Michel Weber
The Centre for Philosophical Practice « Chromatiques whiteheadiennes » (A.S.B.L., non-profit org., Brussels, www.chromatika.org), managed by Michel Weber, Docteur en philosophie, specializes in three complementary axes (research, publication and philosophical counselling), each reflecting in its own order the guiding principles of the philosophical act (creativity, efficacy, and vision).
Le Centre de philosophie pratique « Chromatiques whiteheadiennes » (Bruxelles) oriente ses travaux selon trois axes complémentaires : recherche, publication et pratique (conseil philosophique, dialogue socratique, hypnose éricksonienne). Il accueille les individus en quête de sens, que celle-ci soit globale ou ponctuelle. Le cabinet philosophique est hébergé par le Centre médical Kinos (Louvain-la-Neuve).
Michel Weber, directeur du Centre de philosophie pratique (Bruxelles) et professeur adjoint à l’Université de Saskatchewan, a publié plus de cinquante ouvrages philosophiques, dont quinze monographies. Ses recherches portent essentiellement sur les différents aspects, nuances et implications de la pensée du philosophe et algébriste britannique Alfred North Whitehead. Il pratique le dialogue socratique, l’hypnose conversationnelle éricksonienne, l'accompagnement psycho-corporel ayurvédique, et occasionnellement le chamanisme shipibo-conibo.
Address: www.metabyanga.com
Le Centre de philosophie pratique « Chromatiques whiteheadiennes » (Bruxelles) oriente ses travaux selon trois axes complémentaires : recherche, publication et pratique (conseil philosophique, dialogue socratique, hypnose éricksonienne). Il accueille les individus en quête de sens, que celle-ci soit globale ou ponctuelle. Le cabinet philosophique est hébergé par le Centre médical Kinos (Louvain-la-Neuve).
Michel Weber, directeur du Centre de philosophie pratique (Bruxelles) et professeur adjoint à l’Université de Saskatchewan, a publié plus de cinquante ouvrages philosophiques, dont quinze monographies. Ses recherches portent essentiellement sur les différents aspects, nuances et implications de la pensée du philosophe et algébriste britannique Alfred North Whitehead. Il pratique le dialogue socratique, l’hypnose conversationnelle éricksonienne, l'accompagnement psycho-corporel ayurvédique, et occasionnellement le chamanisme shipibo-conibo.
Address: www.metabyanga.com
less
InterestsView All (90)
Uploads
Books by Michel Weber
La profondeur, la polyfactorialité et l’intensité de la configuration crisique actuelle nous imposent de reprendre ab ovo la question du mal. Il semble maintenant difficile, en effet, de faire l’économie d’une analyse philosophique — ponérologique — des entrelacs existant entre politique, théologie et psychologie pour comprendre à la fois les enjeux crisiques et les contours du démoniaque.
En mettant en synergie les pensées théologique, politique et clinique du mal, la ponérologie politique, portée sur les fonts baptismaux par Lobaczewski en 1985, ne constitue finalement que le remembrement d’une tradition philosophique millénaire.
Que nous apprend-elle ? Que le premier péché est celui contre l’anarchie, et qu’il est le propre du pervers.
Il est urgent de contextualiser les crises sidérantes et les errances politiques du XXIe siècle à l’aide d’une nouvelle approche socio-philosophique du Rapport Meadows. On comprend alors que la limitation des ressources naturelles hypothèque la croissance du capitalisme industriel et financier et qu’elle explique toutes les politiques actuelles, aussi démocratiquement funestes que soi-disant « écologiques ». Il faut, en effet, déplorer que cette crise globale et systémique cinquantenaire n’est généralement pas reconnue comme telle, et que ce n’est dès lors que tangentiellement que les politiques mises en œuvre l’atteignent, illustrant au passage l’antique adage « ex falso sequitur quodlibet » : ce n’est pas parce que les prémisses sont fausses que la conclusion l’est nécessairement. Ce qui est sûr, c’est que l’oligarchie mondialisée refuse obstinément de reconnaître la faillite de son système prédateur.
Un essai philosophique sur l’histoire ne peut que difficilement dépasser l’ambiguïté relevée déjà par Platon : comment établir les faits lorsque les données sont nécessairement lacunaires, lorsque certaines choses qui n’auraient pas dû être oubliées ont été perdues, que l’histoire est devenue légende et que la légende occasionne finalement un mythe ? Quelle méthodologie adopter alors que la réalité humaine est impermanente et que ses événements constitutifs sont eux-mêmes fugaces ? Quelles conclusions tirer dès lors que le futur doit être compris comme ouvert et donc indéterminé ? Finalement, que peut-on définir au juste dans une discipline portant sur l’événementiel ? Et, surtout, le totalitarisme ne se définirait-il pas comme la fin de l’histoire ?
Ce n’est pas une exagération d’écrire que l’idée même de la philosophie, et que l’état de la philosophie, offrent la signature historique d’un Occident d’abord culturellement innovant, ensuite politiquement vindicatif, et, dernièrement, tragiquement moribond.
Il s’agira ici d’identifier les impensés de la philosophie et, plus particulièrement, de montrer comment les vénérables malentendus philosophiques ont finalement composé un chant du signe. Afin de susciter et de soutenir l’inévitable transition culturelle du XXIe siècle, on insistera en conséquence sur l’inévitable retour du sens commun dans les débats d’idée.
https://www.i6doc.com/fr/book/?gcoi=28001100284270
Depuis la fin du XXe siècle, l'importance de l’approche psychocorporelle et la richesse de la médecine traditionnelle indienne sont reconnues dans le monde de la santé, mais elles n’ont encore
jamais été mises en synergie théoriquement et pratiquement.
Thérapie psychocorporelle et massage ayurvédiques présente les fondements de cet art bifrons à l’aide d’une triple focale :
Généraliste : introduire les enjeux de la thérapie psychocorporelle ayurvédique (au sens large
Spécialiste : systématiser, à l’usage des thérapeutes, les outils théoriques et pratiques fondamentaux
Didactique : servir de support aux formations que les auteurs organisent périodiquement
Laureline Kergueris est doctorante en droit à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle pratique et se forme en shiatsu et en massage ayurvédique depuis 2015.
Michel Weber est professeur de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il a créé le cabinet ayurvédique Metabyanga en 2020.
978-2-930517-82-7 ; pdf 978-2-930517-83-4
[ss presse]
L’Ayurvéda propose une philosophie de vie qui articule un vaste système métaphysique (une cosmologie théorique) avec une visée thérapeutique profonde (une anthropologie pratique).
À la croisée de la théorie et de la pratique, on trouve la routine (« dinacharya ») dont le but est
de susciter l’individuation et la solidarité, c’est-à-dire l’autonomie (de chacun) respectueuse de la communauté (de tous). Ce faisant, elle constitue une ascèse dont l’efficacité a été longuement éprouvée et rarement égalée.
https://www.i6doc.com/fr/
En Belgique, les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> / <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com ; [email protected]
https://www.academia.edu/42176809/Thérapie_psychocorporelle_et_massage_ayurvédiques_Théorie_et_pratique_de_lévénement
Jamais la liberté n’a été aussi instrumentalisée politiquement et aussi urgente à redéfinir philosophiquement. Pourquoi vouloir réfléchir à ce qui se donne dans l’évidence de l’agir et se voile dans les limbes de la pensée ? Parce qu’il y va du sens de l’existence personnelle et que celui-ci offre — ou refuse — une direction collective possiblement démocratique.
On examinera ici la question de la liberté à l’aide de trois approches convergentes — politique, psychologique, et philosophique — parfois anticipées dans certaines de mes récentes publications sur l’événement Covid-19.
https://www.i6doc.com/fr/book/?GCOI=28001100601970
S’il est impossible de nier la triple racine culturelle de l’Europe — romaine, grecque, et judéo-chrétienne —, on ne peut pour autant faire l’économie de son passé celtique et de la proximité que celui-ci atteste avec l’Inde.
