'il « connait un jeune industriel, Jean-Michel Aulas, qui ferait un excellent président pour l'OL ». Or ce dernier n'est que membre du Club des cents et quelques temps plus tard Charles Mighirian le nomme administrateur du club. Ce statut lui confère le droit de se présenter à la présidence, ce qu'il fait, et est élu le 15 juin 1987 à la succession de Charles Mighirian[b 6]. Il ambitionne alors une « qualification européenne dans les trois ans[26] ». Bien qu'il surprenne en limogeant presque dès son arrivée l'entraîneur Robert Nouzaret[25], l'un des symboles fort et populaire du club, la remontée en D1 est acquise dès 1989[24], grâce entre autres au coaching gagnant de Raymond Domenech. La qualification européenne annoncée est même atteinte après seulement deux saisons dans l'élite, le président Jean-Michel Aulas réalisant alors le pari de l'« Europe en trois ans » qu'il avait lancé à son arrivée[27]. Mais le club frôle la relégation la saison suivante.

En 1995 l'OL revient sur le podium, finissant deuxième derrière des Nantais intouchables cette année-là, grâce à une génération de joueurs formés au club, dont le symbole est l'attaquant Florian Maurice[27]. L'année suivante, le club prend goût à la Coupe d'Europe, éliminant notamment la Lazio de Rome[28]. Il retrouve les compétitions continentales en 1997, par la petite porte, celle de l'Intertoto[27].


L'équipe se renforce entre chaque saison et monte en puissance, elle termine sixième lors de la saison 1997-1998, puis troisième en 1998-1999 et 1999-2000[27]. En 1999, l'apport de 104 millions de francs[note 5] du groupe Pathé[29] qui devient actionnaire à hauteur de 34 % permet à Jean-Michel Aulas de faire entrer son club dans une nouvelle ère en s'offrant un attaquant de renom : Sonny Anderson. Le buteur brésilien en provenance du FC Barcelone devient l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Olympique lyonnais[30]. Lors de la saison 2000-2001, et comme six ans auparavant, le club termine deuxième derrière le FC Nantes, mais remporte la Coupe de la Ligue face à l'AS Monaco[31], son premier trophée depuis 1973.

2001-2008 : au sommet de la Ligue 1

En 2002, l'Olympique lyonnais obtient son premier titre de champion de France lors de la dernière journée[31]. S'ensuit alors une série inédite de sept titres consécutifs de champion de France[32]. Désormais l'Olympique lyonnais joue les premiers rôles, tant sur le plan national que sur la scène européenne, bien qu'il ne parvienne pas à passer le cap des quarts de finale de la Ligue des champions. Le club intègre le G14[33], lobby des dix-huit clubs les plus importants d'Europe. Jean-Michel Aulas en devient même président en 2007 jusqu'à sa dissolution l'année suivante.

Paul Le Guen

L'Olympique lyonnais débute le championnat 2001-2002 avec une étiquette de favori[31]. En effet, après une seconde place au championnat, une victoire en coupe de la Ligue et une bonne prestation en Ligue des champions l'année précédente, les hommes de Jacques Santini ne peuvent plus créer l'effet de surprise. Alors que le club lyonnais est en tête lors de la neuvième journée[34], il est peu à peu distancé par le leader lensois, qui compte sept points d'avance au soir de la dix-neuvième journée[35]. Mais l'écart ne va cesser de diminuer, à tel point qu'à la veille de la dernière journée, un seul point[36] départage les deux équipes, qui s'affrontent au stade de Gerland. Le duel tourne en faveur de l'Olympique lyonnais qui s'impose par trois buts à un et remporte ainsi son premier titre de champion[37]. Le club termine la saison invaincu à domicile, avec quatorze victoires et trois matchs nuls[31].

L'année suivante, Paul Le Guen a remplacé Jacques Santini mais le scénario est similaire. Après un début de saison poussif, l'Olympique lyonnais rattrape le peloton de tête à mi-saison. À dix journées de la fin, le club est quatrième et compte six points de retard sur Marseille[38], mais six victoires consécutives[31] lui permettent de prendre la tête au soir de la trente-deuxième journée, qu'il conserve jusqu'à la fin du championnat. La saison 2003-2004 voit l'Olympique lyonnais de Paul Le Guen proposer un jeu plus offensif, qui permet à l'équipe de remporter un troisième titre d'affilée à l'issue d'un duel serré avec l'AS Monaco, en tête de la 7e à la 31e journée. L'OL a pour la première fois la meilleure attaque du championnat[31]. En Ligue des champions, l'OL se hisse jusqu'en quart de finale avant d'être battu par le futur vainqueur de la compétition, le FC Porto.

La saison suivante, l'OL est plus dominateur en championnat : en tête dès la 10e journée, les Lyonnais terminent avec douze points d'avance sur leur dauphin, le Lille OSC. En Ligue des champions, ils s'arrêtent de nouveau en quart de finale, éliminés aux tirs au but par le PSV Eindhoven. Suite au départ de Le Guen, Gérard Houllier est nommé entraîneur le 29 mai 2005[31]. L'équipe survole de nouveau le championnat : quinze points la sépare des Girondins de Bordeaux à la fin de la saison[39]. L'année suivante, l'OL accentue encore sa domination : les Lyonnais chutent pour la première fois à Rennes le 4 novembre, après neuf victoires consécutives. Cette défaite l'empêche d'égaler le record de dix victoires de suite en championnat de France[40], codétenu par l'AS Saint-Etienne, les Girondins de Bordeaux et le Stade de Reims[41]. Lyon bat le record de la meilleure entame de saison avec seize victoires, deux nuls pour une défaite. La deuxième moitié de saison est plus difficile. En mars 2007, l'OL se fait éliminer en huitième de finale de la Ligue des champions par l'AS Rome[28], ce qui constitue son plus mauvais résultat depuis quatre ans[31] puis perd la finale de la Coupe de la ligue contre Bordeaux[42]. Mais le club conserve le titre champion de France, cinq matchs avant la fin de la saison, et égale son record du plus grand nombre de victoires à l'extérieur[31].

Contre Manchester United en Ligue des champions 2007-2008

Les échecs européens conduisent au départ d'Houllier, Alain Perrin le remplace. Bien qu'en tête toute la saison, l'OL doit affronter la concurrence de Bordeaux jusqu'à la dernière journée. En disposant de l'AJ Auxerre, Lyon est champion pour la septième fois consécutive[32] et bat ainsi le record du nombre de championnats gagnés consécutivement en France[note 6]. Il remporte une semaine plus tard la coupe de France en prenant le dessus sur le Paris SG, ce qui lui permet de fêter le premier doublé de son histoire[43]. Néanmoins, l'entraîneur Alain Perrin est débarqué en raison de mésententes récurrentes avec certains joueurs et des membres du staff, notamment Joel Bats et Robert Duverne[44].

Entre le titre de 2002 et celui de 2007, l'effectif est renouvelé à 80 % et quatre entraîneurs se succèdent[45]. Il s'agit de Jacques Santini, Paul Le Guen, Gérard Houllier et Alain Perrin mais cela ne remet pas en cause la stabilité garantie par le duo Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas, qui explique en grande partie le succès du club[46]. Pourtant, depuis la fin de l'année 2006 Lyon a marqué le pas dans la hiérarchie européenne. Incapable de franchir les huitièmes de finale de Ligue des champions trois années de suite, il semble avoir des difficultés à retrouver son efficacité, a fortiori après le départ de plusieurs joueurs majeurs[47]. Sur la scène nationale, depuis le début de l'année 2007, il éprouve certaines difficultés à imposer son jeu comme il le faisait les deux-trois années précédentes.

2008-2010 : Claude Puel et les podiums

Claude Puel manager général à partir de 2008

Pour remplacer Alain Perrin, Jean-Michel Aulas parvient à recruter Claude Puel[48], qu'il avait convoité à plusieurs reprises les années précédentes[49]. Malgré le titre honorifique de champion d'automne lors saison 2008-2009, Lyon est défait en Ligue des champions par le futur vainqueur, le FC Barcelone et ne parvient pas à suivre le rythme de Bordeaux en championnat, qui le dépasse. Pour la première fois depuis 2000, Lyon n'obtient aucun trophée[50], excepté le titre de la section féminine[51]. À la fin de la saison, Juninho quitte le club et Karim Benzema est transféré au Real Madrid contre la somme de 35 millions d'euros[52] et Lyon dépense plus de 70 millions d'euros[53] pour recruter Lisandro Lopez, Aly Cissokho, Michel Bastos et Bafetimbi Gomis, avec l'objectif de reconquérir le titre lors de la saison suivante. En championnat, plusieurs faux pas placent Lyon loin derrière le leader bordelais[54], à treize points lors de la trêve hivernale[55], mais lors de la seconde partie de la saison, le collectif lyonnais recouvre sa pleine capacité en éliminant le Real Madrid[56] puis les Girondins de Bordeaux de la Ligue des champions. La première demi-finale de la compétition de l'histoire lyonnaise se joue contre le Bayern Munich, mais deux défaites lors des deux rencontres sonnent la fin de leur parcours[57]. Cependant, les Lyonnais obtiennent la seconde place lors de la dernière journée[58] qui leur permet de participer pour la onzième fois consécutive à la Ligue des champions. Il s'agit de la deuxième saison consécutive sans trophée pour l'équipe masculine.

