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Sleeping Beauty (film)

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Sleeping Beauty

Titre québécois Belle au bois dormant
Réalisation Julia Leigh
Scénario Julia Leigh
d'après le roman de Yasunari Kawabata
Acteurs principaux
Sociétés de production Screen Australia
Magic Films
Screen NSW
Deluxe Australia
Spectrum Films
Big Ears Productions
Fulcrum Media Finance
Pays de production Drapeau de l'Australie Australie
Genre Drame, érotique
Durée 102 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sleeping Beauty est un film australien réalisé par Julia Leigh, sorti en 2011[1]. Au Québec, le film est titré Belle de Nuit[2]. Il s'agit d'une adaptation du roman Les Belles Endormies de l'écrivain japonais Yasunari Kawabata.

Lucy (Emily Browning), une jeune étudiante un peu paumée, vit de petits boulots. Un jour, elle se présente à une mystérieuse annonce. Discrétion, classe, et féminité sont de rigueur. Il s'agit de se mettre au service d'un réseau de gens très fortunés désireux d'érotisme haut de gamme. Pour son initiation, Lucy doit servir à table en lingerie fine, chapeautée de filles plus anciennes qui, elles, sont dénudées, parées d'une lingerie fétichiste. Lucy se montre parfaite et peut prétendre à l'étape supérieure. D'autant plus que la rémunération est extrêmement forte, suffisante pour déménager dans un appartement de luxe qui surplombe la ville. Clara (Rachael Blake), la belle femme directrice du réseau, explique à Lucy que certains hommes rêvent de coucher avec de jolies jeunes filles endormies. Mais le sommeil doit être réel. Pour cela, Lucy devra prendre un somnifère puissant. Après quoi, Lucy se retrouve nue dans le lit d'une chambre luxueuse où un homme âgé arrive bientôt, accompagné de Clara qui lui rappelle les règles : pas de pénétration. Parallèlement à ces nuits de sommeil dont Lucy ne garde aucun souvenir au réveil, nous suivons des éléments de sa vie : une mère violente et alcoolique, un vieil ami condamné par la maladie, des sorties en boîte de nuit où elle n'hésite pas à avoir un langage très direct avec les hommes. Un jour, voulant savoir, Lucy achète une micro caméra qu'elle dissimule dans la chambre des ébats. Mais cette fois, l'homme avait choisi de passer sa dernière nuit avec elle et Lucy se réveille à côté d'un cadavre. En le constatant, Lucy se met à hurler de douleur et de dégoût.

Fiche technique

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Sauf mention contraire, cette fiche technique est établie à partir d'IMDb[3].

Distribution

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Mia Wasikowska était pressentie pour tourner le rôle de Lucy, mais devant tourner le film Jane Eyre de Cary Fukunaga, ce fut Emily Browning qui obtint ce rôle.

Julia Leigh a demandé à Emily Browning de visionner Antichrist de Lars von Trier afin d'étudier la performance de Charlotte Gainsbourg.

Film interdit aux moins de 16 ans

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En France, la commission de classification des œuvres cinématographiques désirant classer Sleeping Beauty dans la catégorie « Interdit aux moins de 16 ans », pour "incitation à la prostitution"[9], une vive opposition se déclencha[10],[11]. Julia Leigh et Michèle Halberstadt firent appel au Ministère de la Culture, mais le ministre Frédéric Mitterrand a confirmé aussitôt cette interdiction. La distribution du film se fera dans un circuit de salles très restreint.

C'est la première fois qu'une œuvre présentée en compétition officielle au Festival de Cannes et projetée à 19h30 reçoit cette classification[12].

Accueil critique

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Le film rencontre un succès commercial modeste, rapportant environ 3 000 000 dollars australien au box-office mondial[13].

Il a reçu un accueil critique moyen, recueillant 49 % de critiques positives, avec une note moyenne de 5,2/10, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[14].

Notes et références

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  1. (en) « Sleeping Beauty », sur IMDb
  2. Didier Péron, « Belle de somme », sur Libération.fr,
  3. (en) « Équipe complète du film », sur IMDb
  4. (en) « Company Credits », sur IMDb
  5. (en) « Technical », sur IMDb
  6. (en) « Release dates », sur IMDb
  7. « «Sleeping Beauty», un film trop hard ? », sur Libération.fr,
  8. « Emily Browning », sur Allociné
  9. Richard Poirot, « Les moins de 16 ans privés de «Sleeping Beauty» », sur Libération.fr,
  10. Yannick Vely, « "Sleeping-Beauty" : Le cul entre deux chaises », sur Paris Match,
  11. Thomas Sotinel, « "Sleeping Beauty" : corps à vendre, âme hors d'atteinte », sur Le Monde,
  12. « "Sleeping Beauty": un thriller érotique à Cannes autour d'une belle endormie », sur Le Point.fr,
  13. (en) « Box office/Business », sur IMDb
  14. (en) « Sleeping Beauty », sur Rotten Tomatoes

Liens externes

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