Philosopher, guérir et sanctifier sont les trois missions traditionnelles que les druides partagent avec les brahmanes ; elles furent aussi celles des philosophes pré-socratiques.
Nos Dialogues sur la voie druidique constituent, à la fois, une introduction généraliste pour le profane et un outil analytique pour l’initié. On y évoque tout particulièrement l’enracinement historique et symbolique du druidisme contemporain et la fonction sacerdotale du druide.
« ethnopsy », c’est-à-dire ethno-psychiatrique et
ethno-psychanalytique. Pour ce faire, on définit tout
d’abord ses prémisses ; puis on repose la question
de l’émergence de la technoscience et de son lien
avec les religions et une certaine politique – toutes
deux centrales pour l’ethnopsy – ; enfin, on propose
une triple clef de lecture de l’effraction psychique,
qui est instrumentale en clinique ethnopsychiatrique
: l’oblitération de la « puissance vaginale »
selon Georges Devereux (1908-1985) ; la modulation
de la « sécurité ontologique » de ronald D.
Laing (1927-1989) et le devenir de la « syntonie »
chez eugène minkowski (1885-1972). en conclusion,
on reprend la question de l’empirisme radical
en psychothérapie, de l’écoute dans le monde de la
santé, et de l’hystérie de la philosophie.
Comment repenser la sexualité et le « genre » ?
Relire la Genèse et le Prologue de l’évangile de Jean à partir de prémisses féministes donne une idée très vive de la chape idéologique et conceptuelle qui a été coulée sur l’inconscient collectif par les monothéismes, finalement assistés par les catégories philosophiques platoniciennes.
Revisiter le féminisme contemporain à la lumière du sens commun et de la perspective jungienne sur le processus d’individuation permet alors d’en relativiser efficacement les enjeux.
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
ss presse
La crise covidienne se poursuit depuis plus d’un an, laissant un sentiment d’inquiétante étrangeté chez chacun. Que se passe- t-il lorsque nous reprenons confiance en nous-mêmes, en nos perceptions, et en notre capacité de raisonner clairement à par- tir des données empiriques disponibles ? Qu’advient-il du récit anxiogène qu’on nous perfuse depuis de longs mois lorsqu’on peut en débattre librement avec ses pairs ?
Huit questions permettent de revisiter l’événement Covid-19 et de lui donner un sens, voire une direction.
Sommes-nous en guerre, comme certains voudraient nous le faire croire?
Comment différencier caste, classe et élite ?
Le concept de lutte des classes est-il toujours éclairant ?
Quelles sont les options de gestion de la crise globale systémique attendue depuis 1972 et le complot en constitue-t-il une ?
Quel est le mécanisme général qui préside à l’instauration d’un totalitarisme ?
En quoi Orwell nous permet-il d’actualiser et de spécifier la manipulation à l’œuvre ?
Quels sont les vices apparents et les vertus supposées de la réinitialisation capitaliste qui nous guette ?
Le nazisme ne fournirait-il pas toutes les clefs nécessaires pour comprendre la crise ?
Même si les modalités de l’ « événement Covid-19 » sont saisissantes et spectaculaires, l’interprétation de ses enjeux est possible à l’aide du double impératif qui a été avancé dès les années cinquante : d’une part, il faut bien saisir les tenants et les aboutissants de la crise globale systémique, c’est-à-dire intégrer à la fois la problématique de la croissance infinie dans un mode fini, et la nécessité managériale du totalitarisme (prophylactique ou thérapeutique) ; d’autre part, on ne peut faire l’économie d’une étude des pathologies du pouvoir pour comprendre nos errances culturelles.
Les études rassemblées ici peuvent se lire comme autant d’actualisations et de développements de l’argument arpenté dans mes derniers ouvrages de philosophie politique : De quelle révolution avons-nous besoin ? (2013), The Political Vindication of Radical Empiricism (2016), Pouvoir, sexe et climat (2017), Contre le totalitarisme transhumaniste (2018) et Covid-19(84) ou La vérité (politique) du mensonge sanitaire (2020).
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com; [email protected]
La crise de la Covid-19 n’est pas sanitaire, mais politique, et aucune des mesures liberticides n’est fondée scientifiquement ; par contre, la Covid-19 rend évidente la corruption complète du corps politique et de ses appendices médiatiques et scientifiques. Cette corruption reflète la crise du capitalisme financier, et la volonté des oligarques de détruire la démocratie représentative. Le système politique qui se met en place est bien totalitaire, c’est-à-dire que toutes les facettes de la vie des citoyens seront pilotées par une structure idéologique mortifère ne différenciant plus les sphères privées et publiques. Ce totalitarisme sera fasciste, sanitaire et numérique.
Le transhumanisme s’impose comme une nouvelle croyance à grand renfort de promesse de jeunesse éternelle et de conférences TED. Il préconise l’utilisation d’innovations technico-médicales, afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des humains, pour concrétiser l’espérance prométhéenne : guérir, améliorer, transcender.
Mais quels sont ses fondements idéologiques ? Pourquoi ses partisans veulent-ils l’installer comme une véritable croyance ? Quels sont leurs intérêts et motivations ? Michel Weber montre que même si ce courant de pensée est souvent présenté comme apolitique, une autre réalité se cache sous les prétextes émancipateurs d’outils techniques : la volonté de tout prévoir, de tout anticiper et de tout contrôler. Cette société fondée sur l’hypercontrôle et la maîtrise absolue du cours de nos vies nous plonge encore davantage dans l’hyperindividualisme, sous l’emprise quasi totale de la technologie. Cela conduit à une nouvelle forme de totalitarisme. Le transhumanisme apparaît alors comme l’aboutissement logique d’une doctrine technocapitaliste, terme d’un long processus de destruction des conditions de possibilité de la vie authentique en général et de la démocratie en particulier. À travers une approche philosophique, Michel Weber nous livre dans cet essai un solide contre-argumentaire aux thèses transhumanistes et interroge la place actuelle et future de la technique dans l’évolution de nos sociétés et de l’humanité.
Michel Weber's brilliant analysis of our decadent democracies awakens us from the slumber of indifference and conformity. The philosophies of William James and Alfred North Whitehead serve as the foundation for a thorough and pertinent critique of capitalism and consumerism. Our age seems to actualize Aldous Huxley's dystopia and the Orwellian nightmare, but " the global systemic crisis is only starting. " The philosophical search for " broader generalities " can lead to a novel society that, instead of promoting atomism, conformism and infantilization, fosters individuation, solidarity and culture. – Maria-Teresa Teixeira, University of Coimbra, Portugal This book comes just in time, and it comes with a pragmatically and politically relevant reflection on time through the process philosophies of A.N. Whitehead and William James. Weber insists that the energetic, biospheric, demographic and social crises we face today are products of the underlying political crisis of globalized capitalist ideology. At times extreme and even shocking, Weber uses his finely honed intellect in an effort to shake us out of our collective sleepwalk into disaster. – Paul Stenner, Professor of Social Psychology, The Open University, UK Weber offers fresh perspectives and new insights into the nature of domination and servitude, how domination operates in the present, and where it is leading us. It is not just the breadth and depth of this essay, and the integrated studies of philosophical ideas and political contexts through history that is impressive; Weber is offering a path of escape from servitude through the political role that philosophy could and should play. To do so it is necessary to escape from the metaphysics of feudalism that has dominated Western philosophy in the past and embrace the intrinsically radical potential of of philosophy qua philosophy. This series proposes that the work of Alfred North Whitehead provides the best alternative to the pervasive worldviews that now threaten our civilization with catastrophe. His comprehensive and rigorous philosophy provides the more organic, relational, integrated, nondual, and processive conceptuality needed to support the emergence of an ecological civilization. This volume is the ninth in the series.