Pour la saison 2010-2011, Lyon compte plusieurs départs et seul Jimmy Briand est recruté. Après un début de saison difficile, Lyon dépense 22 millions d'euros pour recruter Yoann Gourcuff. Malgré ces arrivées, la situation ne s'arrange pas, Lyon perd à Bordeaux, puis son premier derby contre Saint-Étienne à domicile depuis 1994, et se retrouve dix-huitième après sept journées à onze points du leader. La question du maintien de Claude Puel, rejeté par une partie importante des supporters[59] et dont les contacts avec Bernard Lacombe sont difficiles[60],[61], finit par être posée, mais Jean-Michel Aulas décide finalement de le garder en poste. À la mi-novembre après six matches sans défaite, Lyon remonte au classement pour se placer à la huitième place à trois points du leader Brest[62]. Environ un mois plus tard, les Lyonnais remontent sur le podium de la Ligue 1 grâce à un dixième match sans défaite. Au retour de la trêve hivernale les lyonnais s'imposent par trois buts à zéro à domicile face au FC Lorient, ajoutant à leur série un treizième match sans défaite en championnat. L'OL pointe alors à un point du leader, Lille.

Le premier blason de l'Olympique lyonnais est créé en 1950, lors de la fondation du club. Les couleurs rouge et bleu sont proposées par le chirurgien Marcel Trillat[a 3]. Le blason est directement inspiré du blason de la ville de Lyon[63] qui porte « de gueules au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[64] », c'est-à-dire un blason dont la partie inférieure est de couleur rouge et recouverte d'un lion avec une partie supérieure de couleur bleue et recouverte de trois fleurs de lys. Celui de l'Olympique lyonnais conserve la même caractéristique inférieure mais en remplaçant les lys par la mention OL dans la partie supérieure. Ce logo apparaît sur la partie centrale du torse des premiers maillots[65]. Il est conservé pendant les dix premières années d'existence avant d'être remplacé après les années 1960.

À partir de 1970, le blason devient plus complexe avec une succession de bandes blanche, bleue et blanche sur le flanc droit ; le reste est de couleur rouge avec pour motif un ballon de football surmonté du lion caractéristique de la ville de Lyon. Les lettres OL se trouvent à gauche du lion et entrelacées. Ce motif avec un lion faisait face aux lettres OL est conservé sur le logo de 1961 et jusqu'en 1989.

Après l'arrivée de Jean-Michel Aulas en 1987, l'étude d'un nouvel emblème a été lancé. Celui-ci apparaît sur les maillots en 1989 et ne représente plus les blasons d'origine. Son graphisme est plus dynamique et moderne. Il se caractérise par les lettres OL en capital avec une ombre portée sur la droite. Deux liserés en forme de « V » sont incrustés dans les lettres. Le liseré supérieur est de couleur rouge, et le second de couleur bleu. Ce logo sera utilisé par l'Olympique lyonnais jusqu'en 1996.

L'année 1996 marque une nouvelle évolution dans le graphisme de l'emblème de l'Olympique lyonnais. Celui-ci retrouve une forme de blason avec chef, c'est-à-dire une bande supérieure horizontale. Celle-ci est de couleur rouge avec en fond et sur deux lignes la mention « Olympique lyonnais » en lettres capitales de couleur or. La partie inférieure teinte en bleue est superposée des lettres OL bordées d'un liséré or et de fond blanc. Le lion caractéristique de la ville de Lyon est inséré dans la lettre O en couleur or. Une petite évolution à ce blason a été effectuée en 2006. Elle concerne la mention « Olympique lyonnais » de la partie supérieure. La couleur or est remplacée par des caractères blancs.

Couleurs

L'évolution du style de maillot

De 1955 à 1961

De 1961 à 1967

De 1971 à 1976
et de 2003 à 2009

De 1976 à 1978
et de 1980 à 1990

De 1978 à 1979

De 1998 à 2001

Historiquement, la couleur des maillots domiciles de l'Olympique lyonnais est le blanc. Les premières années et jusqu'en 1961 le maillot blanc est recouvert d'un liseré en forme de « V » formé de deux bandes rouge et bleue[66]. Le short est de couleur bleue et la place de l'écusson rouge sur le maillot est soit juste en dessous du col, soit sur le côté gauche de la poitrine.

Un premier changement dans le style de maillot est opéré en 1961 avec le remplacement des liserés en forme de « V » par deux bandes de couleur bleue et rouge placées horizontalement au niveau du ventre[67]. Le short conserve sa couleur bleue jusqu'en 1964 où il est remplacé par du blanc et cela jusqu'en 1967. Le maillot avec bandes rouge et bleue est abandonné pendant les saisons 1967-1968 et 1969-1979 pour laisser place à un maillot blanc associé avec un short bleu. Entre ces deux dates, le maillot avec bande horizontale bleue et rouge et short bleu est réutilisé[68], puis associé à un short blanc entre 1970 et 1971.

À partir de 1971, une nouvelle version du maillot apparaît. Elle se compose d'un maillot blanc habituel avec deux fines bandes verticales de couleur rouge et bleu[69] placée sur la partie gauche du maillot. La bande bleue est dans un premier temps celle de droite jusqu'en 1974, puis les couleurs sont inversées jusqu'en 1976.

Après 1976, un changement radical est opéré sur la tunique du club lyonnais. La couleur blanche est remplacée par un ensemble maillot et short entièrement rouge et dépourvu de blason[70] pendant les deux saisons entre 1976 et 1978 puis ce rouge est complété de plusieurs bandes verticales bleues les deux saisons suivantes. Le maillot rouge unis est de nouveau remis en place à partir de 1980[71] et jusqu'en 1990 avec quelques variantes, notamment en 1985 où le haut du maillot et les manches ont une couleur blanche puis en 1989 avec une bande de couleur bleue en forme de « V » sur la partie haute du maillot.

La couleur originelle blanche est remise au goût du jour après 1990[72]. Cette année là, les liserés du style années 1950 sont remis en place. Les cinq années suivantes proposent des maillots plus bariolés avec couleur dominante blanche. Puis à partir de 1996, les bandes verticales rouge et bleue sont remises en place. Celles-ci sont placées sur le côté gauche du maillot jusqu'en 1998 avant de passer au modèle avec deux larges bandes verticales placées au milieu du maillot jusqu'en 2001. L'année suivante, l'équipe porte un maillot uniquement blanc[73]. Le reste des années 2000 permet une alternance des tuniques à bandes verticales soit centrales, soit sur latérales[74]. En 2009, l'Olympique lyonnais opte à nouveau pour un maillot à bandes horizontales, mais de manière inversée par rapport aux années 1960 puisque la bande rouge est sur la partie supérieure.

Palmarès et distinctions

Le palmarès des Lyonnais s'oriente essentiellement sur les sept victoires consécutives en championnat national au début des années 2000. Seuls trois clubs ont bénéficié de plus de sacres : il s'agit de l'AS Saint-Étienne avec dix titres de champion de France professionnel puis Marseille avec neuf titres et le FC Nantes avec huit titres[75]. La Coupe de France a été remportée quatre fois par le club. Les trois premières dans les années 1960 et 1970 puis la dernière en 2008, pour le premier doublé coupe-championnat des Rhodaniens. Enfin, une Coupe de la Ligue en 2001 complète la liste des compétitions principales[75]. L'Olympique lyonnais termine premier de la zone Sud du Championnat de France de football 1944-1945. Cette victoire étant acquise dans un « championnat de guerre », elle ne fait pas partie du palmarès officiel du club[note 7]. Le palmarès de l'OL comporte aussi des victoires dans des trophées saisonniers. Le club remporte ainsi la Peace Cup 2007 et est finaliste en 2003 et 2005.

Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique lyonnais dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Lyonnais ont participé systématiquement à la Ligue des champions de l'UEFA depuis 1999, atteignant assez régulièrement au moins le stade des huitièmes de finale. De plus, ils participent régulièrement à une compétition européenne depuis 1995.

