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Super Mario Bros.

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Super Mario Bros.
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Développeur
Nintendo R&D4
Hudson Soft (sur ordinateurs)
Éditeur
Réalisateur
Compositeur

Date de sortie
Genre
Mode de jeu
1 à 2 joueurs (alternativement)
Plate-forme
Arcade :
Ordinateur(s) :
Console(s) :
Console(s) portable(s) :

Langue
Anglais

Évaluation
PEGI 3 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Super Mario

Super Mario Bros. (スーパーマリオブラザーズ, Sūpā Mario Burazāzu?) est un jeu vidéo de plates-formes développé par Nintendo sorti en 1985 sur Nintendo Entertainment System. Il s'agit du premier jeu de la série Super Mario. Le joueur y contrôle Mario et voyage à travers le Royaume Champignon afin de sauver la princesse Peach des griffes de Bowser, l'antagoniste de Mario. Le jeu est jouable à deux joueurs, le premier contrôlant Mario et le second Luigi, le frère de ce dernier.

Super Mario Bros. était le jeu le plus vendu de tous les temps avec plus de 40 millions de copies vendues dans le monde, jusqu'à ce qu'il soit battu par Wii Sports en 2009. En tant que jeu de lancement, Super Mario Bros. a été en partie à l'origine du succès de la Nintendo Entertainment System ainsi que de la fin du krach du jeu vidéo de 1983 aux États-Unis. Étant l'un des plus grands succès réalisés par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka, le jeu donnera lieu par la suite de nombreuses suites et spin-offs.

À lui tout seul, Super Mario Bros. imposa un level design à tous les jeux qui lui succèderont. Ainsi, il popularise définitivement le défilement horizontal, les boss et sous-boss de fin de niveau, les raccourcis secrets, le fait de pouvoir recommencer le jeu avec une difficulté accrue. La musique du jeu, composée par Kōji Kondō, est reconnue mondialement ; elle est depuis devenu représentative des jeux vidéo en général.

Trame

L'action se déroule dans un univers fictif nommé le Royaume Champignon où y habitent la princesse Toadstool, Peach au Japon, et ses serviteurs, les Toads. Un jour, une horde de Koopas maléfiques envahit le Royaume champignon et transforme tous ses habitants en briques[1],[2]. La seule personne qui peut briser le maléfice et restaurer la paix dans le royaume est la princesse Toadstool, mais malheureusement, elle se fait kidnapper par Bowser, le roi des Koopas. Mario, le héros de l'histoire, est mis au courant de la situation catastrophique du royaume et de ses habitants, et décide de partir à l'aventure pour libérer la princesse Toadstool des griffes de Bowser[1].

Système de jeu

Généralités

Le joueur prend le rôle du principal protagoniste de la série, Mario. Le frère de Mario, Luigi, est seulement jouable par le deuxième joueur dans le mode multijoueur. Ils ont tous les deux le même objectif, soit de parcourir le Royaume Champignon dans le but de sauver la princesse Peach qui s'est fait kidnapper par Bowser[3]. Le joueur se déplace du côté gauche vers le côté droit de l'écran afin de se rendre jusqu'au drapeau qui marque la fin de chaque niveau.

