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Robbie McEwen

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Robbie McEwen
Robbie McEwen lors du Tour de Californie 2012
Informations
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
BrisbaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Distinctions
Équipes professionnelles
1996-1999Rabobank
2000Farm Frites
2001Domo-Farm Frites
2002Lotto-Adecco
2003-2004Lotto-Domo
2005-2006Davitamon-Lotto
2007Predictor-Lotto
2008Silence-Lotto
2009-2010Katusha
2011RadioShack
01.2012-04.2012GreenEDGE
Mai 2012Orica-GreenEDGE
Principales victoires
Championnats
Champion d'Australie sur route 1995, 2002 et 2005
3 classements annexes de grand tour
Classements par points
Leader du classement par points Tour de France 2002, 2004 et 2006
24 étapes dans les grands tours
Tour de France (12 étapes)
Tour d'Italie (12 étapes)
Classique
Vattenfall Cyclassics 2008

Robbie McEwen est un coureur cycliste australien né le à Brisbane. Professionnel de 1996 à 2012, il est l'un des meilleurs sprinteurs des années 2000. Il a notamment remporté trois fois le maillot vert du Tour de France et 12 étapes de cette épreuve, ainsi que 12 étapes du Tour d'Italie. Il a également été trois fois champion d'Australie sur route, vice-champion du monde en 2002 et a gagné la Vattenfall Cyclassics 2008. Il détient le record de victoires sur Paris-Bruxelles, qu'il a gagné cinq fois. En 20 ans de cyclisme et 16 années de professionnalisme, il a remporté 210 succès dont plus de 130 chez les professionnels. Il prend sa retraite sportive à l'issue du Tour de Californie 2012 pour prendre une place dans l'encadrement de la formation Orica-GreenEDGE.

Robbie McEwen en 2006

1992-1995 : jeunes années

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En 1992 il intègre l'Australian Institute of Sport (AIS, Institut australien du sport) de Canberra où il progresse sous la férule de l'entraineur Heiko Salzwedel. En 1994, il se frotte avec succès aux coureurs européens : il gagne trois étapes de la Course de la Paix, une étape du Tour de l'Avenir et finit meilleur sprinter du Tour de Rhénanie-Palatinat. En 1995, il glane trois étapes au Rapport Toer en Afrique du Sud, et fait partie d'une équipe nationale australienne qui passe l'été en Europe, et avec laquelle il remporte au sprint une étape du Regio-Tour[1] et du Tour de l'Avenir à nouveau, et devient champion d'Australie sur route.

1996-2001 : débuts chez Rabobank puis Farm Frites

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En 1996, McEwen signe son premier contrat professionnel avec l'équipe néerlandaise Rabobank. Durant ses premières années, il remporte régulièrement des étapes sur des épreuves de moins d'une semaine. Son premier succès majeur vient en 1999 lorsqu'il remporte le sprint massif des Champs-Élysées sur le Tour de France. En 2000 et 2001, il effectue un passage en demi-teinte chez Farm Frites malgré une dernière année riche de 9 succès.

2002-2008 : au sommet du sprint mondial avec Lotto

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Il rejoint la formation belge Lotto en 2002. Sa saison débute dès le mois de janvier par un deuxième titre de champion d'Australie. Mais c'est en juillet sur le Tour de France que McEwen conquiert son principal succès : fort de deux victoires d'étapes, dont à nouveau celle des Champs-Élysées, il obtient son premier maillot vert, mettant fin à six ans de domination du sprinter allemand Erik Zabel. Il remporte également deux semi-classiques en Belgique : Paris-Bruxelles et le Grand Prix de l'Escaut ; ainsi que les classements finals de l'Étoile de Bessèges et du Circuit franco-belge. Il conclut cette saison par une médaille d'argent au championnat du monde à Zolder, battu par Mario Cipollini. Le classement UCI de fin de saison le place au quatrième rang mondial[2].