Palmarès de l'équipe première de l'Olympique lyonnais
Compétitions nationales Compétitions internationales
Compétitions régionales
Distinctions et trophées divers
Palmarès des autres équipes de l'Olympique lyonnais
Équipes réserves Équipes de jeunes
  • Olympique Lyonnais 3
    • Championnat de Division d'Honneur
      • Vainqueur (1) - 2002
Équipe féminine
  • L'équipe féminine réserve remporte le championnat de France de football féminin de Division 3 2009-2010.

Pré-formation

  • Coupe de France minimes :
    • Vainqueur (1) : 1967
  • Coupe nationale poussins :
  • Coupe nationale benjamins :

Records

Joueurs Matchs joués
 Drapeau de la France Serge Chiesa 541[76]
 Drapeau de la France Grégory Coupet 518
 Drapeau de la France Fleury Di Nallo 489
 Drapeau de la France Sidney Govou 412[77]
 Drapeau de la France Aimé Mignot 400
 Drapeau du Brésil Juninho 344[78]
 Drapeau de l'Argentine Ángel Rambert 316
Joueurs Buts
 Drapeau de la France Fleury Di Nallo 182
 Drapeau de la France Bernard Lacombe  133
 Drapeau de la France Serge Chiesa 119[76]
 Drapeau du Brésil Juninho 100[78]
 Drapeau du Brésil Sonny Anderson 91
 Drapeau de l'Argentine Nestor Combin 78
 Drapeau de la France Sidney Govou 77[77]

L'Olympique lyonnais est durant la plus grande partie de son histoire un club de milieu de tableau, sans performance exceptionnelle, jusqu'aux années 2000, où sa domination du football français lui permet de s'attaquer à nombre de records.

Sur le plan national, le club est le seul à avoir remporté sept titres consécutifs (entre 2002 et 2008[79]). Ce nombre de victoires consécutives est rare dans les grands championnats[note 1]. Mais d'autres performances découlent de cette domination : lors de la saison 2005-2006, l'Olympique lyonnais termine le championnat avec 84 points[80] et constitue une performance inédite depuis l'instauration de la victoire à trois points. La saison suivante, le club termine la saison avec 81 points, mais une avance de 17 points sur son dauphin Marseille[81] et un score de 50 points à mi-championnat[82] qui n'avait jamais été établi depuis la règle de la victoire valant trois points. Enfin, soixante-quatorze buts ont été marqués par les Lyonnais pendant la saison 2007-2008[83]. Le record du nombre de victoires en matchs joués à l'extérieur détenu jusqu'alors par AS Saint-Étienne lors de la saison 1969-1970 et l'Olympique de Marseille lors des saisons 1971-1972 et 2008-2009 avec douze victoires a été égalé par le club lors des exercices 2005-2006 et 2006-2007. La meilleure affluence sur un match a été battue lors d'une rencontre entre Lille OSC et l'OL, lors de la 27e journée de la saison 2008-2009 jouée au Stade de France, 78 056 spectateurs avaient fait le déplacement[84]. Trois joueurs ont participé aux sept titres de l'Olympique lyonnais pendant les années 2000, entre 2002 et 2008, cela en fait les joueurs les plus titrés consécutivement. Il s'agit de Grégory Coupet, Juninho et Sidney Govou.

Sur le plan européen, l'Olympique lyonnais a réussi à obtenir le deuxième plus gros score de la Ligue des champions, en battant, en 2005, le Werder de Brême sur le score de 7 buts à 2 en huitième de finale de la compétition[85].

Personnalités historiques du club

Joueurs emblématiques

Depuis sa création, plusieurs joueurs ont marqué l'histoire de l'Olympique lyonnais[86]. Certains d'entre eux de renommée internationale ont été formés par le club, d'autres recrutés dans le monde entier ont largement contribué à écrire l'histoire du club.

L'Olympique lyonnais est formé en 1950 et Camille Ninel, originaire de Fort-de-France, est l'un des pionniers de ce club fraîchement formé. Il joue au poste de milieu de terrain et passe dix ans de sa carrière dans l'équipe. L'année suivante, André Lerond arrive en tant que défenseur et reste huit années avant de rejoindre le Stade français. L'Algérien Abdelhamid Kermali est l'un des premiers attaquants de l'Olympique lyonnais, il est recruté en 1951. Aimé Mignot effectue toute sa carrière professionnelle au sein du club[87]. Il arrive entre Rhône et Saône à l'âge de 23 ans, en 1955, pour effectuer onze saisons en tant que défenseur. Son seul but marqué est en quart de finale aller de la Coupe des Coupes. Il est ensuite devenu entraîneur du club, de 1968 à 1976.

Raymond Domenech, ancien joueur et entraineur de l'OL

Le meilleur buteur de l'histoire de l'Olympique lyonnais est Fleury Di Nallo[88]. Avec 222 buts entre 1960 et 1974 dont 182 en championnat[89], cet attaquant a conquis les trois premières Coupe de France avec Lyon en 1964, 1967 et 1973. Il joue 489 matchs officiels avant d'être transféré au Red Star en 1973. Deux joueurs de renom sont arrivés à Lyon en 1969. Il s'agit de Bernard Lacombe alors qu'il a seulement dix-sept ans[90]. Serge Chiesa est quant à lui le joueur le plus capé de l'Olympique lyonnais. Il a à son compteur 541 matchs officiels dont 477 en championnat[91]. Il arrive au club le 25 avril 1969 en provenance de l'AS Montferrand en CFA. L'année suivante, Raymond Domenech, natif de Lyon, signe un contrat professionnel. Sa caractéristique de joueur viril et violent[92] en font un élément essentiel de la défense lyonnaise. Il joue par ailleurs 270 matchs lors de ses six saisons passées au club.

Alain Caveglia, natif de Vénissieux dans la banlieue lyonnaise, ne joue à l'OL qu'après l'âge de vingt huit ans en 1996. C'est un buteur agile[93] qui marque 54 buts en championnat en 127 rencontres. Cela lui permet d'obtenir le surnom de « Cavegoal ». Mais l'arrivée de Sonny Anderson lui barre la route et le contraint à quitter le club en 2000. Formé dans le club voisin de l'AS Saint-Étienne, Grégory Coupet est transféré à l'Olympique lyonnais en 1997. Dès son arrivé au club, il est entraîné par Joël Bats et s'impose dans la cage lyonnaise. Il joue cinq cent dix-huit matchs et remporte tous les trophées conquis par le club entre 2001 et 2008, soit une Coupe de la Ligue, une Coupe de France et sept titres consécutifs de Champion de France[94]. Sonny Anderson est recruté par Jean-Michel Aulas en 1999. Il évolue alors au FC Barcelone, club dans lequel il ne parvient pas à s'imposer. Le montant du transfert est évalué à 120 millions de francs[95],[note 9]. Il est le premier grand attaquant ayant permis la montée en puissance du club au début des années 2000. Ce joueur a remporté par deux fois en 2000 et 2001 le classement du meilleur buteur du championnat de France puis la Coupe de la Ligue en 2001 et deux titres de Champion de France en 2002 et 2003 avant de quitter le club avec quatre-vingt onze buts marqués en cent cinquante quatre matchs[30].

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Juninho Pernambucano lors d'un entraînement

Cláudio Caçapa[96] et Edmilson[97] sont deux autres joueurs de la génération brésilienne de l'Olympique lyonnais. Ils sont recrutés en 2000 et passent respectivement sept et quatre années sous le maillot lyonnais. Leur carrure leur permet de s'imposer en défense centrale et de jouer respectivement 154 matchs dont sept buts et 140 matchs dont quatre buts. Cette même année 2000, le Camerounais Marc-Vivien Foé arrive au club. Son destin tragique lui fait perdre la vie sur la pelouse du stade de Gerland lors de la Coupe des Confédérations 2003[98]. A la fin de l'exercice 2000-2001, Lyon remporte la Coupe de la Ligue, premier trophée d'une longue série acquis grâce à un but du suisse Patrick Müller, arrivé en début de championnat, et qui a disputé plus de 150 matchs sous le maillot de l'OL, parfois en tant que capitaine. En 2001, Marcelo est recruteur spécialisé dans le secteur du Brésil pour l'Olympique lyonnais. Il supervise alors un joueur du RC Vasco de Gama à Rio de Janeiro. Il s'agit de l'international brésilien Juninho Pernambucano[99]. Meneur de jeu et efficace sur les coups-francs, il devient un élément essentiel du dispositif lyonnais. Il a notamment marqué cent buts dont quarante-quatre sur coups-francs en 344 matchs. Il fait partie de la génération ayant remporté la Coupe de la Ligue en 2001, les sept titres consécutifs de Champion de France et la Coupe de France. Mahamadou Diarra[100] et Michael Essien respectivement recruté en 2002 et 2003 sont des milieux de terrain athlétiques. Ils ont permis au club ses années de gloire au milieu des années 2000, mais l'attrait des grands clubs européens pour leur qualité physique aura contraint l'Olympique lyonnais de s'en séparer[101]. Karim Benzema est un autre joueur à avoir été formé à Lyon. Il entre au centre de formation du club en 1996 et signe son premier contrat professionnel en 2004[102]. Il se révèle au niveau international en développant ses qualités de buteur au sein de l'attaque lyonnaise. Il obtient ensuite ses premières sélections en Équipe de France en 2007 puis est transféré au Real Madrid en 2009 pour 35 millions d'euros[103].