Des pièces sont éparpillées partout dans chaque niveau, que Mario peut collecter afin de gagner des points et, au bout de 100 pièces, d'obtenir une vie. Les niveaux contiennent également des blocs marqués d'un point d'interrogation qui révèlent des pièces ou des objets lorsque Mario les frappe par le dessous. D'autres blocs, parfois invisibles, peuvent contenir plus de pièces ou un objet rare. Si le joueur obtient un champignon orange à picots rouges, Mario grandit et peut entrer en contact avec un ennemi ou un des obstacle sans mourir – il redeviendra simplement petit -, en plus de pouvoir briser des blocs de briques, ce qui est impossible lorsque Mario n'a pas de champignon[4]. À chaque début de partie, le joueur obtient un certain nombre de vies, qu'il peut faire augmenter en obtenant un champignon 1-UP, similaire à celui qui fait grandir Mario. Il perd une vie lorsqu'il se fait tuer par un ennemi, en tombant dans un trou ou quand le compteur de temps arrive à zéro. Lorsque le joueur n'a plus de vies, le jeu est terminé. L'attaque principale de Mario consiste à sauter sur ses ennemis ; cependant, chaque ennemi réagit différemment : par exemple, un Goomba sera écrasé et vaincu[4], tandis qu'un Koopa se rétractera dans sa carapace pendant un certain temps, permettant à Mario de l'utiliser comme projectile[5]. La carapace peut alors rebondir sur les murs, tuer des ennemis, ou même tuer Mario si le joueur ne fait pas assez attention[6]. Une autre façon de vaincre les ennemis est d'obtenir la fleur de feu qui permet à Mario de lancer des boules de feu. Un dernier objet, plus rare, est le Starman ou « personnage étoile », qui rend Mario invincible pendant quelques secondes[7].

Progression

Le jeu est constitué de huit mondes, qui contiennent chacun quatre niveaux[3]. Le dernier niveau de chaque monde prend place dans un château où se trouve Bowser ou l'une de ses copies[8]. Le jeu propose aussi des niveaux qui se déroulent sous l'eau, et qui contiennent des ennemis différents. De plus, il existe des zones secrètes dans le jeu : la plupart d'entre elles permettent à Mario d'obtenir plus de pièces, mais d'autres peuvent cacher un Warp zone, qui permet à Mario de passer des mondes entiers, permettant au joueur de terminer le jeu plus rapidement[2].

Monde -1

Le monde -1 (appelé en anglais le « Minus World » ou encore « World negative one ») est un niveau secret accessible en exploitant un bogue présent dans le monde 1-2 de Super Mario Bros. Le monde 1-2 contient un passage secret, accessible en sautant par dessus un mur vers la fin du niveau, qui mène à un warp zone permettant au joueur de passer directement au monde 2, 3 ou 4. Si le joueur parvient à exploiter un bogue qui permet à Mario de traverser un mur de brique, le joueur peut entrer dans le tuyau qui mène au monde 2-1 après avoir traversé le mur, ce qui l’emmènera finalement au monde -1[9]. Le niveau en question est très similaire aux niveaux 2-2 et 7-2, mais lorsque le joueur entre dans le tuyau qui marque normalement la fin du niveau, Mario revient au début de celui-ci, ce qui en fait un niveau imbattable, qui se répète sans cesse jusqu'à ce que le joueur perde toutes ses vies[9]. Bien que le nom du niveau soit montré comme « -1 » sur l'affichage tête haute, il s'agit en fait du monde 36-1. Toutefois, le nombre 36 a été remplacé par une case vide, ce qui donne l'impression que le niveau s'appelle « monde -1 »[10].

Développement

Conception

Shigeru Miyamoto, concepteur du jeu.
Équipe de développement[11]

Réalisateur : Shigeru Miyamoto
Producteur exécutif : Hiroshi Yamauchi
Assistant réalisateur : Takashi Tezuka
Musique : Kōji Kondō

Super Mario Bros. est le successeur du jeu d'arcade Mario Bros. sorti en 1983, et est conçu par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka, tous deux travaillant au studio Nintendo R&D4 à l'époque[12]. Le développement du jeu naît à l'origine d'un désir de donner à la Famicom un dernier titre à succès avant la sortie du Famicom Disk System, et de permettre à Nintendo de faire des progrès dans la conception de jeux d'action. À l'origine, le jeu était basé sur des mécanismes de jeu de tir[13]. Cela aurait fait partie d'un niveau facultatif dans la version finale du jeu, mais l'idée est finalement abandonnée dans le but de se concentrer sur un gameplay se rapprochant plus d'un jeu de plates-formes. Cependant, des séquences se déroulant dans le ciel sur des nuages semblables à ce qu'auraient pu ressembler ces phases de tirs sont présentes dans le jeu final[14].

