Background: Many factors may limit survival from lung and heartlung transplantation, including malignancy.
Objective: To investigate factors associated with the development of malignancy following transplantation and its effect on survival by retrospectively reviewing a population of lung transplant recipients.
Methods: Data from 342 consecutive lung transplant patients were collected. Results were analyzed by fitting variables into a multivariate logistic regression model predicting the development of post-transplant malignancies. Covariates were selected based on crude associations that reached a level of significance at P ≤ 0.10. Length of survival was analyzed using the Kaplan-Meier method.
Results: Fifty-eight subjects developed post-transplant malignancies, which were the cause of death of 14 patients. Twenty-one patients had a pretransplant malignancy, of whom six developed a malignancy posttransplant--of these, two were fatal recurrences. No risk factors were significantly associated with all forms of post-transplant malignancy. When adjusted for age at transplantation and donor smoking history, Epstein-Barr virus seropositivity at the time of transplant was significantly associated with a reduced risk of a post-transplant lymphoproliferative disorder (OR 0.17; 95% CI 0.05 to 0.59). The median survival time in individuals without a post-transplant malignancy was significantly shorter than in those with a post-transplant malignancy (P = 0.018 Wilcoxon [Breslow]). This may be secondary to the length of time required to develop malignancy and the fact that not all malignancies that developed were fatal. The median time to develop malignancy was greater than two years. In addition, the 14 patients who died as a result of their malignancy had a significantly shorter survival time than the 44 who died because of nonmalignant causes (P < 0.001).
Conclusions: Malignancy was not associated with an overall decrease in survival time when compared with those who did not develop a malignancy. Risk factors specific for the development of malignancies remain difficult to specify.
HISTORIQUE :: De nombreux facteurs peuvent limiter la survie après une greffe du poumon ou cœur-poumons, y compris la malignité.
OBJECTIF :: Explorer les facteurs associés à l’apparition d’une malignité après une greffe et leurs effets sur la survie grâce à l’analyse rétrospective d’une population de greffés du poumon.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont compilé les données de 342 greffés du poumon consécutifs. Ils ont analysé les résultats en insérant les variables dans un modèle de régression logistique multivariée afin de prédire l’apparition de malignités après la greffe. Ils ont sélectionné les covariables selon des associations brutes qui atteignaient un taux de signification à P≤0,l0. Ils ont analysé la durée de survie au moyen de la méthode de Kaplan-Meier.
RÉSULTATS :: Cinquante-huit sujets ont présenté une malignité après la greffe, laquelle a provoqué la mort de 14 d’entre eux. Vingt et un patients avaient une malignité avant la greffe; six d’entre eux en ont développé une après la greffe, dont deux se sont révélées fatales. Aucun facteur de risque ne s’associait de manière significative à toutes les formes de malignité après la greffe. Lorsque qu’on procédait aux rajustements compte tenu de l’âge au moment de la greffe et des antécédents de tabagisme, la séropositivité au virus d’Epstein-Barr au moment de la greffe s’associait de manière significative à une diminution du risque de trouble lymphoprolifératif après la greffe (RR 0,17; 95 % IC 0,05 à 0,59). La durée de survie médiane chez les individus sans malignité après la greffe était considérablement plus courte que chez ceux en présentant une (P=0,018 Wilcoxon [Breslow]). Ce peut être imputable à la période nécessaire pour développer une malignité et au fait que les malignités n’étaient pas toutes fatales. La durée médiane pour développer une malignité était de plus de deux ans. En outre, les 14 patients décédés en raison de leur malignité présentaient une durée de survie beaucoup plus courte que les 44 décédés de causes non malignes (P<0,001).
CONCLUSIONS :: La malignité ne s’associait pas à une diminution globale de la durée de survie par rapport à l’absence de malignité. Les facteurs de risque propres à l’apparition de malignités demeurent difficiles à préciser.