Entraîneurs

De la saison 1950-1951 à la saison 2009-2010, vingt-quatre entraîneurs se succèdent à la tête de l'Olympique lyonnais[45]. Ils occupent leur fonction en moyenne pendant deux ans et demi. L'entraîneur le plus titré est Paul Le Guen qui remporte trois titres de champion de France entre 2003 et 2005 lors des ses trois saisons au club. Viennent ensuite Gérard Houllier avec deux titres en 2006 et 2007, Jacques Santini avec un titre en 2001 et une Coupe de la Ligue en 2000 et Alain Perrin, le premier entraîneur Lyonnais à remporter un doublé Coupe de France-Championnat en 2008.

Liste des entraîneurs de l'Olympique lyonnais
# Période Nom
1 1950–déc. 1954 Oscar Heisserer
2 déc. 1954–1955 Julien Darui
3 1955–1959 Lucien Troupel
4 1959–1961 Gabriel Robert
5 1961–1962 Manuel Fernandez
6 1962–1966 Lucien Jasseron
7 1966–1968 Louis Hon
8 1968–fév. 1976 Aimé Mignot
9 fév. 1976–1980 Aimé Jacquet
10 1980–nov. 1981 Jean-Pierre Destrumelle
11 nov. 1981–fév. 1982 Vladimir Kovačević
12 fév. 1982–1984 Robert Herbin
13 1984–oct. 1987 Robert Nouzaret
14 oct. 1987–mars 1988 Denis Papas
15 mars 1988–1988 Marcel Leborgne
16 1988–1993 Raymond Domenech
17 1993– 1995 Jean Tigana
18 1995–oct. 1996 Guy Stéphan
19 oct. 1996–2000 Bernard Lacombe
20 2000–2002 Jacques Santini
21 2002–2005 Paul Le Guen
22 2005–2007 Gérard Houllier
23 2007–2008 Alain Perrin
24 depuis 2008 Claude Puel

Oscar Heisserer est le premier entraîneur nommé en 1950. Il était préalablement en poste au Lyon olympique universitaire depuis 1949[a 3]. Il permet à l'OL de remonter en première division en remportant le titre de Championnat de France de division 2 en 1951[104]. Mais le club ayant des difficultés à s'imposer, Oscar Heisserer alors âgé de trente-huit ans décide de jouer un match[a 5]. Il marque un but contre le Football Club de Sète 34 et permet à son équipe de s'imposer. Malgré cela, le club retombe en seconde division, et Oscar Heisserer ne fait plus l'unanimité. Le capitaine olympien, André Lerond, accorde une interview dans le journal L'Équipe dans lequel il émet des critiques ayant pour conséquence la démission de l'entraîneur le 24 décembre 1954[b 7]. Julien Darui devient le second entraîneur de l'Olympique lyonnais en signant un contrat de six mois[a 6]. Mais les résultats sont jugés trop insuffisant et le contrat n'est pas renouvelé. Lucien Troupel le remplace dès le début de la saison 1955 pour rester quatre saisons. Gabriel Robert, en 1959 et 1960, puis Manuel Fernandez en 1961 n'offrent pas de bons résultats à l'OL puisqu'ils ne permettent que des classements entre la quinzième et la seizième place.

En 1962, l'Olympique lyonnais n'a toujours pas gagné de titre au plus haut niveau français et a vu passer trois entraîneurs différents en quatre saisons. Lucien Jasseron est nommé à l'inter-saison[a 7]. Il permet au club d'atteindre la première finale de Coupe de France de son histoire cette même année avant de la remporter l'année suivante. Mais les résultats se dégradent les années suivantes, et il est remercié à la fin de la saison 1965-1966 ponctué par un seizième place en championnat. L'entraîneur du Real Saragosse, Louis Hon, est appelé en remplacement, et permet dès son arrivée de remporter la seconde Coupe de France pour l'OL. Malgré ce succès, et comme pour les entraîneurs précédents, les résultats en championnat ne sont pas à la hauteur et Louis Hon est contraint de quitter le club.

Il est décidé qu'un ancien joueur du club, Aimé Mignot[105], soit désigné pour prendre en main l'équipe. Il s'agit d'un habitué du club qui a joué plus de quatre-cent matchs sous le maillot de l'OL entre 1955 et 1966, et qui effectue en 1968 une reconversion en tant qu'entraîneur. Lors de sa fonction, il permet à Bernard Lacombe, futur entraîneur, d'effectuer ses premiers matchs sous le maillot lyonnais[105] en 1969. Les débuts sont difficiles pour son équipe, mais elle parvient à obtenir une place de finaliste en Coupe de France en 1971, une victoire en 1973, et des places dans les cinq premiers du championnats entre 1971 et 1975. L'année suivante, les mauvais résultats provoquent le départ d'Aimé Mignot au mois de février. Il est remplacé par Aimé Jacquet qui parvient à sauver le club de la relégation en championnat et obtient une place de finaliste en Coupe de France. Il quitte le club en 1980 pour rejoindre les Girondins de Bordeaux. Le club entre alors dans une période où les entraîneurs se succèdent rapidement. Jean-Pierre Destrumelle, entre 1980 et novembre 1981, Vladimir Kovačević jusqu'en février 1982, Robert Herbin jusqu'en 1984, puis Robert Nouzaret jusqu'en octobre 1987[a 8], Denis Papas jusqu'en mars 1988 et Marcel Leborgne jusqu'en juin 1988 sont placés à la tête d'un club qui est rétrogradé en seconde division en 1983 sans parvenir à réintégrer l'élite.

L'année 1988 marque une nouvelle ère dans l'histoire de l'OL[a 9]. Jean-Michel Aulas, fraichement installé à la présidence du club, nomme Raymond Domenech, un ancien joueur du club, au poste d'entraîneur[a 9]. Il impose alors de nouvelles méthodes avec des stages et des séances d'entraînement portés sur l'endurance et le développement musculaire[a 10]. Mais n'ayant que trente-six ans, il marque son autorité en annonçant : « Parlons enfin football à Lyon. Le premier qui critique l'autre, le copain, le dirigeant ou le club, je le vire ! »[a 9] en référence au malaise interne des années précédentes[a 11]. L'Olympique lyonnais obtient le titre de championnat de France de deuxième division et la montée en première division dès la première année de fonction de Raymond Domenech. Il est remplacé par Jean Tigana en 1993 sans qu'aucun autre titre ne soit remporté. Ce dernier conserve son poste deux saisons et termine vice-champion de France en 1995. Guy Stéphan alors entraîneur adjoint depuis 1992 est nommé à la tête de l'équipe, mais est rapidement licencié par Jean-Michel Aulas en octobre 1997[106] pour être remplacé par Bernard Lacombe et José Broissart. Le duo est maintenu pendant trois ans, jusqu'à la fin de la saison 1999-2000 et réussit à placer l'équipe sur le podium du championnat à deux reprises.

À partir de la saison 2000-2001, Bernard Lacombe devient conseiller du président Jean-Michel Aulas, et Jacques Santini est nommé entraîneur. Il permet à l'Olympique lyonnais de remporter une Coupe de la ligue en 2001 et son premier titre de champion de France en 2002. Il ne renouvelle pas son contrat et est donc remplacé par Paul Le Guen qui en restant trois saisons au club remporte trois titres de champion. Gérard Houllier lui succède en 2005 et remporte deux titres de champion, ainsi qu'une place de finaliste de la Coupe de la ligue en 2007. Malgré ces résultats, il entretient des rapports difficiles avec ses joueurs et son staff qui ne lui permettent pas de renouveler son contrat[a 12]. Il est remplacé par Alain Perrin qui ne reste qu'une saison, à cause de difficultés avec l'encadrement, mais qui permet au club de remporter le premier doublé coupe-championnat de son histoire. Ce dernier est licencié malgré sa dernière année de contrat à honorer[107] et est remplacé par Claude Puel qui est nommé, en 2008, manager général lui procurant un champ d'action plus élargi que celui de ses prédécesseurs[108].