Poliment mis entre parenthèses comme une double aberration historique, leurs travaux ont pourtant déterminé les balises conceptuelles de tous les problèmes contemporains : les racines et les enjeux de la technoscience, du matérialisme, du capitalisme et de l’existence démocratique dans une biosphère en faillite, au propre comme au figuré… De plus, ce balisage s’alimente d’une pensée processuelle et pragmatique qui est tout à fait à l’ordre du jour.
Ainsi, à la lumière des travaux de ces deux penseurs, Michel Weber aborde la thèse simple suivante : la civilisation occidentale mondialisée a atteint un point de rupture qui ne tardera plus à se manifester sous une forme insurrectionnelle, à moins que des réformes radicales soient promptement mises en oeuvre. Il en propose principalement trois : déprofessionnaliser la politique, recentrer la société sur les communautés et restaurer le droit régalien de battre monnaie.
En somme, il s’agit ici de dessiner une réponse politique à une crise globale systémique qui est radicalement (à sa racine) politique."
Peu connu en francophonie, l’entretien — ou la « pratique » — philosophique est une activité qui plonge ses racines dans l’héritage socratique. Faire l’épreuve de la philosophie, c’est se soumettre à l’exigence de la vie authentique, telle qu’elle pilote un type particulier de dialogue : le dialogue maïeutique, celui qui accouche les âmes. Il s’agit ici de situer les enjeux de la pratique philosophique et d’en établir les fondements, c’est-à-dire de montrer ce qui fait sa spécificité indépendamment des disciplines existant déjà dans le domaine de la santé mentale.
Little known in the French-speaking world, philosophical counselling is a practice that is rooted in Socrates' and Epicurus legacies. The philosophical ordeal, i.e., to put philosophy to the test requires a double event taking place during the dialogue between the philosophical practitioner and the visitor (to use Achenbach's term). On the one hand, the practitioner accepts to have her philosophical standpoint assessed by its maieutic capacity to relieve human suffering. On the other, the visitor endorses in his own way the commitment to authenticity that is specific to philosophical life. This book provides the foundations for a practice primarily inspired by A. N. Whitehead’s organic and processual philosophy as it enforces a radical creativity. Its visionary stance is furthermore confronted with Pierre Hadot’s “spiritual exercises” and its efficacy supported by James’ pragmatism.
"
L'idéal philosophique incarné par la vie et l'œuvre d’Alfred North Whitehead (1861–1947) est, plus que jamais, d'une actualité brûlante. Il requiert que la philosophie soit une discipline vécue afin qu'elle puisse demeurer une discipline vivante. Quel posture socio-politique suggère-t-il ? Le concept d’anarchie permet de nommer à la fois l’état présent du monde globalisé (le « chaos constructif » voulu par le néolibéralisme) et la réponse qui s’impose : le communautarisme libertaire, c’est-à-dire la redynamisation de la démocratie participative. Or, le monde de l’éducation se situe précisément en ce point de bifurcation : ou bien il succombe aux assauts du marché et nous nous dirigeons vers la barbarie ; ou bien il résiste et la Vie reprend ses droits.
The philosophical ideal embodied by the life and works of Alfred North Whitehead (1861–1947) is, more than ever, a burning question. It requires that philosophy be a lived discipline so that it can remain a living discipline. What does this ideal entail in the socio-political sphere? The concept of anarchy allows a straightforward discussion of both the current state of affairs in a globalized world (the “constructive chaos” fostered by neoliberalism) and the necessary reaction : libertarian communautarism, which constitutes a re-energization of participative democracy. Now, the world of education lies precisely at that bifurcation point. Either it gives way beneath the attacks of the “market” and we are heading towards barbary; or it resists and Life regains its rights."
La profondeur, la polyfactorialité et l’intensité de la configuration crisique actuelle nous imposent de reprendre ab ovo la question du mal. Il semble maintenant difficile, en effet, de faire l’économie d’une analyse philosophique — ponérologique — des entrelacs existant entre politique, théologie et psychologie pour comprendre à la fois les enjeux crisiques et les contours du démoniaque.
En mettant en synergie les pensées théologique, politique et clinique du mal, la ponérologie politique, portée sur les fonts baptismaux par Lobaczewski en 1985, ne constitue finalement que le remembrement d’une tradition philosophique millénaire.
Que nous apprend-elle ? Que le premier péché est celui contre l’anarchie, et qu’il est le propre du pervers.
Il est urgent de contextualiser les crises sidérantes et les errances politiques du XXIe siècle à l’aide d’une nouvelle approche socio-philosophique du Rapport Meadows. On comprend alors que la limitation des ressources naturelles hypothèque la croissance du capitalisme industriel et financier et qu’elle explique toutes les politiques actuelles, aussi démocratiquement funestes que soi-disant « écologiques ». Il faut, en effet, déplorer que cette crise globale et systémique cinquantenaire n’est généralement pas reconnue comme telle, et que ce n’est dès lors que tangentiellement que les politiques mises en œuvre l’atteignent, illustrant au passage l’antique adage « ex falso sequitur quodlibet » : ce n’est pas parce que les prémisses sont fausses que la conclusion l’est nécessairement. Ce qui est sûr, c’est que l’oligarchie mondialisée refuse obstinément de reconnaître la faillite de son système prédateur.
Un essai philosophique sur l’histoire ne peut que difficilement dépasser l’ambiguïté relevée déjà par Platon : comment établir les faits lorsque les données sont nécessairement lacunaires, lorsque certaines choses qui n’auraient pas dû être oubliées ont été perdues, que l’histoire est devenue légende et que la légende occasionne finalement un mythe ? Quelle méthodologie adopter alors que la réalité humaine est impermanente et que ses événements constitutifs sont eux-mêmes fugaces ? Quelles conclusions tirer dès lors que le futur doit être compris comme ouvert et donc indéterminé ? Finalement, que peut-on définir au juste dans une discipline portant sur l’événementiel ? Et, surtout, le totalitarisme ne se définirait-il pas comme la fin de l’histoire ?
Ce n’est pas une exagération d’écrire que l’idée même de la philosophie, et que l’état de la philosophie, offrent la signature historique d’un Occident d’abord culturellement innovant, ensuite politiquement vindicatif, et, dernièrement, tragiquement moribond.
Il s’agira ici d’identifier les impensés de la philosophie et, plus particulièrement, de montrer comment les vénérables malentendus philosophiques ont finalement composé un chant du signe. Afin de susciter et de soutenir l’inévitable transition culturelle du XXIe siècle, on insistera en conséquence sur l’inévitable retour du sens commun dans les débats d’idée.
https://www.i6doc.com/fr/book/?gcoi=28001100284270
Depuis la fin du XXe siècle, l'importance de l’approche psychocorporelle et la richesse de la médecine traditionnelle indienne sont reconnues dans le monde de la santé, mais elles n’ont encore
jamais été mises en synergie théoriquement et pratiquement.
Thérapie psychocorporelle et massage ayurvédiques présente les fondements de cet art bifrons à l’aide d’une triple focale :
Généraliste : introduire les enjeux de la thérapie psychocorporelle ayurvédique (au sens large
Spécialiste : systématiser, à l’usage des thérapeutes, les outils théoriques et pratiques fondamentaux
Didactique : servir de support aux formations que les auteurs organisent périodiquement
Laureline Kergueris est doctorante en droit à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle pratique et se forme en shiatsu et en massage ayurvédique depuis 2015.
Michel Weber est professeur de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il a créé le cabinet ayurvédique Metabyanga en 2020.
978-2-930517-82-7 ; pdf 978-2-930517-83-4
[ss presse]
L’Ayurvéda propose une philosophie de vie qui articule un vaste système métaphysique (une cosmologie théorique) avec une visée thérapeutique profonde (une anthropologie pratique).