Contrairement à Mario Bros., dans lequel Mario perdait une vie lorsqu'il touchait un ennemi sans l'avoir tout d'abord retourné sur sa carapace, le personnage peut maintenant sauter directement sur ses ennemis pour les vaincre, les développeurs trouvant le système de Mario Bros. illogique. La capacité que Mario a de changer de grandeur vient d'un level design basé sur un Mario petit, puis de la décision prise par les concepteurs d'augmenter la grandeur de Mario pour la version finale du jeu. Ils concluent plus tard qu'il serait intéressant d'avoir un power-up permettant à Mario de grandir. Les concepteurs ont fait en sorte que les premiers niveaux du jeu soient concentrés sur l'apprentissage du joueur de la distinction entre les goombas et les champignons, qui lui sera très utile tout au long du jeu. Ainsi, au début du tout premier niveau, le premier champignon est difficile à éviter lorsqu'il est libéré de son bloc[15]. Le développement se devait de rester simple afin de pouvoir commercialiser le jeu en fin d'année, à la saison des achats[16].

Musique

Kōji Kondō composa les musiques du jeu.

Kōji Kondō composa les musiques du jeu[17]. Des six musiques que comporte le jeu, celle du premier niveau a été la plus longue à écrire pour Kōji Kondō. Il a déclaré que lorsqu'il écrivait une pièce, l'équipe de développement l'intégrait immédiatement dans le jeu. Si celle-ci n'accentuait pas l'action ou ne s'harmonisait pas assez bien aux effets sonores, il devait tout recommencer[17]. Pour composer les musiques du jeu, Kōji Kondō n'utilisa qu'un petit clavier électronique[18]. Le premier morceau qu'il composa était basé sur l'un des premiers prototypes du jeu, qui permettait seulement à Mario de courir dans un espace vide. Kondō le décrivit comme étant plus lent et plus tranquille que le thème final. Comme le jeu a changé durant le développement, Kondō réalisa que le thème qu'il avait composé au début n'était plus approprié, donc il augmenta le tempo de celui-ci et fit divers ajustements pour qu'il s'intègre mieux au jeu[19]. Dans un entretien, Kondō expliqua que lorsqu'il devait composer de la musique pour un jeu, la plupart des thèmes lui venaient en tête pendant la pratique d'activités de tous les jours[20].

La bande-sonore du titre, notamment le thème principal, est reconnue mondialement et est depuis devenue représentative des jeux vidéo en général[21].

Accueil

Au total, en excluant les ventes du jeu sur Game Boy Advance et sur Wii, Super Mario Bros. a été vendu à 40,24 millions de copies, ce qui en fait l'épisode le plus vendu de la série Super Mario et le second jeu le plus vendu de tous les temps, battu par Wii Sports au courant de l'année 2009[22],[23],[24]. Presque tous les aspects du jeu ont été distingués à un moment ou un autre, du grand nombre de personnages différents à la diversité d'environnements. L'un des aspects les plus accomplis du titre est la précision de ses contrôles : le joueur peut aisément contrôler la vitesse et la hauteur des sauts de Mario ainsi que la vitesse à laquelle celui-ci se déplace dans le niveau[25],[26]. Dans son classement des meilleurs jeux de la Nintendo Entertainment System, le magazine américain Nintendo Power classa le jeu quatrième, le décrivant comme le jeu qui démarra l'ère moderne des jeux vidéo et le « chef d’œuvre de Shigeru Miyamoto »[27]. Electronic Gaming Monthly l'a classé premier dans sa liste des 200 meilleurs jeux de leur temps[28]. De plus, le jeu a été mentionné deux fois par IGN dans ses classements des 100 meilleurs jeux de tous les temps, une fois en 2005 et une autre fois en 2007[29],[30]. En 2009, le magazine Game Informer le classa deuxième dans sa liste des 200 meilleurs jeux de tous les temps, après The Legend of Zelda, relevant que le jeu « reste un monument vidéoludique avec un design brillant et un gameplay amusant »[31].