Présidents

Liste des présidents de l'Olympique lyonnais
# Période Nom
1 1950–1959 Armand Groslevin
2 1959–1965 Ferdinand Maillet
3 1965–1977 Édouard Rochet
4 1977–1981 Roger Michaux
5 janv. 1981–mai 1982 Jean Perrot
6 mai 1982–janv. 1983 Raymond Ravet
7 janv. 1983–juin 1987 Charles Mighirian
8 depuis 1987 Jean-Michel Aulas

Huit présidents se succèdent à la présidence[109] de l'Olympique lyonnais depuis la création du club en 1950. Le premier en date est Armand Groslevin[c 1] jusqu'en 1959. Il est à l'origine de la création du club, et de la conservation de Oscar Heisserer au poste d'entraîneur. Armand Groslevin parvient à élever son club au niveau européen lors de sa dernière année de fonction dans la Coupe des villes de foires, mais il cède sa place à Ferdinand Maillet[110]. La présidence dure six années et permet à l'OL de gagner sa première coupe de France. Un autre créateur de l'Olympique lyonnais devient président en 1965, il s'agit d'Édouard Rochet[111], un professeur de la faculté de médecine de Lyon. Mais les difficultés financières du club l'obligent à vendre une partie de l'effectif et, en compagnie de ses assistants Pierre Forest et Gérard Nicol, à quitter la direction. En 1977, Roger Michaux[112] prend la succession des douze années de présidence d'Édouard Rochet. Il a pour objectif le redressement financier du club et Jean Perrot, comme le souhaite la mairie, est nommé dans le comité de gestion. La vente de joueurs cadres comme Raymond Domenech et Bernard Lacombe est effectuée. Mais cela ne suffit pas, et malgré une bonne saison sportive en 1980-1981, Roger Michaux doit laisser sa place en cours de saison. En effet, le 9 janvier 1981, une assemblée générale exceptionnelle[113] le place en minorité, et le contraint à démissionner. Jean Perrot, son ancien président délégué, prend sa place. Il fait transformer un bâtiment en centre de formation, centre médical et salle de musculation et projette aussi la création d’un nouveau stade. Mais début mai 1982, trois membres du comité de gestion démissionnent et de nouvelles élections doivent avoir lieu. Jean Perrot démissionne le 9 mai 1982. Deux jours plus tard ont lieu de nouvelles élections[114], qui nomme Raymond Ravet, un membre du Conseil d’administration depuis 1954. Mais il démissionne à son tour moins d'un an plus tard, le 5 janvier 1983.

Une assemblée générale exceptionnelle a lieu le 13 janvier 1983[115], elle place Charles Mighirian, un ancien membre du comité directeur du Nîmes Olympique, à la tête de l'Olympique lyonnais. Ses premières actions ont pour but la négociation du départ de Fleury Di Nallo alors directeur sportif, et le limogeage de l'entraîneur Vladimir Kovačević. Robert Herbin le remplace mais ne peut empêcher la relégation du club en deuxième division. Sous la menace d'un dépôt de bilan, Serge Chiesa est libéré de son contrat pour alléger les comptes du club. Or les résultats n'étant toujours pas à la hauteur des ambitions du club, Robert Nouzaret devient le nouvel entraîneur à partir de 1984. Mais le club ne parvient toujours pas à monter en première division et Charles Mighirian envisage de se retirer de la présidence. C'est en mars 1987 qu'un nouveau membre est élu au comité de gestion du club. Il s'agit d'un industriel lyonnais, Jean-Michel Aulas. Des discussions ont lieu entre les deux hommes, et Charles Mighirian décide de lui laisser sa place, pensant que Jean-Michel Aulas pourrait permettre au club de progresser.

Le premier objectif de Jean-Michel Aulas est le retour du club en première division[26], il est réalisé dès 1989[24]. C'est à cette période qu'il annonce aux médias son ambition de jouer la coupe d'Europe d'ici trois ans[26]. Mais le tournant de la présidence de Jean-Michel Aulas est le recrutement de l'attaquant Sonny Anderson en juin 1999 pour un montant record d'environ 18 millions d'euros. Les deux années suivantes, ce dernier termine meilleur buteur du championnat de France et permet de remporter la Coupe de la Ligue en 2001 et deux titres de Champion de France en 2002 et 2003[30]. Mais c'est au total sept titres consécutifs qui seront remportés par le club entre 2002 et 2008. Outre le plan sportif, à son arrivée, Jean-Michel Aulas a pris en main un club pourvu d'un déficit de plus d'un million d'euros, pour un budget de 2,29 millions d'euros[26]. Seize années plus tard, le budget du club franchit la barre des cent millions d'euros.

Structures du club

Stade

Stade de Gerland

Stade de Gerland

Le stade occupé par l'Olympique lyonnais depuis que le club existe en 1950 est le stade de Gerland[116]. Il est inauguré en mai 1926 et son architecte, Tony Garnier le crée pour être un stade omnisports[2]. Plusieurs aménagements ont lieu au cours de son histoire. Le stade est rénové en 1984 à l'occasion de l'Euro de football, ainsi qu'en 1998 à l'occasion de la coupe du monde de football[116] pour ne conserver que son terrain de football.

Ce stade est la propriété de la ville de Lyon[116]. Il dispose de quatre tribunes distinctes et de vingt-huit loges permettant la venue des partenaires et des invités[116]. Avec une capacité déclarée de 41 842 places[2], il ne permet d'accueillir que 40 494 spectateurs[116] lors des matchs de football, une partie des tribunes devant être fermée pour séparer les supporters visiteurs.

Projet du grand stade

Un projet de construction d'un grand stade, initialement appelé « OL Land », a été dévoilé en 2007[117] par le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas. Celui-ci est destiné à remplacer le stade de Gerland, propriété de la ville de Lyon[116], par un nouveau stade privé d'une capacité prévue de 60 000 places[118], associé à un complexe commercial accueillant un musée, un centre de sport, un centre de fitness, une piscine, un centre commercial, le centre d'entraînement et un petit parking[119]. L'inauguration du stade est prévue pour décembre 2013[120] sur la commune de Décines dans l'est lyonnais et pour un montant de 450 millions d'euros[120]. L'OL a déposé la demande de permis de construire en mairie de Décines le 18 janvier 2011 et le stade se nommerait stade des Lumières[121].

Or, l'implantation dans la commune de Décines est soumise à controverse puisque des associations de riverains ont mis en avant[122] plusieurs points jugés problématiques comme les nuisances sonores lors des matchs, et les problèmes de desserte des transports en commun lors de l'afflux massif de supporters.

Centre d'entraînement Tola Vologe

Comme la plupart des installations du club, le centre d'entraînement de l'Olympique lyonnais, appelé centre Tola Vologe, est situé dans le quartier de Gerland à proximité du stade[123]. Le site regroupe les lieux d'entraînements du groupe professionnel, le siège du club mais également le centre de formation pour les jeunes. Le site composé de plusieurs terrains de football propose également dans ses bâtiments des salles de sport pour la musculation ou les soins de kinésithérapie.

Le nom du site a été donné en hommage à Anatole Vologe dit Tola[124], un sportif lyonnais né en Russie et abattu par la Gestapo à Lyon en 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale.

Sièges

Le siège de l'Olympique lyonnais se trouve à proximité du stade de Gerland dans le septième arrondissement de Lyon. Il est situé au 350 de l'Avenue Jean-Jaurès[125] dans un bâtiment de deux étages accolé au centre d'entraînement du club.

Boutiques officielles

Boutique et billetterie de l'Olympique lyonnais

L'Olympique lyonnais dispose de trois boutiques officielles dans l'agglomération lyonnaise[126]. La principale, d'une surface de 300 mètres carrés, est située dans le quartier de Gerland à proximité du stade. Elle est dotée de bureaux pour la direction au premier étage et d'une billetterie. La seconde est située en Presqu'île dans le centre de Lyon et dispose également d'une billetterie. La dernière est installée dans un terminal de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[126].

Le club a également créé des lieux de restauration[127] dans trois endroits de l'agglomération. Le premier se trouve à Vaulx-en-Velin dans le quartier du Carré de soie, le second dans le quartier de Vaise et le troisième à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[127].

OL Fondation

Le club a créé une structure en partenariat avec plusieurs soutiens majeurs pour soutenir et développer une politique de mécénat dans quatre domaines particuliers : l’insertion par le sport, l’éducation, l’aide aux personnes malades ou hospitalisées et le soutien au sport amateur. Cette fondation a comme membres fondateurs l'OL, Accor, Cegid Group, Pathé et Providis Logistique.