À la croisée de la théorie et de la pratique, on trouve la routine (« dinacharya ») dont le but est
de susciter l’individuation et la solidarité, c’est-à-dire l’autonomie (de chacun) respectueuse de la communauté (de tous). Ce faisant, elle constitue une ascèse dont l’efficacité a été longuement éprouvée et rarement égalée.
https://www.i6doc.com/fr/
En Belgique, les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> / <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com ; [email protected]
https://www.academia.edu/42176809/Thérapie_psychocorporelle_et_massage_ayurvédiques_Théorie_et_pratique_de_lévénement
Jamais la liberté n’a été aussi instrumentalisée politiquement et aussi urgente à redéfinir philosophiquement. Pourquoi vouloir réfléchir à ce qui se donne dans l’évidence de l’agir et se voile dans les limbes de la pensée ? Parce qu’il y va du sens de l’existence personnelle et que celui-ci offre — ou refuse — une direction collective possiblement démocratique.
On examinera ici la question de la liberté à l’aide de trois approches convergentes — politique, psychologique, et philosophique — parfois anticipées dans certaines de mes récentes publications sur l’événement Covid-19.
https://www.i6doc.com/fr/book/?GCOI=28001100601970
S’il est impossible de nier la triple racine culturelle de l’Europe — romaine, grecque, et judéo-chrétienne —, on ne peut pour autant faire l’économie de son passé celtique et de la proximité que celui-ci atteste avec l’Inde.
Philosopher, guérir et sanctifier sont les trois missions traditionnelles que les druides partagent avec les brahmanes ; elles furent aussi celles des philosophes pré-socratiques.
Nos Dialogues sur la voie druidique constituent, à la fois, une introduction généraliste pour le profane et un outil analytique pour l’initié. On y évoque tout particulièrement l’enracinement historique et symbolique du druidisme contemporain et la fonction sacerdotale du druide.
« ethnopsy », c’est-à-dire ethno-psychiatrique et
ethno-psychanalytique. Pour ce faire, on définit tout
d’abord ses prémisses ; puis on repose la question
de l’émergence de la technoscience et de son lien
avec les religions et une certaine politique – toutes
deux centrales pour l’ethnopsy – ; enfin, on propose
une triple clef de lecture de l’effraction psychique,
qui est instrumentale en clinique ethnopsychiatrique
: l’oblitération de la « puissance vaginale »
selon Georges Devereux (1908-1985) ; la modulation
de la « sécurité ontologique » de ronald D.
Laing (1927-1989) et le devenir de la « syntonie »
chez eugène minkowski (1885-1972). en conclusion,
on reprend la question de l’empirisme radical
en psychothérapie, de l’écoute dans le monde de la
santé, et de l’hystérie de la philosophie.
Comment repenser la sexualité et le « genre » ?
Relire la Genèse et le Prologue de l’évangile de Jean à partir de prémisses féministes donne une idée très vive de la chape idéologique et conceptuelle qui a été coulée sur l’inconscient collectif par les monothéismes, finalement assistés par les catégories philosophiques platoniciennes.
Revisiter le féminisme contemporain à la lumière du sens commun et de la perspective jungienne sur le processus d’individuation permet alors d’en relativiser efficacement les enjeux.
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
ss presse
La crise covidienne se poursuit depuis plus d’un an, laissant un sentiment d’inquiétante étrangeté chez chacun. Que se passe- t-il lorsque nous reprenons confiance en nous-mêmes, en nos perceptions, et en notre capacité de raisonner clairement à par- tir des données empiriques disponibles ? Qu’advient-il du récit anxiogène qu’on nous perfuse depuis de longs mois lorsqu’on peut en débattre librement avec ses pairs ?
Huit questions permettent de revisiter l’événement Covid-19 et de lui donner un sens, voire une direction.
Sommes-nous en guerre, comme certains voudraient nous le faire croire?
Comment différencier caste, classe et élite ?
Le concept de lutte des classes est-il toujours éclairant ?
Quelles sont les options de gestion de la crise globale systémique attendue depuis 1972 et le complot en constitue-t-il une ?
Quel est le mécanisme général qui préside à l’instauration d’un totalitarisme ?
En quoi Orwell nous permet-il d’actualiser et de spécifier la manipulation à l’œuvre ?
Quels sont les vices apparents et les vertus supposées de la réinitialisation capitaliste qui nous guette ?
Le nazisme ne fournirait-il pas toutes les clefs nécessaires pour comprendre la crise ?
Même si les modalités de l’ « événement Covid-19 » sont saisissantes et spectaculaires, l’interprétation de ses enjeux est possible à l’aide du double impératif qui a été avancé dès les années cinquante : d’une part, il faut bien saisir les tenants et les aboutissants de la crise globale systémique, c’est-à-dire intégrer à la fois la problématique de la croissance infinie dans un mode fini, et la nécessité managériale du totalitarisme (prophylactique ou thérapeutique) ; d’autre part, on ne peut faire l’économie d’une étude des pathologies du pouvoir pour comprendre nos errances culturelles.
Les études rassemblées ici peuvent se lire comme autant d’actualisations et de développements de l’argument arpenté dans mes derniers ouvrages de philosophie politique : De quelle révolution avons-nous besoin ? (2013), The Political Vindication of Radical Empiricism (2016), Pouvoir, sexe et climat (2017), Contre le totalitarisme transhumaniste (2018) et Covid-19(84) ou La vérité (politique) du mensonge sanitaire (2020).
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com; [email protected]
La crise de la Covid-19 n’est pas sanitaire, mais politique, et aucune des mesures liberticides n’est fondée scientifiquement ; par contre, la Covid-19 rend évidente la corruption complète du corps politique et de ses appendices médiatiques et scientifiques. Cette corruption reflète la crise du capitalisme financier, et la volonté des oligarques de détruire la démocratie représentative. Le système politique qui se met en place est bien totalitaire, c’est-à-dire que toutes les facettes de la vie des citoyens seront pilotées par une structure idéologique mortifère ne différenciant plus les sphères privées et publiques. Ce totalitarisme sera fasciste, sanitaire et numérique.
Le transhumanisme s’impose comme une nouvelle croyance à grand renfort de promesse de jeunesse éternelle et de conférences TED. Il préconise l’utilisation d’innovations technico-médicales, afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des humains, pour concrétiser l’espérance prométhéenne : guérir, améliorer, transcender.
Mais quels sont ses fondements idéologiques ? Pourquoi ses partisans veulent-ils l’installer comme une véritable croyance ? Quels sont leurs intérêts et motivations ? Michel Weber montre que même si ce courant de pensée est souvent présenté comme apolitique, une autre réalité se cache sous les prétextes émancipateurs d’outils techniques : la volonté de tout prévoir, de tout anticiper et de tout contrôler. Cette société fondée sur l’hypercontrôle et la maîtrise absolue du cours de nos vies nous plonge encore davantage dans l’hyperindividualisme, sous l’emprise quasi totale de la technologie. Cela conduit à une nouvelle forme de totalitarisme. Le transhumanisme apparaît alors comme l’aboutissement logique d’une doctrine technocapitaliste, terme d’un long processus de destruction des conditions de possibilité de la vie authentique en général et de la démocratie en particulier. À travers une approche philosophique, Michel Weber nous livre dans cet essai un solide contre-argumentaire aux thèses transhumanistes et interroge la place actuelle et future de la technique dans l’évolution de nos sociétés et de l’humanité.
