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4e régiment de tirailleurs sénégalais

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4e régiment de tirailleurs sénégalais
Image illustrative de l’article 4e régiment de tirailleurs sénégalais
insigne régimentaire du 4e RTS

Création 1904
Dissolution 1946
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment de tirailleurs sénégalais
Rôle Infanterie
Fait partie de 2e DIC
9e DIC
Garnison Toulon
Inscriptions
sur l’emblème
Soudan 1890
Dahomey 1892
Côte-d'Ivoire 1893-1895
Madagascar 1895
Congo 1900
Tchad 1900
Maroc 1908-1918-1925-1926
Toulon 1944

Le 4e régiment de tirailleurs sénégalais (4e RTS) est un régiment français appartenant aux troupes coloniales. Créé en 1904, il combat pendant la Seconde Guerre mondiale et est dissout en 1946.

Création et différentes dénominations

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Historique des garnisons, combats et batailles du 4e RTS

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Entre-deux-guerres

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Avant 1939, le régiment fait partie de la 2e division d'infanterie coloniale. Il est caserné à Toulon, Fréjus et Puget-sur-Argens[2].

Seconde Guerre mondiale

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1939 - 1940

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Ancre mémorielle (Sainte-Agnès)

À la mobilisation, le 4e RTS reste attaché à la 2e DIC, qui fait partie de l'armée des Alpes[3]. Le , la 2e DIC devient une division légère d’infanterie coloniale et quitte les Alpes. Le 4e RTS reste en position, directement rattaché au 15e corps d'armée[4].

Le 4e RTS participe à la défense de Menton contre les troupes italiennes. Son engagement en première ligne est prévu le pour reprendre Menton. L'attaque n'aura pas lieu, du fait de l'armistice du 24 juin 1940[3].

1944 - 1945

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Le régiment participe au débarquement sur l'Île d'Elbe le 17 juin 1944.

Le 4e RTS fait alors partie de la 9e DIC du général Magnan, qui comprend :

  • le 4e RTS, colonels Cariou puis Bourgound.
  • le 6e RTS, colonel Salan.
  • le 13e RTS, colonels Chrétien puis Voillemin.
  • le RICM (régiment d'infanterie coloniale du Maroc), lieutenant-colonel le Puloch, unité de reconnaissance.
  • le RCCC (régiment colonial de chasseurs de chars), lieutenant-colonel Charles sur tanks destroyers M10.
  • Le RACM (régiment d’artillerie coloniale du Maroc) constitué par :
    • le GT1 avec le I/RACM rattaché au 4e RTS.
    • le GT3 avec le II/RACM rattaché au RICM.
    • le GT2. avec le III/RACM rattaché au 6e RTS.

Le , sur décision ministérielle, le 4e RTS devient le 21e RIC (régiment d'infanterie coloniale). Entretemps, les troupes d'origine africaine ont été remplacées par des FFI de diverses provenances (blanchiment des troupes coloniales).

Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes[5]:

Décorations

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Personnalités ayant servi au régiment

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Compagnons de la Libération

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Autres personnalités

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c et d Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 48
  2. « Les Troupes Coloniales en 1939 avant la mobilisation », L'Ancre d'or, no 255,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d et e « Les combattants de l'honneur (I) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  4. Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises: historiques succincts, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 311-312
  5. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  • Hier au Muy après 1939, Marthe GEORGES. Editions du Lau

Articles connexes

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Lien externe

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