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Pourquoi se faire dire que nous sommes dociles nous choque? René Villemure explique

Un homme parle avec en arrière-plan des plantes vertes.
L'éthicien René Villemure.PHOTO : Radio-Canada
Publié le 30 avril 2020

En temps de crise comme celle qui sévit actuellement, certains mots ont un impact, résonnent et parfois déplaisent

La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault a parlé lors de son point de presse de mercredi de docilité. Terme utilisé pour décrire l'attitude des Québecois face aux règles misent en place par son gouvernement afin de contrôler la pandémie de la COVID-19.

Or, l'utilisation du terme docile a soulevé de vives critiques à l'endoit de la politicienne, au point où elle a dû s'excuser de son emploi.

Pour l’auteur philosophe, éthicien René Villemure, il s'agit effectivement d'un mauvais choix de mot de la part de Mme Guilbault qui n'a pas su utiliser un lexique servant à rassurer les gens.

« J'ai sursauté, aucun mot est neutre. On n'emploie pas un mot pour rien. »

— Une citation de  René Villemure,auteur philosophe, éthicien

Elle s'est trompée, en employant le lexique de commande dans un contexte de communication publique, décrit-il.

Ce lexique rassurant serait d'ailleurs maîtrisé par le premier ministre lui-même selon M. Villemure.

Il y a un lexique de communication que M. Legault emploie très bien d'ailleurs, où il va parler de solidarité, de faire attention, d'ajouter le philosophe.

Il ajoute d'ailleurs que la culture québécoise rejette les notions de docilité et d'obéissance puisqu'elles signifient se laisser manipuler facilement.

Elles pourraient même mener à la méfiance prévient le philosophe.

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