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Roh Moo-hyun

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Roh Moo-hyun
Illustration.
Fonctions
9e président de la République de Corée
(Corée du Sud)
Premier ministre Goh Kun
Lee Hae Chan
Han Myung Sook
Han Duck-soo
Prédécesseur Kim Dae-jung
Goh Kun
Successeur Goh Kun
Lee Myung-bak
Biographie
Lieu de naissance Gimhae (Corée du Sud)
Lieu de décès Yangsan, Gyeongsang du Sud (Corée du Sud)
Nationalité sud-coréenne
Parti politique Parti Uri (2003-2007)
Parti démocratique (1997-2003)
Conjoint Kwon Yang-sook
Profession Avocat

[[Fichier:| 110px|Roh Moo-hyun]]
Présidents de la République de Corée

Roh Moo-hyun
Hangeul 노무현
Hanja 盧武鉉
Romanisation révisée No Muhyeon
McCune-Reischauer No Muhyŏn

Roh Moo-hyun, né le à Gimhae, près de Busan (Corée du Sud) et mort le 23 mai 2009, était un homme politique sud-coréen. Originaire d'une famille pauvre de fermiers, il a été président de la République de Corée du 25 février 2003 au 12 mars 2004 et du 14 mai 2004 au 25 février 2008. Il s'est suicidé à l'âge de 62 ans en sautant d'une falaise, laissant derrière lui une brève lettre pour expliquer son geste[1].

Marié à Kwon Yang-sook, il avait un fils né en 1973 et une fille née en 1975.

Carrière professionnelle

  • 1966 : École de Commerce de Busan.
  • 1975 : Admis au 17e examen du barreau national.
  • 1977 : Juge à la Cour Juridictionnelle de Daejeon.
  • 1978 : Avocat du barreau, spécialisé dans les impôts.
  • 1981 : Débuts de sa carrière en tant qu'avocat des droits de l'homme après avoir défendu un étudiant impliqué dans « l'Incident de Burim » de Busan.

Carrière politique

  • Dès 1960, il mène une protestation dans son école
  • 1987 : Président du Mouvement des Citoyens pour une Constitution. Démocratique. Il fut un des meneurs des Luttes pour la Démocratisation de juin 1987 à Busan contre le dictateur Chun Doo-hwan.
  • 1991 : Porte-parole du Parti Démocratique Unifié.
  • 1993 : Directeur du Centre de Recherche pour l'Autonomie Locale.
  • 1997 : Vice-Président du CNNP (Congrès National pour une Nouvelle Politique).

Carrière élective locale

Carrière parlementaire

  • 1988 : Élu à la treizième Assemblée Nationale dans la cirsconscription Est de Busan, en tant que représentant du Parti démocratique uni.
    • Membre du Comité Spécial d'Investigation de la Corruption Politique, pendant la Cinquième République, il attaqua aussi le gouvernement sur le massacre de manifestants en 1980.
  • 1998 : Élu à la 15e Assemblée Nationale au cours d'une élection dans le district de Jongno, comme candidat du CNNP.

Carrière ministérielle et présidentielle

  • Août 2000 - mars 2001 : Ministre des Affaires Maritimes et de la Pêche.
  • Décembre 2002 : Élu président de la République de Corée, lors de la seizième élection présidentielle avec 48,9 % des voix face à son adversaire Lee Hoi-chang (GPN). Il a pris ses fonctions le 25 février 2003.
  • Le Parlement sud-coréen adopte, le 12 mars 2004, une motion sans précédent qui suspend de ses fonctions le président Roh Moo-hyun. La Cour constitutionnelle a invalidé la procédure de destitution le 14 mai 2004. Le président avait apporté en février 2004 son soutien au Parti Uri (pour les élections d'avril), ce qui est une infraction au code électoral. Pour plus de détails voir l'affaire de la destitution de février 2004.

Le sommet intercoréen d'octobre 2007

Lors du second sommet intercoréen au niveau des chefs d'État, organisé à Pyongyang du 2 au 4 octobre 2007, le président Roh Moo-hyun a été l'hôte de son homologue nord-coréen Kim Jong-il : les deux dirigeants ont signé un document commun où ils s'engagent à promouvoir la paix et la prospérité économique dans la péninsule. À cette fin, ils négocieront avec les États-Unis et la Chine la mise en place, selon les termes de la déclaration conjointe du 4 octobre, d'« un système de paix permanent » qui remplacerait l'actuelle situation d'armistice, laquelle prévaut toujours dans la péninsule depuis la fin de guerre de Corée en 1953[2].

Divers

  • Selon les Missions étrangères de Paris : le président a été baptisé dans l'Église catholique en 1986 sous le nom de Justo (Juste), et son épouse a été baptisée sous le nom d’Adèle.

Bibliographie

Voir aussi

Notes et références

Lien externe

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