Pour l'art
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Pour l'art est un cercle artistique bruxellois fondé en 1892 par le peintre symboliste Jean Delville.
Historique
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]Jean Delville et d’autres dissidents du cercle L’Essor créent à Bruxelles l'association d'artistes Pour l’art qui poursuit une vocation idéaliste et marche dans les traces du Groupe des XX[1],[2].
Les principaux objectifs du cercle sont l'organisation de Salons et de conférences. Les premières réunions ont lieu en et la fondation officielle en . Le siège social est situé à la taverne Guillaume, place du Musée, à Bruxelles[3]. L'un des conférenciers réguliers est le mentor du symbolisme, Sâr Peladan[4].
Évolution
[modifier | modifier le code]Initialement cercle symboliste, le collectif évolue en un groupe éclectique défendant en premier lieu l'indépendance des artistes. Pour l'art est une phalange de lutte. Chacune de ses expositions constitue un combat[5]. L'association est dissoute en 1939[3].
Membres
[modifier | modifier le code]Membres fondateurs
[modifier | modifier le code]Les fondateurs de Pour l'art sont Pierre Braecke, Omer Coppens, Léon Dardenne, Georges De Geetere, Jean Delville, les frères José et Omer Dierickx, Georges Fichefet, Adolphe Hamesse, Alexandre Hannotiau, Jean Hérain, Léon Jacques, William Jelley, le couple Antoine et Clémence Lacroix, Amédée Lynen, Victor Rousseau, Hector Thys et Richard Viandier[3],[6].
Membres ultérieurs
[modifier | modifier le code]Les fondateurs sont rejoints progressivement par Albert Ciamberlani et Émile Fabry et, plus tard, par Eugène Laermans, Henri Ottevaere, François Dehaspe, Firmin Baes et Emmanuel Viérin et Henri Boncquet. Enfin, l'affichiste liégeois Charles Michel en fait également partie, tandis que Xavier Mellery, George Minne et Félicien Rops exposent lors de certains salons[3],[7].
Premier salon
[modifier | modifier le code]Le premier Salon ouvre ses portes le et présente les œuvres des peintres Albert Ciamberlani, Jean Delville, Émile Fabry, Alexandre Hannotiau, des sculpteurs Pierre Braecke et Victor Rousseau, tous Belges, ainsi que des artistes ayant exposé quelques mois auparavant à Paris chez Péladan comme les Français Maurice Chabas, Louis Chalon, Charles Filiger, Auguste Rodin (Vénus et Adonis), Alexandre Séon, ou des Suisses Carlos Schwabe, Albert Trachsel et Auguste de Niederhausern dit Rodo[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- A., « Échos de la ville », L'Indépendance belge, no 319, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Brendan Cole 2014, p. 245.
- « Cercle Pour l'Art », sur art-info-be (consulté le ).
- Brendan Cole 2014, p. 405-423.
- Brendan Cole 2014, p. 407.
- Brendan Cole 2014, p. 82.
- Brendan Cole 2014, p. 357.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Brendan Cole, Art Between Nature and the Absolute, Cambridge Scholars Publishing, , 520 p. (ISBN 9781443870979).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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