Objective: To determine if a community-based multifactorial intervention clinic led by a nurse practitioner would improve management of First Nations people at risk of developing chronic kidney disease.
Design: Qualitative descriptive study.
Setting: A nephropathy-prevention clinic in Siksika Nation, Alta.
Participants: First Nations people with diabetes, hypertension, or dyslipidemia who were referred to the clinic.
Main outcome measures: Changes in blood pressure (BP), hemoglobin A(1c), and low-density lipoprotein levels, as well as in use of antiplatelet therapy, angiotensin-converting enzyme inhibitor or angiotensin receptor blocker medications, and statin therapy.
Results: Members of the Siksika Nation were treated according to clinical practice guidelines. A total of 78 patients had at least 2 visits to the clinic and were included in this analysis (61.5% were women; mean age 56 years). Among those initially above target, a significant reduction was achieved in mean hemoglobin A(1c) (0.96%; P < .01), systolic BP (15.84 mm Hg; P < .05), diastolic BP (7.16 mm Hg; P < .001), and low-density lipoprotein (0.62 mmol/L; P < .01) levels. There was a significant increase in the proportion of patients with clinical indications who were treated with acetylsalicylic acid (42.4%; P < .01), angiotensin-converting enzyme inhibitor or angiotensin receptor blocker medications (35.9%; P < .01), or statin therapy (35.9%; P < .01).
Conclusion: A community-based, nurse practitioner-led clinic can improve many clinically relevant factors in patients at risk of developing chronic kidney disease. Studies have shown that achieving treatment targets is associated with a reduced risk of early death and cardiovascular events; the effect in the First Nations population on these hard clinical end points remains to be determined.
Objectif: Déterminer si une clinique d'intervention multifactorielle située en milieu communautaire et dirigée par une infirmière praticienne améliorerait le traitement des membres des Premières nations à risque de développer une maladie rénale chronique.
Type d'étude: Étude descriptive qualitative.
Contexte: Une clinique de prévention de la néphropathie chronique de la nation Siksika, en Alberta.
Participants: Membres des Premières nations souffrant de diabète, d'hypertension ou de dyslipidémie qui ont été dirigées à la clinique.
Principaux paramétres à l'étude: Changements de la tension artérielle (TA), des niveaux d'hémoglobine A1c et des lipoprotéines de basse densité, du recours aux antiplaquettaires, aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou aux bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine et aux statines.
Résultats: Les membres de la nation Siksika ont été traités selon les directives de pratique clinique. Au total, 78 patients qui ont été vus au moins 2 fois à la clinique ont été inclus dans cette analyse (61,5 % étaient des femmes; âge moyen de 56 ans). Ceux qui avaient des valeurs initiales supérieures aux cibles ont obtenu des réductions significatives de d'hémoglobine A1c moyenne (0,9 6 %; P < ,01), des TA systolique (15,84 mm Hg; P < ,05) et diastolique (7,16 mm Hg; P < ,001) et du niveau des lipoprotéines de basse densité (0,62 mmole/L; P < ,01). Il y a eu une augmentation significative de la proportion des patients avec indications cliniques qui ont reçu de l'acide acétylsalicylique (42,4 %; P < ,01), un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou un bloqueur des récepteurs de l'angiotensine (35,9 %; P < ,01), ou un traitement par des statines (35,9 %; P < ,01).
Conclusion: Une clinique en milieu communautaire dirigée par une infirmière praticienne peut améliorer plusieurs importants paramètres chez des patients à risque de développer une maladie rénale chronique. Plusieurs études ont montré que l'atteinte des cibles visées par les traitements s'accompagne d'une diminution du risque de décès et d'accidents cardiovasculaires prématurés; il reste à déterminer quel sera l'effet de l'atteinte de ces importants objectifs sur la population des Premières nations.