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Rue Riquet (Paris)

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18e, 19e arrts
Rue Riquet
Voir la photo.
Rue Riquet.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 18e
19e
Quartiers Villette
Chapelle
Début 191, quai de la Seine
Fin 98, rue Philippe-de-Girard et
2, rue de la Chapelle
Morphologie
Longueur 1 267 m
Largeur 18 m
Historique
Dénomination 1863
Ancien nom Rue de la Tournelle
Rue des Tournelles
Rue Notre-Dame
Rue du Havre
Rue Notre-Dame
Rue de la Chapelle
Rue de la Religion
Géocodification
Ville de Paris 8223
DGI 8241
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Riquet
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Riquet est une rue longue de 1 267 mètres située en grande partie dans le 19e arrondissement de Paris et qui se prolonge dans le 18e arrondissement en enjambant les rails de chemins de fer arrivant de la gare de l'Est grâce au pont de la rue Riquet.

Situation et accès

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C’est une rue étroite et à sens unique sur la quasi-totalité de sa longueur, elle n’est plantée que d’une dizaine d’arbres entre les numéros 50 et 58.

Elle est desservie par les stations de métro Riquet de la ligne 7 (l'entrée se situe dans le 19e arrondissement à l'angle entre la rue Riquet et l'avenue de Flandre) et Marx Dormoy de la ligne 12 (l'entrée se situe dans le 18e arrondissement à l'angle de la rue de la Chapelle et de la rue Riquet).

Voies croisées

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Origine du nom

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Pierre-Paul Riquet.

La rue porte ce nom en hommage à Pierre-Paul Riquet, baron de Bonrepos, ingénieur français qui a permis la réalisation du canal du Midi dans le Sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée.

La Tournelle, visible sur le plan de Charles Inselin en 1707.

Cette voie des anciennes communes de la Villette et de la Chapelle se nommait précédemment « rue de la Tournelle » et par la suite « rue des Tournelles[1] ».

Elle est indiquée sur le plan de Charles Inselin en 1707 et sur celui de plan de Roussel de 1730, comme un lieu-dit à l'angle du chemin d'Aubervilliers.

La Chapelle avait gardé son identité villageoise pendant des siècles, centrée autour de Saint-Denys de la Chapelle et l'ancêtre du marché de La Chapelle. Lors du rattachement de la commune à Paris en 1860, le quartier est complètement transformé: de nouvelles rues sont créées et des édifices hausmanniens sont bâtis. La « rue des Tournelles », qui était un chemin le long du marché aux bestiaux, disparaît.

Avec les transformations de Paris sous le Second Empire, la rue Riquet résulte de la réunion, en 1865 :

  1. de la « rue du Havre », anciennement « rue Notre-Dame » (en 1758), comprise entre le quai de la Seine et l'avenue de Flandre ;
  2. de la « rue de la Chapelle », anciennement « rue de la Religion » (en raison de la présence du couvent de Sainte-Périne), comprise entre l'avenue de Flandre et la rue d'Aubervilliers ;
  3. de la « rue de la Tournelle », comprise entre la rue d'Aubervilliers et la rue de la Chapelle.

Le , durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose aux nos 4 et 57 rue Riquet[2].

Paris, angle rue de la Chapelle et rue Riquet, vers 1900.

Le , un commando de cinq malfaiteurs prenait d'assaut un convoi de transport de fonds à l'angle de la rue Pajol. Deux policiers du commissariat du 18e et un convoyeur décédaient sur place[3].

Un garage-concessionnaire qui était situé au no 16 a pris feu en . Cet incendie dévastateur, qui a entièrement détruit la structure, a entraîné la mort de deux pompiers en reconnaissance lorsque le bâtiment s'est effondré sur eux. Un immeuble d'habitation et une crèche ont été construits à sa place, tous deux ouverts au quatrième trimestre 2012.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • Un commissariat UPQ (unité de police de quartier), installé au 3, rue Riquet.
  • Angle rue Riquet et avenue de Flandre : emplacement du couvent Sainte-Périne.
  • À ce même endroit se situait le moulin à vent Brier (nom du propriétaire au XVIIe siècle), à proximité de la croix Mouton. Sur un acte de 1674, il est appelé « moulin Fannet »[4].
  • Il existait un marché couvert : le marché Riquet situé au 40-42 de la rue et faisant l'angle avec la rue Archereau (qui malgré les efforts n'a cessé de péricliter pendant plusieurs années. Il a fermé en 2010). Depuis , le bric-à-brac d'Emmaüs Défi a pris sa place. Restent dans la rue plusieurs petits commerces (librairie, pharmacies, magasins d'alimentation, restaurants, boulangerie, marchands de journaux…) en majorité situés du côté du 18e arrondissement, ainsi que deux synagogues près de l'avenue de Flandre.
  • On trouve, depuis 2007, un espace vert appelé « jardins d'Éole », inauguré le , et délimité au nord par la rue Riquet, à l'est par la rue d'Aubervilliers, au sud par la rue du Département, et à l'ouest par les rails de chemins de fer.
  • Un espace culturel, le Cent Quatre ouvert le , au 104 de la rue d'Aubervilliers, situé dans les anciens locaux de la compagnie des pompes funèbres de Paris.
  • Les Orgues de Flandre (aussi appelées « cité des Flamants »), un ensemble de bâtiments d'habitation, construit entre 1973 et 1980 par l'architecte allemand Martin Schulz van Treeck.

Références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 349.
  2. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  3. « Mémorial en ligne des policiers français morts en service : Philippe Fivet et François Klein | Préfecture de police (75) », sur policehommage.blogspot.fr (consulté le ).
  4. Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire des 300 moulins de Paris, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-114-7)

Articles connexes

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