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Piet de Groof

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Piet de Groof
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
JetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire

Pieter Marie Julien de Groof, de son nom de plume Walter Korun, né le à Malines et mort le à Jette (commune de Bruxelles)[1],[2], est un général aviateur belge et critique littéraire proche du mouvement Cobra, connu d'avoir été dans sa jeunesse un des agitateurs belges de l'avant-garde artistique, membre de l'Internationale situationniste de 1957[3] à son exclusion en 1959.

Pendant ses études à l'école polytechnique de l'armée, Piet de Groof édite de 1953 à 1955 sous le pseudo de Walter Korun le journal littéraire Taptoe, ronéotypé clandestinement dans les caves de l'école militaire. Il devient ensuite animateur de la galerie avant-gardiste bruxelloise Taptoe Gallery[4],[5], fondé le par Gentil Haesaert et Maurice Wyckaert[6]. C'est à Taptoe qu'a eu lieu le la Première exposition de psychogéographie, qui réunira les participants à cette exposition, parmi lesquels Guy Debord, fondateur de l'Internationale lettriste, et Asger Jorn, cofondateur de Cobra, à la formation de l'Internationale situationniste en . À la suite de tensions avec Yves Klein, Debord et les lettristes se retireront de l'exposition[7]. Cette année 1957 Walter Korun devient membre de l'Internationale situationniste et parallèlement, Piet de Groof obtient le diplôme de pilote d'aviation (le )[8].

C'est Walter Korun qui propose un tract à distribuer peu avant l'exposition universelle de 1958 à l’occasion de l’assemblée de l'Association internationale des critiques d'art en [9]. C'est à Korun qu'est revenu la charge de lancer un tract injurieux à l'encontre de cette assemblée, ce qui fait « scandale ». Piet de Groof est arrêté, mais grâce au faux alibi donné par ses collègues militaires de la caserne[10], il est libéré et peut poursuivre sa carrière militaire qui le mènera à devenir général de la force aérienne belge chargé de mission pour l'OTAN[11].

Sur l'argument de son identité de militaire, il est exclu de l'Internationale situationniste en 1959.

De 1985 à 2005, Piet de Groof a été Président du Willemsfonds de Laken, organisation culturelle flamande pour défendre la langue néerlandaise. Dans cette fonction il a organisé un grand nombre d'expositions d'art[12].

Notes et références

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  1. Décès de Piet de Groof: Général et situationniste, lalibre.be, 13 juillet 2014.
  2. Christian Dutoit, In memoriam Generaal-Majoor Vlieger Piet De Groof (1931-2014), Meervoud nr. 199 - septembre 2014, p. 17-18 [lire en ligne].
  3. Des histoires belges, Raphaël Sorin, lettres.blogs.liberation.fr, 24 avril 2008 (mise à jour le 5 février 2015).
  4. Jan Vromman, Piet de Groof of… het uiteindelijke labyrint, De Nekker, avril 2008, p. 8-9] [lire en ligne].
  5. [1].
  6. Ludo bekkers, L'ouvrage de Corneille Hannoset sur le mouvement ‘Taptoe’, Septentrion (1990) [lire en ligne].
  7. Anna Trespeuch-Berthelot, L’Internationale situationniste: de l’histoire au mythe (1948 - 2013), 1. éd (Paris: PUF, 2015), p.61.
  8. [2].
  9. Adresse de l’Internationale situationniste à l’Assemblée générale de l’Association internationale des critiques d’art réunie le 14 avril 1958 dans l’Exposition Universelle de Bruxelles, DEBORDIANA [lire en ligne].
  10. Jan Vromman, op.cit.
  11. Général et situationniste à la fois !, Guy Duplat, lalibre.be, 3 janvier 2008.
  12. [3].

Bibliographie

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Liens externes

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