Elle soutient des associations qui œuvrent dans les champs d'actions prévus[128]. Elle organise aussi des opérations de promotion ponctuelles, comme le soutien de la deuxième nuit Solidaire pour le logement aux côtés d’Emmaüs[129], au moyen d'un maillot portant la mention de l'opération.

Partenariat

L'Olympique lyonnais dispose de conventions signées avec des clubs de football à l'étranger. Elle consiste à mettre en place un partenariat dans les domaines de la formation des jeunes joueurs, de l’échange de savoir-faire, de collaboration technique et professionnelle[130]. Les clubs de Yokohama F. Marinos[131] au Japon et le Club africain[132] en Tunisie sont signataires.

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

L'Olympique lyonnais est depuis son origine une association titulaire d'un numéro d'affiliation à la Fédération française de football[133] mais également une société composée d'un président unique. Cette dernière a le statut de société anonyme sportive professionnelle[125] et gère le groupe professionnel ainsi que le merchandising. La holding OL Groupe est par ailleurs introduite en bourse.

Sur le plan international, le club était notamment membre du G14 qui était une organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, avant sa dissolution en janvier 2008. Jean-Michel Aulas en fut son président[134]. Le club est désormais membre de l'Association européenne des clubs qui représente les intérêts des clubs de football en Europe[135].

Direction du club

Siège de l'Olympique lyonnais

L'Olympique lyonnais est dirigé par son président Jean-Michel Aulas en poste depuis 1987[136]. L'organisation du club a connu un véritable changement depuis l'arrivée de ce dernier. En 1987, seul quatre administratifs sont salariés, dont un à mi-temps, puis dans les années 2000, plus de cent administratifs sont employés[26]. Le président est épaulé par un conseiller, Bernard Lacombe, qui occupe successivement diverses fonctions au sein du club, en commençant par sa carrière de footballeur puis sa reconversion en tant qu'entraîneur. Jacques Matagrin est directeur de l'association. D'autres personnes sont en poste comme directeurs adjoints. Il s'agit de Marino Faccioli chargé du domaine sportif, Thierry Sauvage à la gestion et Olivier Blanc pour la communication. Olivier Bernardeau est en charge de la branche commerciale de l'Olympique lyonnais, Didier Kermarec est directeur marketing, tandis que la gestion de la sécurité est assurée par Annie Saladin[136].

Budget du club

Le budget de l'Olympique lyonnais est le plus élevé des clubs de football français[137],[138],[139]. Il est en constante augmentation depuis le début de la présidence de Jean-Michel Aulas où 2,29 millions d'euros[26] étaient disponibles en 1987. Pendant les années 2000, et l'accumulation des titres, celui-ci a considérablement augmenté avec un montant de 90 millions d'euros en 2004[138] puis plus de 120 millions d'euros après 2007[137].

Le club dépend de la holding OL Groupe. Celle-ci est cotée en bourse et possède un résultat net régulièrement positif. Celui de la saison 2007-2008 s'élève à 19,9 millions d'euros puis 5,7 millions d'euros pour la saison suivante[140]. Un peu moins de la moitié des revenus du club sont issus des droits télévisuels puisque 45 des 120 millions le sont[137]. La masse salariale représentant 70,6 millions d'euros soit 65 % de plus que celle de l'AS Monaco classée seconde[137]. Le bilan des transferts possède une valeur positive de 20,6 millions[137].

Sponsors

L'Olympique lyonnais etait lié avec l'équipementier Umbro depuis la saison 2002[141] pour un contrat initialement prévu pour cinq ans qui a été prolongé jusqu'en juin 2010 dont le montant versé est de plus de sept millions d'euros par saison[142]. Cependant, le , le club annonce avoir trouvé un accord avec l'équipementier qu'il possédait avant 2002, Adidas, pour un contrat courant sur dix saisons à compter de la saison 2010-2011[143]. Ce contrat est estimé entre 8 à 10 millions par an, soit le double du contrat précédent avec Umbro.

Depuis la saison 2009-2010, et la fin des contrats liant le club avec le groupe Accor et Renault Trucks, le nouveau sponsor maillot de l'Olympique lyonnais est le site de paris en ligne et bookmaker BetClic estimé à 7 millions annuels, cependant interdit sur le sol français car l'ouverture légale du marché des jeux d'argent en France est prévue pour le 1 juin 2010[144]. Jusqu'à cette date, le club est donc obligé de jouer avec des maillots vierges ou de faire des coups marketings comme lors du match opposant le Paris-Saint-Germain à l'Olympique lyonnais en octobre 2009 avec Toupargel[145], ou de faire la promotion de Kool Shen lors du match opposant l'Olympique lyonnais à Olympique de Marseille[146] en novembre 2009. Il est cependant autorisé à jouer avec son sponsor les matchs de Ligue des champions dans les pays dont la législation le permet[147]. En 2009, Lyon a engrangé 50 millions d'euros de revenus issus entre autres des sponsors, et des produits dérivés [148]. Entre les saisons 2004-2005 et 2009-2010, le Groupe APICIL fut un partenaire majeur de l'équipe lyonnaise[149]. Le 8 juin 2010, le club signe un contrat de sponsoring avec la compagnie d'assurance Groupama pour une durée de 3 ans, incluant la présence du nom du groupe inscrit sur le dos des maillots et des panneaux publicitaires dans le stade, pour un montant de 4,5 millions d'euros[150].

Lors des matches de Coupe de la Ligue, les sponsors Point P et Valmy sont imposés par la LFP[151], tandis ceux en Coupe de France, se jouent avec les sponsors SFR et Caisse d'Epargne, imposés par la FFF[152].

Introduction en bourse

Le 26 janvier 2007 le club a précisé les modalités de son introduction en bourse. L'action OL Groupe est proposée entre 21 et 24,40 euros dont la part pour les petits porteurs est de dix pour cent. Depuis le vendredi 8 février 2007 l'Olympique lyonnais est entré en bourse. L'action OL Groupe (code OLG) est définitivement proposée à 24 euros. Conformément à l'article 68 de la loi du 30 décembre 2006[153], l'ouverture du capital intègre un projet de nouveau stade détenu en propre par le club.

Près de deux ans après son entrée en bourse, l'action a perdu 65 % de sa valeur pour atteindre un minimum de 8,50 euros au 25 novembre 2008[154] quand le CAC 40 perdait 50 %. Depuis cette date, le cours s'est inversé pour remonter à 9,75 euros le 27 août 2009.

Effectif actuel

Effectif de l'Olympique lyonnais au 1er septembre 2010
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[155] Nom Date de naissance Sélection[156] Club précédent
1 G Drapeau de la France Lloris, HugoHugo Lloris 26/12/1986 (37 ans) Frankreich OGC Nice
30 G Drapeau de la France Vercoutre, RémyRémy Vercoutre 26/06/1980 (44 ans) France (16 ans) RC Strasbourg
45 G Drapeau de la France Gorgelin, MathieuMathieu Gorgelin 05/08/1990 (34 ans) - Formé au club
2 D Drapeau de la France Gassama, LamineLamine Gassama 20/10/1989 (34 ans) France espoirs Aubagne
3 D Drapeau du Brésil Cris, Cris Capitaine 03/06/1977 (47 ans) Brésil Cruzeiro EC
4 D Drapeau du Sénégal flèche vers la droite Diakhaté, PapePape Diakhaté 21/06/1984 (40 ans) Sénégal Dynamo Kiev
5 D Drapeau de la Croatie Lovren, DejanDejan Lovren 05/07/1989 (35 ans) Croatie Dinamo Zagreb
12 D Drapeau de la France Kolodziejczak, TimothéeTimothée Kolodziejczak 01/10/1991 (32 ans) France (19 ans) RC Lens
13 D Drapeau de la France Réveillère, AnthonyAnthony Réveillère 10/11/1979 (44 ans) Frankreich Valence CF
20 D Drapeau de la France Cissokho, AlyAly Cissokho 15/09/1987 (37 ans) Frankreich FC Porto
36 D Drapeau de la France Faure, SébastienSébastien Faure 03/01/1991 (33 ans) France (19 ans) Formé au club
6 M Drapeau de la Suède Källström, KimKim Källström 24/08/1982 (42 ans) Suède Stade rennais
8 M Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Pjanić, MiralemMiralem Pjanić 02/04/1990 (34 ans) Bosnie-Herzégovine FC Metz
10 M Drapeau du Brésil Ederson, Ederson 13/01/1986 (38 ans) Brésil OGC Nice
11 M Drapeau du Brésil Bastos, MichelMichel Bastos 02/08/1983 (41 ans) Brésil Lille OSC
19 M Drapeau de l'Argentine Delgado, CésarCésar Delgado 18/08/1981 (43 ans) Argentine CD Cruz Azul
21 M Drapeau de la France Gonalons, MaximeMaxime Gonalons 10/03/1989 (35 ans) France espoirs FC Villefranche
22 M Drapeau de la France Grenier, ClémentClément Grenier 07/01/1991 (33 ans) France (19 ans) FC Annonay
28 M Drapeau de la France Toulalan, JérémyJérémy Toulalan 10/09/1983 (41 ans) Frankreich FC Nantes
29 M Drapeau de la France Gourcuff, YoannYoann Gourcuff 11/07/1986 (38 ans) Frankreich Girondins de Bordeaux
7 A Drapeau de la France Briand, JimmyJimmy Briand 02/08/1985 (39 ans) Frankreich Stade rennais
9 A Drapeau de l'Argentine López, LisandroLisandro López 02/03/1983 (41 ans) Argentine FC Porto
15 A Drapeau de la France Novillo, HarryHarry Novillo 11/02/1992 (32 ans) France (19 ans) Formé au club
18 A Drapeau de la France Gomis, BafétimbiBafétimbi Gomis 06/08/1985 (39 ans) Frankreich AS Saint-Étienne
24 A Drapeau de la France Pied, JérémyJérémy Pied 23/02/1989 (35 ans) France espoirs FC Metz
38 A Drapeau de la France Lacazette, AlexandreAlexandre Lacazette 28/05/1991 (33 ans) France (19 ans) Formé au club
39 A Drapeau de la France Belfodil, IshakIshak Belfodil 12/01/1992 (32 ans) France (19 ans) Clermont Foot
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Emmanuel Orhant