Michel Weber's brilliant analysis of our decadent democracies awakens us from the slumber of indifference and conformity. The philosophies of William James and Alfred North Whitehead serve as the foundation for a thorough and pertinent critique of capitalism and consumerism. Our age seems to actualize Aldous Huxley's dystopia and the Orwellian nightmare, but " the global systemic crisis is only starting. " The philosophical search for " broader generalities " can lead to a novel society that, instead of promoting atomism, conformism and infantilization, fosters individuation, solidarity and culture. – Maria-Teresa Teixeira, University of Coimbra, Portugal This book comes just in time, and it comes with a pragmatically and politically relevant reflection on time through the process philosophies of A.N. Whitehead and William James. Weber insists that the energetic, biospheric, demographic and social crises we face today are products of the underlying political crisis of globalized capitalist ideology. At times extreme and even shocking, Weber uses his finely honed intellect in an effort to shake us out of our collective sleepwalk into disaster. – Paul Stenner, Professor of Social Psychology, The Open University, UK Weber offers fresh perspectives and new insights into the nature of domination and servitude, how domination operates in the present, and where it is leading us. It is not just the breadth and depth of this essay, and the integrated studies of philosophical ideas and political contexts through history that is impressive; Weber is offering a path of escape from servitude through the political role that philosophy could and should play. To do so it is necessary to escape from the metaphysics of feudalism that has dominated Western philosophy in the past and embrace the intrinsically radical potential of of philosophy qua philosophy. This series proposes that the work of Alfred North Whitehead provides the best alternative to the pervasive worldviews that now threaten our civilization with catastrophe. His comprehensive and rigorous philosophy provides the more organic, relational, integrated, nondual, and processive conceptuality needed to support the emergence of an ecological civilization. This volume is the ninth in the series.
Poliment mis entre parenthèses comme une double aberration historique, leurs travaux ont pourtant déterminé les balises conceptuelles de tous les problèmes contemporains : les racines et les enjeux de la technoscience, du matérialisme, du capitalisme et de l’existence démocratique dans une biosphère en faillite, au propre comme au figuré… De plus, ce balisage s’alimente d’une pensée processuelle et pragmatique qui est tout à fait à l’ordre du jour.
Ainsi, à la lumière des travaux de ces deux penseurs, Michel Weber aborde la thèse simple suivante : la civilisation occidentale mondialisée a atteint un point de rupture qui ne tardera plus à se manifester sous une forme insurrectionnelle, à moins que des réformes radicales soient promptement mises en oeuvre. Il en propose principalement trois : déprofessionnaliser la politique, recentrer la société sur les communautés et restaurer le droit régalien de battre monnaie.
En somme, il s’agit ici de dessiner une réponse politique à une crise globale systémique qui est radicalement (à sa racine) politique."
Peu connu en francophonie, l’entretien — ou la « pratique » — philosophique est une activité qui plonge ses racines dans l’héritage socratique. Faire l’épreuve de la philosophie, c’est se soumettre à l’exigence de la vie authentique, telle qu’elle pilote un type particulier de dialogue : le dialogue maïeutique, celui qui accouche les âmes. Il s’agit ici de situer les enjeux de la pratique philosophique et d’en établir les fondements, c’est-à-dire de montrer ce qui fait sa spécificité indépendamment des disciplines existant déjà dans le domaine de la santé mentale.
Little known in the French-speaking world, philosophical counselling is a practice that is rooted in Socrates' and Epicurus legacies. The philosophical ordeal, i.e., to put philosophy to the test requires a double event taking place during the dialogue between the philosophical practitioner and the visitor (to use Achenbach's term). On the one hand, the practitioner accepts to have her philosophical standpoint assessed by its maieutic capacity to relieve human suffering. On the other, the visitor endorses in his own way the commitment to authenticity that is specific to philosophical life. This book provides the foundations for a practice primarily inspired by A. N. Whitehead’s organic and processual philosophy as it enforces a radical creativity. Its visionary stance is furthermore confronted with Pierre Hadot’s “spiritual exercises” and its efficacy supported by James’ pragmatism.
"
L'idéal philosophique incarné par la vie et l'œuvre d’Alfred North Whitehead (1861–1947) est, plus que jamais, d'une actualité brûlante. Il requiert que la philosophie soit une discipline vécue afin qu'elle puisse demeurer une discipline vivante. Quel posture socio-politique suggère-t-il ? Le concept d’anarchie permet de nommer à la fois l’état présent du monde globalisé (le « chaos constructif » voulu par le néolibéralisme) et la réponse qui s’impose : le communautarisme libertaire, c’est-à-dire la redynamisation de la démocratie participative. Or, le monde de l’éducation se situe précisément en ce point de bifurcation : ou bien il succombe aux assauts du marché et nous nous dirigeons vers la barbarie ; ou bien il résiste et la Vie reprend ses droits.
The philosophical ideal embodied by the life and works of Alfred North Whitehead (1861–1947) is, more than ever, a burning question. It requires that philosophy be a lived discipline so that it can remain a living discipline. What does this ideal entail in the socio-political sphere? The concept of anarchy allows a straightforward discussion of both the current state of affairs in a globalized world (the “constructive chaos” fostered by neoliberalism) and the necessary reaction : libertarian communautarism, which constitutes a re-energization of participative democracy. Now, the world of education lies precisely at that bifurcation point. Either it gives way beneath the attacks of the “market” and we are heading towards barbary; or it resists and Life regains its rights."
Anarchie, gnose et sagesse posent, respectivement, trois questions essentielles : qu'est-ce que le pouvoir ? ; qu'apporte la connaissance ? ; d'où s'origine l'autorité ? 1 Ces questions ont cristallisé à Rome, lorsque la chrétienté a balayé l'antique panthéon jupitérien et que les hérésiarques gnostiques ont été férocement éliminés. L'Empire Romain reposait politiquement sur une "potestas" militaire dépendant ellemême d'une "auctoritas" transcendante (ancrée dans la religio romana, c'est-à-dire dans un panthéon) et posant la question de l'adhésion à une religion (le fait-on par foi, par connaissance, par contrainte sociale ? ; l'orthopraxie dispense-t-elle de l'orthodoxie ?) 2. C'est l'autorité qui donnait un sens (et des limites claires) à l'exercice du pouvoir. Sans une telle légitimation, l'exercice de la "potestas" n'aurait été que pure violence. La Modernité a transformé ce cadre formel de légitimation en remplaçant la religion-renvoyée au registre du "privé"-par la citoyenneté, la volonté populaire, la souveraineté nationale ou le contrat social.
We can overcome these crippling effects if we take into account data coming not only from the other external senses, but also from internal senses, as well as what is gathered in altered states of mind — including, of course, the psychedelic state. This completely redefines the limits and possibilities of knowledge, both from the systematical (hence logical) and the empirical points of view.
In order to revisit the question of the nature of time in the context of the present volume, it is advisable to probe successively the following issues. 1. What is time, respectively for philosophy, science, and technoscience? 2. How have its foundations been shaken by Einstein's relativities, Bergson's duration and Whitehead's creative advance? 3. What are the available data? 4. What method should one use to make sense out of them? 5. What is the outcome of their processualization? In conclusion, we highlight the threefold root of temporality disclosed in Whiteheadian organicism
The aim of this article is to explore the importance of biological and social networks in Whitehead's philosophy. This exploration will involve a consideration of pluridisciplinarity in Whitehead, including a consideration of the relationship between scientific understanding and philosophical thinking, the question of method in Whitehead's thought, and the crucial distinctions between mechanism and organicism and between nature lifeless and nature alive.
To explore a synergy of sorts between Whitehead and Marx is very tempting in the context of the current global systemic crisis. 1 Since Foucault's lecture given at the Collège de France in 1975-1976, the concepts of biopower and biopolitics have been widely discussed in academic and political circles. It seems more to the point here to speak of the need for an organopolitics. In a nutshell, Marx's ideal and pragmatism should be distinguished from Marxism, and preserved, together with his twin concepts of class consciousness and class struggle. His concept of class needs however some new foundations, while his materialism and determinism would be advantageously replaced by panexperientialism and creativity. 2 Nine steps are expedient to probe the stakes and outline the project.
The main bone of contention between A. Huxley and G. Orwell is easy to identify : could or should political power be benevolent. In order to provide a sound answer, three steps are expedient. First, the political contrast drawing a sharp line between Huxley and Orwell is specified. Second, this contrast is shown to be correlated with Huxley's technophilia, as it is the heir of La Boétie and Tocqueville, and with Orwell's technophobia, mainly summoned by the harsh reality of fascist totalitarianism. Third, we evoke the limited way in which Huxley can be said to have changed, in the sixties, his understanding of the relevance of his own dystopia.