Postérité

Super Mario Bros. a popularisé le jeu à défilement horizontal et occasionné de nombreuses suites. Deux suites différentes, toutes deux intitulées Super Mario Bros. 2, sont créées, chacune pour un marché spécifique. La première, destinée aux joueurs japonais, ressemble beaucoup au premier opus, avec un niveau de difficulté plus élevé ; la seconde, destinée aux pays occidentaux, est développée par Nintendo of America à partir d'un autre jeu de plateformes japonais, Yume Kōjō: Doki Doki Panic, dont sont modifiés les musiques, personnages et divers éléments graphiques[32],[33]. L'homonymie entre ces deux jeux aura comme conséquence un changement de nom lorsqu'ils seront commercialisés dans d'autres pays : la version japonaise prend pour titre Super Mario Bros.: The Lost Levels dans les pays occidentaux, et la version occidentale Super Mario Bros. USA au Japon.

En plus de ces deux opus, Super Mario Bros. engendra de nombreux successeurs, dont entre autres Super Mario Bros. 3 sur Nintendo Entertainment System et Super Mario World sur Super Nintendo.

En 2006, Nintendo rend hommage au jeu en sortant New Super Mario Bros. sur Nintendo DS, qui se veut d'être un retour aux sources, notamment par son gameplay similaire à Super Mario Bros. et par son utilisation du défilement horizontal[34]. S'en suit de plusieurs opus dans le même genre, dont New Super Mario Bros. Wii sur Wii et New Super Mario Bros. 2 sur Nintendo 3DS.

Ses nombreuses suites ont également permis de réaliser des produits dérivés inspirés de l'univers Mario, comme une série télévisée américaine, The Super Mario Bros Super Show! en 1989, et un film, Super Mario Bros. en 1993.

Adaptations et refontes graphiques

La version Game & Watch de Super Mario Bros.

Super Mario Bros. a été porté à plusieurs reprises après sa sortie en 1985 sur Nintendo Entertainment System. Un jeu de plates-formes à défilement horizontal du même nom est sorti sous forme de Game & Watch quelques années plus tard[35]. Cette version est totalement différente de la version NES, et propose de tout nouveaux niveaux. Au Japon, Super Mario Bros. est sorti sur le Famicom Disk System, un périphérique de la Famicom utilisant des disquettes[36]. Il est également sorti sur NES avec plusieurs jeux inclus dans la cartouche, Super Mario Bros. / Duck Hunt et Super Mario Bros. / Duck Hunt / World Class Track Meet.

Vs. Super Mario Bros.

Vs. Super Mario Bros. est une version alternative de Super Mario Bros. destinée à être jouée sur borne d'arcade[37]. Il s'agit d'un des nombreux jeux conçus par Nintendo pour sa borne d'arcade basée sur les jeux Nintendo Entertainment System, le Vs. System[38]. Le jeu est basé sur Super Mario Bros. et possède le même format. Les niveaux sont cependant différents. Si les premiers niveaux sont à peine été changés, avec seulement quelques différences mineures – par exemple, certains objets déplacés ou ajoutés, certaines plates-formes plus petites ou des ennemis plus dangereux – les suivants sont entièrement modifiés. Ces changements ont fait de Vs. Super Mario Bros. une version nettement plus difficile que Super Mario Bros[39].

Comme c'est le cas avec d'autres bornes d'arcade de l'époque, la date de sortie du jeu n'est pas connue ; alors que les pièces de l'arcade elle-même sont estampées « 1985 »[40], l'écran-titre, lui, affiche la date « 1986 »[38].

