Ignaz Fränzl
par Johann Wilhelm Hoffnas (1727–1795).
Nom de naissance | Ignaz Franz Joseph Fränzl |
---|---|
Naissance |
Mannheim, Palatinat du Rhin |
Décès |
(à 75 ans) Mannheim, Grand-duché de Bade |
Activité principale | Compositeur, violoniste |
Style | musique classique |
Lieux d'activité | Mannheim |
Années d'activité | 1754–1807 |
Maîtres | François-Xavier Richter |
Élèves | Pierre-Noël Gervais |
Descendants | Ferdinand Fränzl |
Ignaz Fränzl parfois Fraenzl, ou même Franzel (Mannheim, – Mannheim, ), est un compositeur, violoniste virtuose et chef d'orchestre allemand, représentant de l'école de Mannheim. Il est le père du violoniste et compositeur Ferdinand Fränzl (1770–1833).
Biographie
[modifier | modifier le code]Son père joue de la trompette dans l'orchestre de Mannheim. Lui-même y entre à l'âge de onze ans et devient coviolon solo en 1774[1]. Sa position de virtuose y est fort bien rémunérée[2].
Il fait partie de l'école de Mannheim.
En 1768, il se produit à Paris au Concert Spirituel où il est très prisé.
Mozart, qui le rencontre plusieurs fois entre 1777 et 1778 lors de ses passages à Mannheim, parle de lui avec admiration notamment après l'avoir écouté dans un concerto pour violon :
« Il me plaît beaucoup, vous savez que je ne suis guère amateur de difficultés, mais il joue les choses les plus difficiles sans que l'on s'en aperçoive ; on croit pouvoir en faire autant, c'est vrai. »
Mozart laisse un projet inachevé de symphonie concertante pour piano et violon Kv. 315f, destiné à l'origine à Fränzl et lui-même. 120 mesures de l'Allegro à peine instrumenté, composés à Mannheim et daté de .
C'est à cette époque (1778) que Fränzl prend la direction de l'orchestre, jusqu'en 1803[1]. En 1779, il est maître de chapelle de l'Orchestre du Théâtre National nouvellement, créé jusqu’en 1803, lorsqu’il est remplacé par le violoncelliste Peter Knight.
Il effectue une tournée à Vienne en 1786.
Parmi ses élèves on compte le violoniste Friedrich Wilhelm Pixis et la chanteuse (et violoniste) Marianne Crux. Son fils, Ferdinand Fränzl, est connu comme violoniste.
Œuvres
[modifier | modifier le code]En tant que compositeur Fränzl laisse quelques symphonies, un quintette à vent, plusieurs concertos pour violon et six trios à cordes et des quatuors à cordes. Un Siegspiel Die Luftbälle très apprécié lors de sa création à Mannheim ()[1]. Il a composé également de la musique de scène pour des pièces de Shakespeare[1].
Orchestre
[modifier | modifier le code]- Cinq symphonies
- Six concertos pour violon et orchestre
Musique de chambre
[modifier | modifier le code]- Six sonates pour deux violons et violoncelle.
- Six quatuors à cordes
- Trois quatuors avec flûte
Discographie
[modifier | modifier le code]- Symphonie n° 5 en ut majeur, dans L'âge d'or de Mannheim, avec des symphonies de Christian Cannabich, Carl, Johann & Anton Stamitz - Concerto Köln (1999, Teldec 398428366-2)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky, adaptée et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4 728 p. (ISBN 2-221-06510-7, OCLC 33447919), p. 1338.
- En post-scriptum à une lettre de Mozart, sa mère, Anna-Maria, ajoute le 7 décembre 1777, un état des rémunérations des postes de la cour : « Cannabich gagne maintenant 1 800 florins au titre de directeur de l'orchestre, M. Fränzl en gagne 1 500 au titre de Konzermeister et Holzbauer, le maître de chapelle, touche 3 000 florins. »
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Gary Smith, « Pages/Franzl_Contemp.htm Ignatz Fränzl (1736-1811) », sur mozartforum.com (version du sur Internet Archive)
- (en) Ignatz Fränzl par Gary Smith sur mozartforum.com