-- Three main questions are in order to probe the issue of degrowth. First, we have to make clear that, in the current political context, degrowth is nothing less than a complete heresy. Meadows and Whitehead are precious to specify its weak and strong concepts. On the one hand, degrowth is shown to be inevitable on a finite planet; on the other, technoscience lured by capitalism is necessarily alienating, as it prevents individuation, solidarity, and culture. Second, two forgotten political exemplifications are helpful to picture the practicalities: Cuba’s “special period,” and the Mansholt Commission. Third, the status of technoscience being, arguably, at the very core of the (obvious) vices and (alleged) virtues of the growth religion, a brief Huxleyan speculation on its axiological neutrality helps us to conclude.
Read preferably v. 2
The author argues that all temporal (epi-)phenomena are grounded in the fact of a
“creative advance into novelty,” which includes (1) that genuine novelty appears in
the world, (2) that past events do not completely vanish (their ontological status is
changed, lowered, so to speak), and (3) that there is an upward trend in terms of the
“intensity” or “value” of experience.
Five steps structure this paper: a short introduction to Whitehead’s blend of process
thought; a contrasted specification of Whiteheadian creative advance and its three
characters—creativity, efficacy, and vision; and, in conclusion, a meditation on the
question of common sense.
The paper questions the meaning and significance of Whitehead's theory of symbolism from the perspective of (i) Whitehead's philosophical development, of (ii) the argument provided in Symbolism, Its Meaning and Effect (1927), and of (iii) the history of ideas. The argument follows the general structure of the Symbolism lectures: first, the topic is introduced; second, it is analyzed through an ontological lens; third, the uses of symbolism are consequently sketched. Our discussion departs from Whitehead's in this third part, that introduces a humanistic standpoint through five conceptual knots: the distinction between the early (High) and the late (Low) Renaissance, the underground survival of the High Renaissance's values (with Is. Newton and J. Toland), Pantheism (a.k.a. Nature Enthusiasm), Republicanism (or Civic Humanism) and Freemasonry (qua Discrete Fraternity). In conclusion, Whitehead's underground inclination for modernity is underlined.
in the Late Philosophy of A. N. Whitehead
Michel Weber
Although the concept of creation per se belongs to the religious sphere of
revelation and faith, it has received a specific treatment within the philosophical
project, which has factually (if not necessarily) acted as an interface. The purpose of
this paper is to sketch the radical ontological renewal of this question that has been
attempted by the late Alfred North Whitehead (1861–1947). More precisely, it lingers
on Process and Reality’s categoreal scheme, acme of his Harvard epoch (1924–1937).
context of the current global systemic crisis.1 Since Foucault’s lecture given at the
Collège de France in 1975–1976, the concepts of biopower and biopolitics have been
widely discussed in academic and political circles. It seems more to the point here to
speak of the need for an organopolitics. In a nutshell, Marx’s ideal and pragmatism
should be preserved, together with his twin concepts of class consciousness and class
struggle. His concept of class needs however some new foundations while his
materialism and determinism would be advantageously replaced by panexperientialism
and creativity.
invoked by the late Whitehead?; how does this god interact with the world?; why is his
theodicy different from Leibniz’s?
Radical Empiricism, New York, Routledge and Kegan Paul, Ltd., Routledge Studies in
American Philosophy, 2017. xiv, 370 p. ISBN: 978‐1‐138‐70016‐1 (hbk) & ISBN: 978‐1‐
315‐20492‐5 (ebk)
Reviewed by M. Weber, Zentralblatt MATH, European Mathematical Society,
Fachinformationszentrum Karlsruhe & Springer‐Verlag, 06687564, 2017
[https://zbmath.org/?t=&s=0&q=06687564]
Since the publication of his Kritik der zynischen Vernunft in 1983, Peter Sloterdijk (1947–) is a well-known and rather controversial figure inside, as well as (to a certain extent) outside, academia. The Art of Philosophy, originally published under the title Scheintod im Denken, Von Philosophie und Wissenschaft als Übung (Frankfurt am Main, Suhrkamp, 2010) is the sequel of his You Must Change Your Life (translated by Wieland Hoban, Cambridge, Polity Press, 2013), originally published as Du mußt dein Leben ändern. Über Anthropotechnik (Frankfurt am Main, Suhrkamp, 2009). Both books basically seek to “restore the high status of [philosophical] practice” (p. 6), which means that philosophy should be practiced in everyday life, not remain the privilege of the happy few who happen to enjoy only theoretical speculations. Philosophy is the answer to the question “what is a good life?”—it is not first and foremost an exploration of the meaning and significance of that question. Given the lexicon used by early Greek philosopher, one could add that philosophy should be a secular venture, not a mysticism of sorts, i.e., an ars moriendi, a purification ritual. Sloterdijk thus argues, from the perspective of the radical ethics that emerged with the axial age (Jaspers, 1954), for the “training cultures of antiquity [that] were primarily systems of ethical self-transformation” (p. 8). The book is made of four chapters, of unequal import for the main argument, followed by a Name index.
Guy R. McPherson is Professor Emeritus of Natural Resources and Ecology and Evolutionary Biology at the University of Arizona. Here is how he introduces himself: “For the better part of a decade, I was the model professor, if only from the standpoint of university administrators. I taught more courses than I was asked, completed more published research than nearly all my peers, and had an active record of service to various mainstream professional entities. Then, realizing I had an obligation to the citizens paying me, I woke up and started doing work of some import. As with most of the students in my classrooms, the citizens didn’t appreciate me, at least not upon initial inspection.” (p. 53) So, on the 1st of May 2009, twenty years to the day after he was hired, “in the wake of considerable angst,” he opted out of Western civilization. (p. 9) Walking Away from Empire chronicles this bold move. The conundrum it addresses is the following: “If we continue to burn fossil fuels, we face imminent environmental collapse. If we cease burning fossil fuels, the industrial economy will collapse.” (p. 15)
Ce livre est remarquable à plus d’un titre. Écrit par une biologiste étudiant et enseignant la médecine traditionnelle chinoise, il reconnaît la pertinence des approches médicales non conventionnelles et, plus particulièrement, les bienfaits de la méditation. Si l’apport de ces disciplines est indéniable, il faut toutefois reconnaître que leur occidentalisation et, surtout, leur asservissement par l’idéologie néolibérale, pose question, voire constitue un sérieux problème éthique et déontologique. Armé d’une connaissance de l’histoire du bouddhisme tibétain, il nous offre également un panorama de ses enjeux géopolitiques. Lorsqu’on contemple la nébuleuse bouddhiste du point de vue de son dogmatisme et de son prosélytisme, on obtient une vision très embarrassante de sa compromission politique et économique. Est-il bien raisonnable de frayer avec — et d’être stipendié par — des institutions telles que la CIA et le Forum économique mondial de Davos ? Très au fait de l’impact socio-politique du mouvement de la pleine conscience (« mindfulness »), l’ouvrage contraste du reste l’efficacité de la « pleine conscience » à l’aide de son pragmatisme minimaliste et de son cynisme néolibéral. En fin de compte, ce mouvement, qui se prétend laïque et (transhumaniste, ne fait que rendre localement et temporairement supportable les visées biocidaires du capitalisme mondialisé. Cette critique de toutes les facettes du « développement personnel » et de l’« industrie du bonheur » est doublement la bienvenue. D’une part, il est important de bien comprendre que la détresse humaine dont se nourrit le néolibéralisme est rendue acceptable par toute une série de pratiques ad hoc vendues à ceux qui peuvent se l’offrir. D’autre part, le cynisme et l’opportunisme institutionnels ne sont pas le seul fait des monothéismes. Il est toutefois dommage que l’argument n’ait pas été plus homogène et moins répétitif. Surtout, il faudrait repenser le statut de la spiritualité dans un cadre qui se veut, ou se prétend, matérialiste.