All Night Nippon Super Mario Bros.

All Night Nippon Super Mario Bros. est une version très rare de Super Mario Bros. avec des graphismes basés sur l'émission de radio japonaise All Night Nippon. Le jeu, qui est sorti uniquement au Japon sur le Famicom Disk System, était offert aux auditeurs de l'émission en 1986. Les créateurs de cette version ont modifié les sprites des ennemis, des cubes « ? » et d'autres personnages pour qu'ils ressemblent à des chanteurs, chanteuses et DJs japonais ou à des personnes ayant un lien avec l'émission de radio. Ils ont aussi utilisé les graphismes légèrement améliorés de Super Mario Bros.: The Lost Levels. Le jeu a été publié par Fuji TV, la compagnie qui a publié Yume Kōjō: Doki Doki Panic[41].

Super Mario Bros. Special

Super Mario Bros. Special est sorti uniquement au Japon sur NEC PC-8801 et sur Sharp X1 en 1986. Il a été développé par Hudson Soft. Bien qu'il possède les mêmes contrôles et le même design que l'original, cette version propose de nouveaux niveaux. De plus, de nouveaux ennemis, dont ceux de Mario Bros. et de Donkey Kong, font leur apparition[42]. La version du jeu sortie sur NEC PC-8801 était plus rapide que le jeu original sur NES. La version sortie sur Sharp X1, quant à elle, se rapprochait plus de la vitesse de l'original. Les deux versions proposaient un mode multijoueur.

Super Mario All-Stars

En 1993, Nintendo sortit une compilation sur Super Nintendo nommée Super Mario All-Stars. Elle regroupe tous les jeux de la série Super Mario sortis sur Nintendo Entertainment System et Famicom. La version de Super Mario Bros. incluse dans cette compilation bénéficie de sons et de graphismes 16-bits. La possibilité du joueur de passer à tout moment de Mario à Luigi entre les niveaux, ce qui n'était pas possible à l'origine, est une autre fonction introduite dans ce jeu. Le jeu inclut aussi un système de sauvegarde[43]. Plusieurs bogues présents dans le jeu d'origine ont été supprimés[44].

Cette version est également sortie sur Wii à l'occasion des 25 ans de Super Mario Bros. sous le nom de Super Mario All-Stars Édition 25e Anniversaire avec un CD de musique et un livre revenant sur l'évolution de la série et du personnage à l'intérieur du coffret[45].

Super Mario Bros. Deluxe

Super Mario Bros. est sorti sur Game Boy Color sous le nom de Super Mario Bros. Deluxe en 1999. Il propose l'intégralité du jeu original, un mode multijoueur jouable à deux simultanément, un mode challenge, dans lequel le joueur doit trouver des objets cachés et atteindre un certain score en plus de devoir finir le niveau normalement, et huit mondes basés sur les niveaux de Super Mario Bros.: The Lost Levels disponibles en tant que mode à débloquer sous le titre For Super Players. De plus, le jeu est compatible avec le Game Boy Printer, périphérique permettant d'imprimer des images. Cependant, les graphismes du jeu ne proposent aucune amélioration, mis à part l'eau et la lave, animées au lieu d'être statiques. Aussi, vu que la résolution de l'écran de la Game Boy Color est plus petite que celle de la NES, l'action a été rapprochée, réduisant ainsi le champ de vision[46]. Pour compenser, le joueur peut appuyer sur les flèches haut et bas de la croix directionnelle pour voir au-dessus et en dessous de Mario. Appuyer sur le bouton Select permet au joueur de déplacer la caméra, permettant ainsi de voir un peu plus loin vers la droite de l'écran. Le joueur peut alterner entre Mario et Luigi en appuyant sur le bouton Select sur l'écran de la carte du monde[47].

