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René-Clément Juge

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René-Clément Juge
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Distinction

René-Clément Juge (Sarlat, -Versailles, ), est un officier de marine français.

Fils d'un officier de marine, le capitaine de vaisseau Pierre-Romain Juge (1834-1914), commandeur de la Légion d'honneur, et Jeanne-Gabrielle-Charlotte Bloy (1850-1907), il entre à l'École navale en et embarque en escadre de Méditerranée sur le cuirassé Brennus. Aspirant de 1re classe (), il participe à une campagne en Extrême-Orient sur le croiseur Pascal puis, enseigne de vaisseau (), passe sur le cuirassé Gaulois en Méditerranée (1900-1902).

Second de la canonnière Olry, il sert de nouveau en Extrême-Orient à la flottille du Yangzi Jiang et s'y fait remarquer en sauvant le bâtiment lors d'un accident de chaudière, ce qui lui apporte un témoignage officiel de satisfaction (). Il reçoit aussi pour la qualité de ses travaux hydrographiques effectués sur le Haut-fleuve, les félicitations du ministre.

Il sert ensuite à la 2e flottille de torpilleurs en Méditerranée et est nommé lieutenant de vaisseau en . Commandant d'une escouade d'apprentis canonniers sur la Couronne à Toulon, il embarque sur le croiseur Du Chayla en 1907 avec lequel il participe au débarquement de Casablanca.

Professeur à l’École d'application du tir à la mer sur le croiseur Pothuau (1909), membre de la Commission d'études pratiques de l'artillerie navale, il est adjoint en 1911 au chef d'état-major de la Ve région à Toulon et enseigne à l’École de canonnage sur le Tourville.

Envoyé au Contrôle technique des poudres de la marine à la poudrerie de Saint-Médard-en-Jalles (1912), il est adjoint en 1914 au commandement en chef de l'artillerie du front de mer à Toulon. Commandant de la batterie du cap Helles aux Dardanelles (1915), il obtient deux citations et est promu capitaine de corvette en . Il commande alors les batteries de marine de l'armée d'Orient sur le front terrestre de la Strouma.

Commandant de l'aviso Ville-d'Ys à la division navale du Maroc, capitaine de frégate (), il est le Second du cuirassé Jean-Bart en 1919. Il commande ensuite l'aviso Vaucluse (1920) et la mission hydrographique du Maroc puis en 1921, le Lapérouse et la mission hydrographique d'Algérie.

Président de la Commission d'études pratiques de l'artillerie de côte (1922), il est nommé capitaine de vaisseau en et commande le croiseur Colmar à la division navale d'Extrême-Orient et reçoit en les félicitions du ministre pour les renseignements qu'il a recueillis durant la campagne.

Auditeur à l’École de guerre et au Centre des hautes études navales (1927), chef d'état-major de la IIIe région à Toulon (1928), il est nommé contre-amiral en et commande les secteurs maritimes de Cherbourg (1930) puis de Toulon (1931).

Sur le Paris en 1932-1933, il est le commandant de la division d'instruction puis devient en 1934 major-général à Toulon. Promu vice-amiral en , il est nommé préfet maritime de Toulon en et le reste jusqu'en .

Il préside en 1937 le Comté technique et la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte et devient membre du Conseil supérieur de la marine avant de prendre sa retraite en .

Rappelé à la déclaration de la guerre, René Juge est membre jusqu'en du Conseil des prises.

Récompenses et distinctions

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Bibliographie

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Liens externes

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