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Jean-Pierre Marcon

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Jean-Pierre Marcon
Fonctions
Président du conseil départemental
de la Haute-Loire
-
(7 ans et 11 jours)
Élection
Réélection 29 juin 2015
Prédécesseur Gérard Roche
Successeur Marie-Agnès Petit
Conseiller général puis départemental de la Haute-Loire
-
(42 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection 17 mars 1979
Réélection 20 mars 2011
22 mars 2015
Circonscription Canton de Montfaucon-en-Velay (1979-2015)
Canton des Boutières (2015-2021)
Prédécesseur Jean-Paul Riocreux
Successeur Olivier Cigolotti
Député français
-
(4 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 10 juin 2007
Circonscription 1re de la Haute-Loire
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique App. UMP
Prédécesseur Laurent Wauquiez
Successeur Laurent Wauquiez
Conseiller régional d'Auvergne
-
(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 22 mars 1992
Président Valéry Giscard d'Estaing
Maire de Dunières
-
(18 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection 19 mars 1989
Successeur André Chomienne
Maire de Saint-Bonnet-le-Froid
-
(17 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 15 mars 1971
Successeur André Marcon
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire)
Nationalité Française
Parti politique UDI
Profession Cadre bancaire
Députés de la Haute-Loire

Jean-Pierre Marcon, né le à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), est un homme politique français.

Originaire de Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), Jean-Pierre Marcon est le fils de Xavier Marcon, négociant en vins[1]. Il débute en 1970 sa carrière au Crédit agricole mutuel du sud-est, où il occupe par la suite des fonctions de directeur d'agence, jusqu'en 1992[1]. Jean-Pierre Marcon a également été président du conseil de surveillance de l’hôtel Le Fort du pré de Saint-Bonnet-le-Froid[2], gérant de l'Hôtel de La Tour à Dunières[2] et propriétaire d'une station-service[2].

Carrière politique

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Parallèlement à ses activités professionnelles, il est élu maire de sa commune natale, Saint-Bonnet-le-Froid, en 1971, puis de la cité voisine de Dunières, en 1989. Conseiller général de Montfaucon-en-Velay après 1979, il accède en 1994 à la vice-présidence de l'assemblée départementale[1], alors dirigée par l'ancien ministre Jacques Barrot (UDF-CDS). Conseiller régional d'Auvergne de 1992 à 1998, il participe également à la création de la Communauté de communes du Pays de Montfaucon, dont il est président de 1996 à 2005, avant d'être remplacé par Olivier Cigolotti[3].

En , il est élu conseiller départemental du canton de Boutières, en binôme avec Brigitte Renaud, et président du Conseil départemental de la Haute-Loire.

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il lâche le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle[4].

Carrière parlementaire

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En 2004, il est nommé membre du Conseil économique et social (CES)[5]. Trois ans plus tard, aux élections législatives de 2007, il est choisi comme suppléant du député sortant Laurent Wauquiez dans la première circonscription de la Haute-Loire. Celui-ci est réélu dès le premier tour, le , avant d'être nommé dans le gouvernement de François Fillon. Jean-Pierre Marcon devient alors député, apparenté au groupe UMP[6], dont il est proche du courant centriste[7]. Il préside le groupe d’études « Hôtellerie, restauration, loisirs » à l’Assemblée nationale[8].

Spécialiste des questions de tourisme, il est aussi président de l'association de tourisme Valvvf (depuis 2006)[1], et dirige la section des solidarités et politiques sociales au Conseil national du tourisme (depuis 2006)[1].

Lors des élections législatives de 2012, Laurent Wauquiez récupère son siège de député.

Jean-Pierre Marcon est le frère de :

Notes et références

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  1. a b c d et e Source : notice Who's who.
  2. a b et c « P-m-f.org », sur p-m-f.org via Wikiwix (consulté le ).
  3. « Haute-Loire Info - Toute l'info, rien que l'info », sur hauteloireinfos.fr (consulté le ).
  4. « Le compteur des lâcheurs de Fillon », liberation.fr
  5. Décret du 3 septembre 2004 portant nomination au Conseil économique et social
  6. Site de l'Assemblée nationale
  7. Annuaire du groupe des parlementaires centristes de l'UMP
  8. « Jean-Pierre Marcon : à tout vouloir 'normer', on risque de tout détruire », sur restauration.fr (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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