Élisabeth Martens, La Méditation de pleine conscience. L’envers du décor, Investig’Action, 2020.
La civilisation occidentale mondialisée a atteint un point de rupture qui ne tardera plus à se manifester sous une forme insurrectionnelle-à moins que des réformes radicales ne soient promptement mises en oeuvre. Encore faudrait-il identifier la source des différentes crises qui convergent à l'heure actuelle et en déduire un modus operandi 1 .
Dans « L'impossible militantisme de gauche » on trouvera l'inventaire des entraves actuelles au militantisme et son contexte historique. Le militant « de gauche » est, en effet, confronté à la quasi-impossibilité de faire valoir son point de vue par quelque action que ce soit. Tout ce qu'il a fait ou fera sera, d'une manière ou d'une autre, retenu contre lui. Que le militant agisse ou non, qu'il s'explique ou non, qu'il présente ses excuses (!) ou non, il ne communiquera que son indigence à communiquer, c'est-à-dire la non-maîtrise de son argumentaire, de sa propre image et de sa diffusion. Reprenons la question à sa racine en évoquant successivement militance, philosophie et éthique, deux disciplines et un mercenariat aux destins (pieds et poings) liés par le néolibéralisme.
Kairos 2022
« Nous autres hommes nouveaux, innommés, difficiles à comprendre, précurseurs d'un avenir encore incertain-nous avons besoin, pour une fin nouvelle, d'un moyen nouveau, je veux dire d'une nouvelle santé, d'une santé plus vigoureuse, plus aiguë, plus endurante, plus
1. La naissance de la démocratie directe (VIe siècle)
L'histoire de la « démocratie » commence à Athènes en 507 avant notre ère avec les réformes de Clisthène et se termine en 338 avec la soumission de la Cité au roi de Macédoine. La période s’étirant entre la naissance de Périclès (495–429) et la mort d’Aristote (384–322) — et plus particulièrement le « siècle de Périclès » (qui s’étale en fait de 462 à 429) — constitue indubitablement l’âge d’or de la civilisation hellénique.
La démocratie signale l’avènement d'un espace social entièrement nouveau : les constructions urbaines ne sont plus groupées, comme auparavant, autour d'un palais royal, demeure privée, privilégiée s’il en était, cernée de fortifications. La ville est maintenant centrée sur l'Agora, l’espace public par excellence, et la parole discursive est l’instrument du pouvoir que tous y ont en partage.
Michel WEBER
« Les meilleurs livres [politiques] sont ceux qui vous disent ce que vous savez déjà. »-(Orwell, 1949) Pourquoi le Trône de fer — dont le titre original est A Song of Ice and Fire — de George Raymond Richard Martin (1948–), et tout particulièrement son adaptation par HBO (« Home Box Office », une chaîne de télévision payante US-américaine), rencontre-t-il un succès quasiment planétaire ? À cause de la créativité de l'auteur, magistralement mise en image par des producteurs richement inspirés ? Parce que la vie « post-moderne » suscite, plus que jamais, un besoin de fantastique, de rêve et de mystère ? Ou plutôt car cette fiction politique agit comme révélateur de la crise que nous traversons ? Une crise dont les ramifications apparaissent totalement imprévisibles, et qui met en évidence les vices de la finance, la vacuité du politique et la factualité du changement climatique. Les meilleurs livres politiques — écrivait en substance Orwell — sont « ceux qui vous disent ce que vous savez déjà [1] ». Il s'agit cependant d'une connaissance particulière : je sais, et je sais que je sais, mais, en même temps, je ne veux pas le savoir et, parfois, je ne peux pas savoir que je sais. Un bon livre nous réconcilie donc avec nous-mêmes et avec notre préhension consciente, et appréhension inconsciente, du monde alentour. Cette connaissance est ici double : elle porte sur les événements contemporains, et sur la nature du pouvoir et de son exercice. Martin met en scène dans son roman deux menaces génériques, qu'il emprunte à une ancienne mythologie germanique : la glace et le feu. Le spectre septentrional (« Ice ») est constitué par la venue de l'hiver, de ses malheurs, de ses monstres froids (les « White Walkers » ou « Others »), et surtout de ses conséquences géopolitiques : les flux de réfugiés climatiques et économiques (les « wildlings » ou « Free Folk ») que Jon Snow cherche à canaliser. Le grondement méridional (« Fire ») s'origine dans la soif démocratique des esclaves des « cités libres » (Orwell serait heureux de cette pirouette), attisée par Daenerys Targaryen, et dans ses dragons. De ce point de vue, le récit de Martin, aussi complexe soit-il, est structuré par un axe qui traverse King's Landing et qui unit Jon Snow et Daenerys Targaryen (qui sont du reste parents [2]). De plus, le pouvoir a été usurpé deux fois à Westeros : il a été confisqué au peuple et pris aux héritiers légitimes (ou aux derniers en date à se prétendre légitimes).
Capitalisme, technoscience et santé mentale legrandsoir.info/capitalisme-technoscience-et-sante-mentale.html 20 novembre 2014 Michel WEBER Le génocide est bien le rêve des pouvoirs modernes. (Foucault, La Volonté de savoir [1] On suggère le lien existant entre capitalisme, technoscience et manipulation mentale en s'attardant sur l'électrification des « chaînes de soins ». On insiste particulièrement sur le court-circuit immédiat qui eut lieu entre la découverte de l'activité électrique des systèmes musculaire et nerveux central et la volonté de les manipuler. Trois étapes scandent l'argument : la définition du capitalisme, de son lien avec la technoscience, et l'exploration du rapport historique qui existe entre électroscience et santé mentale. 1. Le capitalisme biocidaire Le capitalisme est notoirement difficile à définir. Historiquement, il est intrinsèquement lié au libéralisme dont les deux faces, politique et économique, sont inséparables. Pratiquement, il nomme simplement le système social qui attribue tous les avantages politiques aux détenteurs du capital et aucun (ou le moins possible) au prolétariat. Rien de plus facile pour le capitaliste, par exemple, que d'éluder l'impôt tandis que le travail est surtaxé et que la fraude n'atteint jamais les proportions astronomiques de l'évasion fiscale. Qui a jamais entendu dire que le coût du capital est trop élevé ? Le capitalisme nomme aussi la technique de reproduction de ces inégalités sociales. Théoriquement, on peut parler de système d'exploitation totale visant à maximiser le profit privé et la concentration du pouvoir. Dans les faits, tout est marchandise ou ressource (humains, faune, flore, …), partout (la marchandisation est totale : sphères publiques et privées, nationales et internationales, …) et en tous temps : la marchandisation est synchronique mais également diachronique ; des ressources qui ont mis des millions d'années à cristalliser peuvent être épuisées en deux siècles ; les générations futures n'ont à proprement parler aucuns droits. En amont, on trouve donc un biocide : la nature n'est qu'un réservoir de ressources à exploiter et une vaste poubelle. De même, en aval, la nature est métamorphosée en marchandises et en techniques. Berlan résume cela très bien en remarquant que l'industrie biotechnologique cherche la stérilisation de toutes les formes de vie afin de substituer la production à la reproduction [2]. En conclusion, parler de capitalisme génocidaire demeure rhétoriquement porteur, mais il faut savoir que, volens nolens, c'est la destruction de toutes les formes de vie qui est programmée, pas uniquement celle de populations « de couleur », ainsi que, s'il échet, leur
Jamais la question de la liberté n'a été aussi instrumentalisée et donc aussi urgente à redéfinir. Les philosophes sérieux procèdent parfois en trois étapes : d'abord, ils font remarquer leur embarras car la liberté serait indéfinissable ; ensuite, il se réfèrent aux contingences de l'agir tel que le sens commun en rend compte ; enfin, ils proposent un concept qui cherche à faire vivre cette expérience ineffable. Pourquoi vouloir réfléchir à ce qui se donne dans l'évidence de l'agir et se voile dans les limbes de la pensée ? Parce qu'il y va du sens de l'existence personnelle et que celui-ci offre-ou refuse-une direction collective possiblement démocratique. On examinera ici la question de la liberté à l'aide de trois approches convergentes-politique, psychologique, et philosophique-parfois anticipées dans certaines de mes publications 1 .
