Jean Renaud (ligue Solidarité française)
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(à 71 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Le commandant Jean Renaud (né Jean-Jacques Ernest Renaud à Toulouse le et mort à Paris le [1]) est un militaire, écrivain colonial, journaliste et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études au lycée de Toulouse, bachelier, il s'engage au 1er régiment d'artillerie coloniale et va au Dahomey comme maréchal des logis. Entré à l'école de Versailles[pas clair], il en sort sous-lieutenant d'artillerie. Lieutenant en 1907, il a été de 1910 à 1914, l'officier d'ordonnance du gouverneur général d'Indochine, Albert Sarraut.
Il est capitaine en , puis finit chef d'escadron. Affecté à l'état-major de la 3e brigade (2e DI) d' à , il est fait chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de quatre citations[2].
Romancier et journaliste
[modifier | modifier le code]Il est l'auteur d'études, sur le Maroc ou sur le Laos, parmi d'autres pays, de textes sur les soldats de la coloniale (Héroiques fripouilles) et la guerre (Qui vive ? La tranchée ! et La tranchée rouge. Feuilles de route, -, en 1916), de nouvelles, et de nombreux romans, pour la plupart des romans coloniaux, tel Mirages d'exil en 1914[3]. Il est d'ailleurs titulaire du grand prix de littérature coloniale en , pour l'ensemble de son œuvre coloniale[4]. Après la guerre de 1939-1945, il publie encore des romans coloniaux, tels La sultane blanche en 1947, un ouvrage en 1949 intitulé Ho-Chi Minh, Abdel Krim et Cie et la même année Agonie de Vichy.
Après la Première Guerre mondiale, il dirige au Maroc, à Casablanca, un quotidien, La Presse marocaine. Il collabore à L'Autorité, au périodique destiné aux anciens combattants les Etincelles de Marcel Bucard, au quotidien L'Ami du Peuple lancé par François Coty.
Solidarité française
[modifier | modifier le code]Proche des Ligues dès 1932[5], il dirige dans les années 1930 une des ligues nationales d'extrême droite, la Solidarité française, fondée par François Coty[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Renaud, Le Laos : Dieux Bonzes et Montagnes, Librairie de la Revue Française: Alexis Redier, Éditeur, Paris, 1930 (coll: Toutes nos colonies)
- Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque Albin Michel. Histoire », , 622 p. (ISBN 978-2-226-17915-9), p. 172-173.
- Gilles Lahousse, « De la Solidarité française au parti du faisceau français : un exemple de radicalisation politique », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 58, , p. 43-54 (lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice de la BnF
- Jean Norton Cru, Témoins, Presses universitaires de Nancy, 1929, p. 392
- Mirages d'exil dans BNF/gallica
- article des Annales coloniales du 21 mai 1931 BNF/gallica. Il avait obtenu auparavant, en juin 1914, le prix Femina/La vie heureuse pour Le soleil de l'Orient
- Mathias Bernard, La guerre des droites, Odile Jacob, 2007, p. 67 : participation à un meeting en juin 1932 des Jeunesses patriotes
- présentation de Jean Renaud et de son programme dans la Revue hebdomadaire de novembre 1935, BNF/gallica
Liens externes
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