En 2003, McEwen ajoute avec À travers les Flandres une course flandrienne à son palmarès. Comme en 2002, il s'adjuge deux étapes du Giro, toutes deux devant l'italien Alessandro Petacchi, vainqueur à six reprises lors de cette édition. Ce dernier domine la première semaine du Tour de France en juillet en reportant quatre des cinq étapes conclues au sprint. Grâce à sa régularité, Robbie McEwen parvient néanmoins à reprendre le maillot vert à son compatriote de La Française des jeux Baden Cooke à l'issue de la 18e étape. Il conserve la tunique jusqu'à Paris, mais la perd sur la ligne d'arrivée des Champs-Élysées qui lui avait pourtant souri précédemment. En effet, après avoir fait jeu égal avec Cooke lors des sprints intermédiaires (10 points chacun)[3], McEwen ne prend que la troisième place du sprint final. Baden Cooke, second derrière Jean-Patrick Nazon, passe devant lui au classement pour deux points.

En 2004, sur le Tour, il remporte les 3e et 10e étapes et remporte le maillot vert. En 2006, il décroche à nouveau le maillot vert du Tour en s'imposant sur trois étapes. Il glane 15 succès cette saison.

En 2007, il remporte une étape du Tour (la 1re) mais il termine hors-délai lors de la 8e étape. Il n'avait jamais abandonné sur la Grande Boucle en 9 participations. Il cumulera 15 victoires cette saison.

En 2008, il fait une saison en demi-teinte. 7 victoires dont la Vattenfall Cyclassics et son 5e Paris-Bruxelles. Il est pratiquement inexistant lors du Tour de France, où il signe comme meilleur résultat une deuxième place. Il partira à la fin de la saison dans l'équipe Katusha, nouvelle équipe Pro-Tour.

2009-2010 : chez Katusha

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En 2009, il commence très fort en remportant la Cancer Council Classic devant Wim Stroetinga, Graeme Brown et André Greipel. Lors du Challenge de Majorque au mois de février, il termine 2e de la première étape laissant son coéquipier Gert Steegmans l'emporter. Le lendemain, il remporte son deuxième succès de la saison lors d'un sprint royal. Au mois de mai, il chute au Grand Prix de l'Escaut. Cette chute le prive du Giro 2009. Il revient en forme sur le Tour de Picardie où il remporte une étape. Le , il chute à nouveau sur le Tour de Belgique et se casse le tibia. Il fait son retour le au criterium d'après tour d'Aalst. Il termine second, au sprint, derrière le britannique Mark Cavendish. Il stoppe de nouveau sa saison 2009 mais cette fois définitivement pour se reposer et revenir plus fort en 2010 où il rêve de s'imposer au Tour de France, au Giro et aux Championnats du monde chez lui à Geelong. Il revient au Tour Down Under et fait un début prometteur puisqu'il finit 4e du général et termine presque à chaque étape dans les 10 premiers. Il remporte, comme l'année passée, sa première victoire lors du Challenge de Majorque. Au Tour d'Italie, il ne prend qu'une 4e et 7e place d'étape. Il arrive en forme au Tour de France : il termine cinq fois 4e et 9e aux champs élysées. Il retrouve ses jambes lors de la première étape de l'Eneco Tour qu'il remporte[4] au sommet du Grebbeberg : il réalise l'un des meilleurs sprint de sa longue carrière.

2011 : chez RadioShack

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À l'aube de la saison 2011, Robbie s'engage pour un an avec la formation américaine RadioShack. Il participe au Tour d'Italie où il ne peut aller au terme de la course en raison d'une arrivée hors-délai sur les pentes de l'Etna au terme de la neuvième étape. Sur ce Giro, Robbie McEwen ne peut pas se montrer à son avantage en raison du parcours très montagneux, il intègre en une seule occasion le top 10 d'une étape (huitième de la deuxième étape). Fin juillet, après ne pas avoir été sélectionné au Tour de France, il glane son premier succès de la saison lors du Tour de Wallonie[4]. Il remporte également début octobre le Tour de Wallonie picarde agrémenté de deux victoires d'étapes[4]. Il s'agit là de son ultime succès chez les professionnels.

2012 : chez GreenEDGE et retraite de la compétition

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Il s'engage pour 2012 avec l'équipe GreenEDGE[4] où il prend sa retraite sportive à l'issue du Tour de Californie 2012, le dimanche à Los Angeles. Après l'arrivée de la dernière étape, il déclare à propos de sa retraite: « J'ai fait une belle carrière. [...] Il n'y a pas mieux que de pouvoir faire son métier de quelque chose qu'on aime, d'être payé pour faire du vélo[5]. » Dès lors, il intègre l'encadrement de la formation Orica-GreenEDGE où il se charge de conseiller les sprinteurs de l'équipe.