Rééditions

Début 2004, Nintendo réédite le jeu au Japon sur Game Boy Advance pour la série des Famicom Mini, puis en Amérique du Nord et en Europe pour la série Classic NES Series (renommée NES Classics en Europe). Contrairement aux précédentes adaptations, cette version du jeu ne bénéficie d'aucun changement graphique et les glitchs présents dans le jeu original n'ont pas été enlevés. Super Mario Bros. est le jeu le plus vendu de la série des NES Classics, étant même devenu le jeu le plus vendu de la Game Boy Advance de juin à décembre 2004[48]. En 2005, Nintendo ressort le jeu sur Game Boy Advance pour célébrer les 20 ans de Super Mario Bros., qui se vend à approximativement 876 000 unités[49].

Super Mario Bros. est également l'un des 19 jeux NES présents dans le jeu Animal Crossing sur GameCube. Cependant, la seule façon connue d'y jouer sur ce jeu est d'utiliser un appareil de modification, comme l'Action Replay[50].

Sur Wii, le jeu est disponible en téléchargement sur la console virtuelle depuis le 2 décembre 2006 au Japon, le 25 décembre 2006 aux États-Unis et au Canada, et le 7 janvier 2007 en Europe[51]. Comme il s'agit d'une copie du jeu original, cette version contient tous les bogues et glitches d'origine[26],[52]. Super Mario Bros. est aussi une des démos jouables présentes dans la section Chefs-d'œuvre du jeu Super Smash Bros. Brawl sur Wii[53].

En 2011, la Nintendo 3DS connaît une baisse de prix à la suite des mauvaises ventes de la console, et ce, 6 mois seulement après sa sortie. Afin de s'excuser auprès des consommateurs qui ont acheté la console dès sa sortie, et donc à un prix plus élevé, Satoru Iwata annonce la mise en place du programme ambassadeur[54]. Celui-ci propose aux utilisateurs d'avoir des jeux gratuits en téléchargement, dont, entre autres, la version originale de Super Mario Bros. sortie sur NES[55]. Par la suite, le jeu devient disponible au grand public en 2012, mais n'est plus gratuit[56],[57].