Légende

Soutien et image

Supporters et affluence

Tribune des Bad Gones avant le match Lyon - Real Madrid en 2006

Le club compte plusieurs groupes de supporters au statut plus ou moins officiel[158]. Le plus important est celui des « Bad Gones » créé en 1987, et qui occupe le virage nord inférieur du stade de Gerland. L'Olympique lyonnais était alors un modeste club de D2. En 2007, contre le RC Strasbourg, ce groupe a fêté ses 20 ans d'existence. Un autre groupe important a existé, il s'agit de la « Cosa Nostra Lyon » au virage sud inférieur. Il a vu le jour en 2007 et est issu du regroupement de deux groupes qu'étaient les « Lugdunum's », créés en 1993, et les « Nucléo Ultra », créés en 2000, qui occupaient déjà le virage sud. Afin de donner plus d'homogénéité à la tribune les deux groupes ont fusionné [159]. Mais la répétition des interpellations pour divers actes de vandalisme[160] et de violence a contraint l'Olympique lyonnais à ne plus reconnaître officiellement le groupe[161],[162] puis à l'État de le dissoudre officiellement par décret en 2010[163]. En 2009 est apparue un nouveau groupe actif au virage sud appelé Lyon 1950. En 2010, le groupe organise campagne d'abonnement et compte à peu près cent-soixante membres[164].

Il existe également d'autres associations dont la localisation dans le stade est bien définie[158]. Il s'agit des « Rouge et Bleu » de la tribune Jean Bouin, des « Hex@gones » créés en 2000, présents surtout en virage sud inférieur, qui regroupe, mais pas exclusivement, les supporters résidant loin de Lyon, des « Gastrogones » de la tribune Jean Bouin et au virage sud supérieur, des « O'Elles Club » de la tribune Jean Jaurès et des « Handi-Sup-OL », créés en 2005, placés aux places handicapées de la tribune Jean Bouin. Six autres groupes sont répartis de part et d'autre du stade. Il s'agit des « OL Muséum », créés en 2006, association de supporters collectionnant des produits estampillés OL, des « Gones 58 », créés en 2006, qui regroupent les supporters du département de la Nièvre, des « Gones 26 », créés en 2007, qui regroupent les supporters du département de la Drôme, des « Septimagones », créés en 2008, implantés à Hérépian dans l'Hérault, dont le nom vient de la contraction de Gones et de Septimanie, une ancienne province désignant le Languedoc-Roussillon, des « Loups Marchois », créé en 2008, qui regroupent les supporters du département de la Creuse, et des « Dauphigones », créés en 2008, qui regroupent les supporters du département de l'Isère.

L'affluence des spectateurs au stade de Gerland a connu une forte augmentation dans les années 2000[165]. Alors que la moyenne de fréquentation était d'environ dix-mille spectateurs jusqu'à la fin des années 1980, elle est d'un peu moins de quarante-mille dans les années 2000, soit l'équivalent de la capacité du stade de Gerland.

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique lyonnais depuis 1970

Différents chants sont régulièrement repris lors de matchs. Les Bads Gones ont un chant de supporter qui est une reprise de « La symphonie du nouveau monde » de Antonín Dvořák et dont les paroles sont « Allez le virage nord, fais entendre ta voix ! Allez le virage nord, le douzième homme c'est toi ! ».

Rivalités

Rivalités au niveau régional et local

Partie du dispositif CRS pour l'escorte des supporters de l'OL jusqu'à Saint-Étienne

La plus grande rivalité régionale est celle qui existe depuis la création du club avec l'AS Saint-Étienne. Cette rivalité est due à la proximité géographique des deux villes, car seulement 62 kilomètres par la route les séparent. Les deux clubs ont connu chacun leur tour leurs heures de gloire[166] car l'AS Saint-Étienne domine le football français avec dix titres gagnés entre 1957 et 1981 puis l'Olympique lyonnais dans les années 2000 avec sept titres de champion. Lors des rencontres, le flux massif des supporters visiteurs est effectué, pour la majorité, par un convoi de plus d'une vingtaine de bus encadré par des véhicules de la compagnie républicaine de sécurité. En outre, depuis la remontée de Grenoble en 2008, un autre derby rhône-alpin a lieu, entre l'Olympique lyonnais et le GF38, mais les enjeux apparaissent moins importants que lors des rencontres contre l'AS Saint-Étienne.

Au niveau de la localité lyonnaise, le club et l'AS Lyon-Duchère ont eu une histoire les opposant puisque ce dernier trace son chemin dans l'ombre de l'OL[167]. En 1992, il est promu en division national et obtient même une place pour la seconde division qui lui sera refusé pour insuffisances économiques. Après un dépôt de bilan en 1996, le club du quartier de La Duchère vit des années sombres alors que l'OL s'impose en championnat[167]. Mais le club se reconstruit en recrutant notamment quelques jeunes joueurs issues du centre de formation de l'Olympique lyonnais[167].

Rivalités au niveau national

Tribune des supporters lyonnais lors de la finale de la Coupe de France en 2008 contre le PSG

Au niveau national, l'Olympique lyonnais développe ses premières rivalités lors de la multiplication de ses titres de champion de France dans les années 2000. Son président Jean-Michel Aulas est par ailleurs souvent critiqué par ses confrères et les joueurs des équipes adversaires[168] pour ses prises de position. Il lui est reproché sa gestion du club tentant d'attirer les meilleurs joueurs du championnat à l'OL[169].

Sur le terrain, les rivalités sont les plus intenses avec les clubs concourant régulièrement pour le gain du titre de champion de France. Il s'agit notamment des clubs les plus constants dans les années 2000 que sont l'Olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux. Les rencontres avec le Paris Saint-Germain ont également un caractère important. Toutefois, il n'existe pas entre l'Olympique lyonnais et un autre club de Ligue 1 de rivalités équivalentes à celle entre l'OM et le PSG, comme les incidents récurrents et mesures de sécurité importantes indispensables, ou reproduisant l'opposition régulière entre les supporters lyonnais et stéphanois.

Toutefois, depuis quelques années une rivalité croissante s'est développée entre l'Olympique de Marseille et l'OL. Après un score de cinq buts partout au stade de Gerland le 8 novembre 2009, celle-ci a détrôné le match entre le PSG et l'OM en terme d'audience. Le 19 décembre 2010, la rencontre a été suivie par 2,43 millions de téléspectateurs, soit plus du tiers des abonnés de Canal+ alors que le match PSG - OM du 7 novembre de la même année n'a été suivie que par 2,35 millions[170]. L'opposition entre l'OL et l'OM détient le record d'audience historique pour la Ligue 1 et pour Canal+, ils étaient 2,93 millions de téléspectateurs à regarder le match du 27 mai 2009[171].