À l'issue de l'année 2013, il ne renouvelle pas son contrat avec Orica-GreenEDGE, expliquant ne plus vouloir suivre l'équipe en Europe, où se déroulent la plupart des courses. Il reste actif dans le milieu du cyclisme : il est commentateur en free-lance, guide des VIP durant le Tour d'Italie, commercialise une pommade antifrottement portant son nom[6].

Palmarès et résultats

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Résultats sur les grands tours

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Robbie McEwen, le .

Tour de France

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12 participations

  • 1997 : 117e
  • 1998 : 89e
  • 1999 : 122e et vainqueur de la 20e étape
  • 2000 : 113e
  • 2002 : 130e, vainqueur du Leader du classement par points classement par points et des 3e et 20e étapes
  • 2003 : 143e
  • 2004 : 122e, vainqueur du Leader du classement par points classement par points et des 2e et 9e étapes, Maillot jaune maillot jaune pendant une journée
  • 2005 : 134e, vainqueur des 5e, 7e et 13e étapes.
  • 2006 : 116e, vainqueur du Leader du classement par points classement par points et des 2e, 4e et 6e étapes
  • 2007 : hors-délais (8e étape), vainqueur de la 1re étape
  • 2008 : 122e
  • 2010 : 165e

Tour d'Italie

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10 participations

  • 2000 : abandon
  • 2002 : abandon, vainqueur des 4e et 10e étapes
  • 2003 : abandon (14e étape), vainqueur des 4e et 11e étapes
  • 2004 : abandon (16e étape), vainqueur de la 5e étape
  • 2005 : abandon (13e étape), vainqueur des 2e, 6e et 10e étapes et maillot rose pendant une journée
  • 2006 : non partant (13e étape), vainqueur des 2e, 4e et 6e étapes
  • 2007 : abandon (12e étape), vainqueur de la 2e étape
  • 2008 : non partant (14e étape)
  • 2010 : non partant (15e étape)
  • 2011 : hors délais (9e étape)

Tour d'Espagne

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4 participations

  • 1998 : abandon
  • 1999 : abandon (10e étape)
  • 2001 : 139e et dernier du classement général
  • 2006 : hors délais (5e étape)

Classements mondiaux

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Année 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Classement UCI 149e[7] 131e[8] 101e[9] 69e[10] 165e[11] 100e[12] 4e[13] 27e[14] 16e[15]
Classement ProTour 52e[16] 34e[17] 19e[18] 20e[19]
Calendrier mondial UCI 192e[20] 51e[21]
UCI World Tour 157e[22]

Distinctions

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Notes et références

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  1. (en) « Australian News », sur cyclingnews.com,
  2. Classement individuel UCI du 13 novembre 2002.
  3. (en) Stage 20 - Sunday, July 27: Ville d'Avray - Paris Champs-Elysées, 152 km, Cyclingnews.com, 27 juillet 2003.
  4. a b c et d Alexandre Philippon, « McEwen bouge encore », sur velochrono.fr,
  5. (en) « Robbie McEwen à la retraite », sur eurosport.fr, (consulté le )
  6. (en) « End of McEwen’s role with Orica GreenEdge », sur velonation.com, (consulté le )
  7. « Classement UCI 1996 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  8. « Classement UCI 1997 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  9. « Classement UCI 1998 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  10. « Classement UCI 1999 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  11. « Classement UCI 2000 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  12. « Classement UCI 2001 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  13. « Classement UCI 2002 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  14. « Classement UCI 2003 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  15. « Classement UCI 2004 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
  16. « Classement ProTour 2005 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le )
  17. « Classement ProTour 2006 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le )
  18. « Classement ProTour 2007 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le )
  19. « Classement ProTour au 20 septembre 2008 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu/, (consulté le )
  20. « Classement Mondial UCI 2009 », sur dataride.uci.ch, UCI, (consulté le )
  21. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2010 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  22. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2011 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  23. « Sir Hubert Opperman Trophy and 'Oppy Medal' » [archive du ], sur cycling.org.au (consulté le )
  24. « Male Cyclist of the Year Awards » [archive du ], sur cycling.org.au (consulté le )

Liens externes

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