Sources

Notes et références

  1. a et b (en) « Super Mario Bros. manual », TMK
  2. a et b Rockstar78, « Test de Super Mario Bros. sur NES », Jeuxvideo.com,
  3. a et b Manuel d'instruction, p. 7
  4. a et b Manuel d'instruction, p. 12
  5. Manuel d'instruction, p. 11
  6. Manuel d'instruction, p. 19
  7. Manuel d'instruction, p. 10
  8. (en) Derrick Bitner, « Super Mario Dossier: Super Mario Bros. », GameXplain,
  9. a et b (en) « Bugs/Glitches, Super Mario Bros., Minus World », TMK
  10. (en) « Super Mario Bros. "Minus World" », Transmission Zero
  11. (en) « Super Mario Bros NES Credits », MobyGames
  12. « Iwata demande - Sauter avec la manette directionnelle », Nintendo.fr
  13. (en) Anoop Gantayat, « Super Mario Bros. Originally Had Beam Guns and Rocket Packs », Adriasang.com,
  14. (en) Brian Miggels et Samuel Claiborn, « The Mario You Never Knew », IGN,
  15. « Iwata demande - Faire comprendre les vertus des champignons », Nintendo.fr
  16. « Iwata demande - Faire simple », Nintendo.fr
  17. a et b (en) Chris Kohler, « Behind the Mario Maestro's Music », Wired.com,
  18. (en) « Interview with Koji Kondo », Square Enix Music Online,
  19. (en) Sam Kennedy, « Super Mario Bros. Composer Koji Kondo Interview », 1UP.com,
  20. (en) Sam Kennedy, « Super Mario Bros. Composer Koji Kondo Interview Pt. 2 », 1UP.com,
  21. (en) « Top Ten Tuesday: Best 8-Bit Soundtracks », IGN,
  22. (en) « Game Database », VGChartz
  23. Mergeles, « Les 50 jeux les plus vendus de l'histoire - Super Mario Bros. », Jeuxvideo.com,
  24. (en) « Wii Sports - Wii », VGChartz
  25. Tony Mott, Les 1001 jeux vidéo auxquels il faut avoir joué dans sa vie, Trécarré, , 960 p. (ISBN 9782895685166), p. 103
  26. a et b (en) Jeff Gerstmann, « Super Mario Bros. Review », GameSpot,
  27. (en) Nintendo Power, No. 231, p. 71, août 2008.
  28. (en) « The Greatest 200 Videogames of their time », Electronic Gaming Monthly
  29. (en) « IGN's Top 100 Games », IGN,
  30. (en) « IGN Top 100 Games 2007 », IGN,
  31. (en) Game Informer, No. 200, p. 49-79, décembre 2009.
  32. Romendil, « Dossier - La série Mario - Les dessous du second volet », Jeuxvideo.com,
  33. Romendil, « Dossier - La série Mario - Le véritable Super Mario Bros. 2 », Jeuxvideo.com,
  34. Romendil, « Test de New Super Mario Bros. sur Nintendo DS », Jeuxvideo.com,
  35. (en) « Super Mario Bros. (crystal screen) », Parachuter
  36. (en) « Super Mario Bros. From japanese to english », TMK
  37. (en) « Vs. Super Mario Bros. », ArcadeMuseum
  38. a et b (en) « Nintendo Vs. System Description », ArcadeMuseum
  39. (en) « Vs. Super Mario Bros. Game info », TheMushroomKingdom.net
  40. (en) « Vs. Super Mario Bros. », Everything2,
  41. (en) « All Night Nippon Super Mario Bros. », TMK
  42. (en) JC Fletcher, « Virtually Overlooked: Super Mario Bros. Special », Joystiq,
  43. Romendil, « Dossier - La série Mario - Première compilation de luxe », Jeuxvideo.com,
  44. (en) « Super Mario All-Stars », TMK
  45. « L'édition spéciale 25 ans de Mario en France pour Noël ! », Jeuxvideo.com,
  46. « Test de Super Mario Bros. Deluxe sur GameBoy Color », Jeuxvideo.com,
  47. (en) « Super Mario Bros. Deluxe manual », TMK
  48. (en) Tor Thorsen, « ChartSpot: June 2004 », GameSpot,
  49. (en) David Jenkins, « Japanese Sales Charts, Week Ending October 2 », Gamasutra,
  50. (en) « Animal Crossing Ahead v5.0, Super Mario Bros. », Animalxing.com
  51. « Fiche complète de Super Mario Bros. sur Wii », Jeuxvideo.com
  52. (en) Mark Birnbaum, « Super Mario Bros. VC Review », IGN,
  53. « Chefs-d'œuvre », Smash Bros. DOJO!!,
  54. « Baisse de prix de la 3DS : Nintendo s'excuse », Jeuxvideo.com,
  55. TRUNKS, « 3DS : les jeux ambassadeurs disponibles », Gamekult,
  56. Mimic, « 3DS : les titres du programme ambassadeur pour tous », Gameblog.fr,
  57. « Nintendo : Les sorties en ligne de la semaine », Jeuxvideo.com,

Annexes

Médias externes

  • [image] Face et dos de la pochette américaine.
  • [image] Face et dos de la pochette canadienne en anglais et en français.

Liens externes

Bibliographie

  • Marc Pétronille, La bible de Nintendo : Entertainment System-Famicom, Châtillon (Haut-de-Seine), Omake Books, 2011 (ISBN 978-2-918272-21-2)
  • William Audureau, L'histoire de Mario : 1981-1991, l'ascension d'une icône, entre mythes et réalité, Triel-sur-Seine, Éditions Pix'n Love, 2011 (ISBN 978-2-918272-26-7)

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