Relation avec les médias

L'Olympique lyonnais dispose, depuis 2005, de sa propre chaîne de télévision[172]. Celle-ci propose quotidiennement des flashs d'information sur la vie du club et ses résultats sportifs. Ses studios sont basés à proximité du centre d'entraînement. Les informations sur le club sont également quotidiennement repris sur la chaîne locale Télé Lyon Métropole. Il existe également des partenariats avec des stations de radio nationales. La radio RTL et la chaîne officielle du club étaient en partenariat[173] pour quelques émissions ; c'est également le cas avec Europe 1[174],[175].

Les relations entre le club et les médias sont parfois houleuses. En effet, des distensions fortes apparaissent dans les années 2000 quant à la gestion du club par Jean-Michel Aulas qui est accusé de « piller » la Ligue 1 française en tentant de recruter les meilleurs joueurs des différentes équipes[176]. Ce dernier n'hésite pas non plus à accuser les médias de tenter de déstabiliser son groupe dans le but de faire perdre l'équipe[177]. Le club multiplie par ailleurs les démentis contre certains articles du quotidien L'Équipe concernant les montants des salaires[178] ou la politique de recrutement.

Selon des sondages Ipsos daté de 2006, l'Olympique lyonnais est le second club français le plus populaire en France juste derrière l'Olympique de Marseille[179]. Un classement conservé en 2009, où le club partage cette place avec le Paris Saint-Germain[180]. Selon cette étude IFOP d'août 2009, l'Olympique lyonnais reçoit 11 % des suffrages lors de la question portant sur la préférence du club. Ce chiffre est éloigné de celui de l'Olympique de Marseille qui recueille 20 % des voies.

L'Olympique lyonnais dans la culture populaire

Dans le domaine du cinéma, l'Olympique lyonnais apparait en 2004 dans le film à sketches Les 11 commandements. Ce film dont les acteurs sont Michaël Youn et son équipe possède une séquence se déroulant au stade de Gerland. Lors de la mi-temps opposant l'OL à l'AJ Auxerre, le speaker annonce une représentation d'un groupe de chanteur stéphanois et qui interprète la chanson Le lion est mort ce soir. L'objectif de la séquence étant : Tu prendras un bide. En 2006, un film consacré au football fait apparaitre l'Olympique lyonnais, il s'agit de Goal 2 : La Consécration.

Peu de références sont faites à l'Olympique lyonnais dans les différents spectacles ou programme à caractères humoristiques. Les cibles privilégiées sont celles du Paris Saint-Germain et de l'Olympique de Marseille, malgré quelques références dans les programmes des Guignols de l'info lors de la série de victoires en championnat dans les années 2000.

Autres équipes

Équipe réserve et sections jeunes

Karim Benzema est issu du centre de formation de l'OL.

Pour la saison 2009-2010, l'équipe réserve de l'Olympique lyonnais évolue en Championnat de France Amateurs dans le groupe B et est entraînée par Robert Valette[181] lui-même joueur au club entre 1957 et 1976[182]. Elle remporte le Championnat de France des réserves professionnelles par six fois en 1993, 1998, 2001, 2003, 2006, 2009 et en 2010 [183]. Cette équipe est un lien entre les sections jeunes et l'équipe professionnelle. Elle permet notamment aux joueurs du groupe pro blessés de longue date d'effectuer un retour à la compétition de manière progressive.

Le centre de formation de l'Olympique lyonnais comprend plusieurs formations de jeunes, des débutants aux juniors. Il est géré par Georges Prost[136]. Ces derniers gagnent la Coupe Gambardella à trois reprises en 1971, en 1994 et en 1997[184] et se voit décerner le titre de meilleur club de jeunes en 1980, 1994, 1997, 2003 et 2005.

Un bon nombre de joueurs comme Bernard Lacombe, Ludovic Giuly, Sidney Govou, Frédéric Kanouté, Karim Benzema, Hatem Ben Arfa, Loïc Rémy ont été formés dans les équipes de jeunes de l'Olympique lyonnais.

Section féminine

La section féminine de l'Olympique lyonnais existe depuis 1970, mais est rattachée à l'OL depuis l'été 2004. L'équipe première joue en première division et fait partie des meilleurs clubs nationaux avec quatre titres consécutifs entre 2007 et 2010[185] et un total de huit titres de championne ajouté à trois victoires dans le Challenge de France en 2003, 2004 et 2008. Avec ces quatre titres consécutifs, les fenottes égalent le record de Toulouse entre 1999 et 2002. Sur le plan européen, les filles sont parvenues par deux fois, en 2008 et 2009 à atteindre les demi-finales de la Ligue des champions et en 2010 elles ont atteint la finale. Elles se sont inclinées le 20 mai 2010 à Getafe, dans la banlieue de Madrid, contre les Allemandes du Turbine Postdam (0-0, 6-7 tab), après avoir eu deux fois le penalty de la victoire au bout des pieds. La section est entraînée par Farid Benstiti depuis 2001[186].

Autres sports

CRO Lyon boules

Le CRO Lyon boules est une association sportive pratiquant le jeu de boules. Celle-ci est née dans les années 1940[187] à la Croix-Rousse et se spécialise dans la boule lyonnaise. Un partenariat est conclu en 2004 avec l'Olympique lyonnais[188] et permet de développer l'image du club et du sport-boules en général grâce à une plus grande couverture médiatique avec notamment le port du maillot floqué de l'écusson Olympique lyonnais pendant les compétitions. Avant ce partenariat, le CRO Lyon boules est lié au club villeurbannais de handball dont l'accord est de 200 000 euros[188]. Depuis le partenariat, le club est trois fois vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs en 2004, 2006 et 2008 et huit fois champion de France des clubs sportifs en 1992, 2000, 2001, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010[189].

Superleague Formula

L'Olympique lyonnais intègre la Superleague Formula pour la saison 2009[190]. Ce championnat automobile, créé en 2005, regroupe des écuries portant les couleurs des équipes de football qui les parrainent. Il s'agit de monoplaces toutes identiques dont le moteur est un V12 qui propose 750 chevaux[190]. Le nom du pilote au volant de la monoplace OL pour l'année 2009, est dévoilé le 18 juin 2009, par le biais du site officiel du club, il s'agit de Nelson Panciatici[191], âgé de 20 ans en 2009. La monoplace Olympique lyonnais est présentée aux supporters avant le match opposant l'OL au Paris-Saint-Germain du 24 avril 2009[192].

Six courses sont au programme en 2009[193], celles-ci ont toutes lieu en Europe de l'Ouest. La saison 2009 se termine avec une dix-septième place sur dix-neuf concurrents pour la monoplace de l'Olympique lyonnais et un total de 160 points très loin du vainqueur Liverpool qui totalise 412 points[194]. Douze circuits sont au programme en 2010[195], ceux-ci sont situés en Europe de l'Ouest et en Chine. Le nom du pilote au volant de la monoplace OL pour l'année 2010, dévoilé le 30 mars 2010, est Sébastien Bourdais[196]. Bourdais remporte une course lors de l'épreuve inaugurale mais il quitte l'équipe en cours de saison[197], remplacé alors par Franck Perera[198]. Celso Míguez puis Tristan Gommendy conduisent ensuite la monoplace aux couleurs de l'OL[199]. Au final, la monoplace de l'OL termine dix-huitième et avant-dernière avec 235 points d'un championnat remporté par Anderlecht avec 699 points[200].

Annexes

Notes

  1. a et b Parmi les championnats européens majeurs (Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre et France), aucun club n'a fait mieux. En Europe, seuls le Rosenborg BK (Norvège), avec treize titres consécutifs, et le Celtic FC (Écosse), avec neuf championnats, ont réalisé des séries plus importantes.
  2. Quatre des huit titres ont été remportés sous le nom du FC Lyon
  3. Le coupe des villes de foire se joue à ses débuts sur plusieurs années
  4. Pour l'anecdote, dans les archives de l'UEFA (cf : « UEFA Cup Winners' Cup »), il est indiqué que l'OL est qualifié en finale grâce au but marqué à l'extérieur
  5. 104 millions de francs correspond à 15,85 millions d'euros
  6. Le précédent record du nombre de championnats gagnés consécutivement était détenu par Saint-Étienne, avec quatre championnats
  7. Le championnat de la saison 1944-45, dit « championnat de guerre » au même titre que ceux des saisons 1939-40 à 1943-44, est divisé en une Zone Nord et une Zone Sud remportée par le club sous la dénomination Lyon O.U.. Le FC Rouen s'adjuge la finale nationale entre les vainqueurs des deux championnats.
  8. a b c d e et f Ces titres sont obtenus sous la dénomination F.C. Lyon.
  9. 120 millions de francs correspond à 17,77 millions d'euros

Références

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Bibliographie

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