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Un homme de Toronto accusé d’avoir menacé Justin Trudeau sur TikTok

Le premier ministre Justin Trudeau a pris la parole, jeudi à Toronto, lors de l'ouverture du Festival international du film.

Le premier ministre Justin Trudeau a pris la parole, jeudi à Toronto, lors de l'ouverture du Festival international du film.

Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov

Radio-Canada
La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Un résident de Toronto a été accusé mercredi par la GRC d’avoir menacé le premier ministre Justin Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland après la publication d’une vidéo sur TikTok.

Andrew Marshall est accusé d’avoir proféré des menaces. Il a été libéré sous caution vendredi par la Cour de justice de l’Ontario. 

Sa libération est assortie de conditions. Il ne doit contacter ni Justin Trudeau ni Chrystia Freeland, ne peut utiliser Internet pour publier ou commenter du contenu sur les médias sociaux, ne doit pas avoir d’armes à feu et ne doit pas présenter de demande pour obtenir un permis d'arme à feu.

Les éléments de preuve présentés lors de l’audience de libération sous caution font l’objet d’une ordonnance de non-publication, comme c’est toujours le cas.

Dans sa vidéo publiée lundi, Andrew Marshall s'offusque de ce qu'il perçoit comme des limites à la liberté d'expression au Canada.

Les vidéos que je fais – et tous mes commentaires, qui sont juste des commentaires – sont constamment retirés, affirme l’accusé sur TikTok. Ça devient ridicule.

Il poursuit en décrivant la manière dont il tuerait M. Trudeau et Mme Freeland, s’il n’en tenait qu’à lui.

Au cours de la vidéo qui dure près de 11 minutes, M. Marshall s’en prend également aux médias, aux migrants, aux musulmans, à la police qui protège le gouvernement et aux membres de la communauté LGBTQ+.

Dans une déclaration écrite, l’avocat d’Andrew Marshall a souligné que son client avait des droits, en tant que Canadien. Il a le droit à la liberté d’expression, à une caution raisonnable et à un procès équitable, a affirmé Nate Jackson.

Ayant obtenu sa libération, nous continuerons à défendre les droits de M. Marshall, en vertu de la Charte, alors que cette cause progresse, a-t-il ajouté.

Le Bureau du premier ministre n’a pas voulu commenter les accusations. CBC a aussi contacté le bureau de Mme Freeland, mais n’avait pas reçu de réponse au moment de la publication de ce texte.

Avec les informations de Nicole Brockbank de CBC

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