La censure qu'il s'agit de contextualiser ici est définie par Le Robert (1979) comme « l'autorisation préalable donnée par un gouvernement aux publications, aux spectacles ». Cette acception politique est, bien sûr, loin d'être la seule, comme en témoigne sa longue
Le 19 09 18, à Louvain-la-Neuve, a eu lieu une table ronde réunissant, dans le cadre du festival « Maintenant ! », Annabelle Jacquet (Lampiris / Total), Vincent van Steenberghe (SPF, DG Environnement), Alain Dangoisse (Maison du Développement durable), Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), Thierry Boereboom (Plateforme 'écoles OLLN transition énergétique'), Tanguy Boucquey (Ville OLLN), Hugue Ronsse (IBA / Alliance-BW) et Béatrice Delvaux (Le Soir). Elle s'intitulait « Décarboner l'économie pour répondre au défi climatique », et son pré-texte était prometteur : « Les indicateurs du climat s'affolent et, face à eux, de multiples actions s'organisent pour répondre aux Accords de Paris : rester sous les 1,5 / 2°C d'élévation de la température du globe terrestre. Les réponses ne sont pas rapides, car les obstacles sont davantage institutionnels et culturels qu'économiques ou technologiques ! Et pourtant, les sphères économiques ont un rôle capital pour réussir le défi climatique. Dans cette course contre-la-montre, quel pourrait être l'impact de la tarification carbone, des énergies renouvelables et de la collaboration citoyenne ? Au niveau local, une initiative comme 'OLLN énergie climat' contribue à la stratégie de sensibilisation de la ville, par l'information, le partage d'expérience ou des projets collaboratifs, en vue d'une réduction significative des émissions. » Il pourra suffire de passer rapidement en revue ces différentes sentences, qui annonçaient très précisément le ton et la teneur des interventions. 1. « Les indicateurs du climat s'affolent et, face à eux, de multiples actions s'organisent pour répondre aux Accords de Paris. » On présuppose donc explicitement que les indicateurs en question sont univoques, que les théories qui les systématisent sont cohérentes et applicables, et on conclut implicitement que c'est à bon droit que nous devrions tous nous affoler. Fort bien, mais quel est au juste le problème ? On ne l'apprendra pas. L'énonciation la plus proche du coeur problématique a été la suivante : « il y a érosion de la biodiversité », et elle est passée totalement inaperçue. En clair : la nature se meurt ; nous sommes en train de vivre la sixième extinction massive 1 Philosophe. Dernier ouvrage paru : Contre le totalitarisme transhumaniste : les enseignements philosophiques du sens commun, Limoges, FYP éditions, oct. 2018.
La profondeur, la polyfactorialité et l’intensité de la configuration crisique actuelle nous imposent de reprendre ab ovo la question du mal. Il semble maintenant difficile, en effet, de faire l’économie d’une analyse philosophique — ponérologique — des entrelacs existant entre politique, théologie et psychologie pour comprendre à la fois les enjeux crisiques et les contours du démoniaque.
En mettant en synergie les pensées théologique, politique et clinique du mal, la ponérologie politique, portée sur les fonts baptismaux par Lobaczewski en 1985, ne constitue finalement que le remembrement d’une tradition philosophique millénaire.
Que nous apprend-elle ? Que le premier péché est celui contre l’anarchie, et qu’il est le propre du pervers.
Il est urgent de contextualiser les crises sidérantes et les errances politiques du XXIe siècle à l’aide d’une nouvelle approche socio-philosophique du Rapport Meadows. On comprend alors que la limitation des ressources naturelles hypothèque la croissance du capitalisme industriel et financier et qu’elle explique toutes les politiques actuelles, aussi démocratiquement funestes que soi-disant « écologiques ». Il faut, en effet, déplorer que cette crise globale et systémique cinquantenaire n’est généralement pas reconnue comme telle, et que ce n’est dès lors que tangentiellement que les politiques mises en œuvre l’atteignent, illustrant au passage l’antique adage « ex falso sequitur quodlibet » : ce n’est pas parce que les prémisses sont fausses que la conclusion l’est nécessairement. Ce qui est sûr, c’est que l’oligarchie mondialisée refuse obstinément de reconnaître la faillite de son système prédateur.
Un essai philosophique sur l’histoire ne peut que difficilement dépasser l’ambiguïté relevée déjà par Platon : comment établir les faits lorsque les données sont nécessairement lacunaires, lorsque certaines choses qui n’auraient pas dû être oubliées ont été perdues, que l’histoire est devenue légende et que la légende occasionne finalement un mythe ? Quelle méthodologie adopter alors que la réalité humaine est impermanente et que ses événements constitutifs sont eux-mêmes fugaces ? Quelles conclusions tirer dès lors que le futur doit être compris comme ouvert et donc indéterminé ? Finalement, que peut-on définir au juste dans une discipline portant sur l’événementiel ? Et, surtout, le totalitarisme ne se définirait-il pas comme la fin de l’histoire ?
Il s’agira ici d’identifier les impensés de la philosophie et, plus particulièrement, de montrer comment les vénérables malentendus philosophiques ont finalement composé un chant du signe. Afin de susciter et de soutenir l’inévitable transition culturelle du XXIe siècle, on insistera en conséquence sur l’inévitable retour du sens commun dans les débats d’idée.
The present monograph is devoted to the field of applied ontology.
Applied ontology is among those new topics that have recently entered the philosophical and scientific territories and have quickly received broad attention despite the numerous difficulties it involves. For a number of historico-speculative reasons, the philosophical community remains indeed quite conservative (in the negative sense of the word) and only accepts with great difficulties new and vanguard ideas.
We seek to peruse the stakes of applied ontology and to demonstrate the successful elaboration of new ideas in that field. The book is provocative because it seeks to foster new and nonstandard ideas that match the requirements of the development of today’s science.
Dr Vesselin Petrov holds an M.A. in mathematics (1977), a Ph.D. in philosophy (1989) and a D.Sc. in philosophy (2011). He is a Professor and the Director of the Institute for the Study of Societies and Knowledge at the Bulgarian Academy of Sciences. His fields of research include process-relational philosophy, metaphysics, ontology, applied ontology, philosophy of mathematics, and philosophy of education. He leads the team of the project “Synergy between process philosophy and elements of AI in the theory of learning” sponsored by the Bulgarian National Science Fund.
Jamais la liberté n’a été aussi instrumentalisée politiquement et aussi urgente à redéfinir philosophiquement. Pourquoi vouloir réfléchir à ce qui se donne dans l’évidence de l’agir et se voile dans les limbes de la pensée ? Parce qu’il y va du sens de l’existence personnelle et que celui-ci offre — ou refuse — une direction collective possiblement démocratique.
On examinera ici la question de la liberté à l’aide de trois approches convergentes — politique, psychologique, et philosophique — parfois anticipées dans certaines de mes récentes publications sur l’événement Covid-19.
Organic Metaphysics, Louvain-la-Neuve, Éditions Chromatika, 2020 ; 978-2-930517-76-6, pdf 978-2-930517-77-3 ; 120 pp. ; 16 €
The question of the nature of time is as old as philosophy itself. Before philosophy, time was not problematized, it was a pure common-sensical matter. There were various experiences of time, and, accordingly, different words to name it. Whitehead’s solution of the temporal conundrum lies in the concept of “creative advance of nature” that is systematically elucidated only in Process and Reality (1929)
To understand the creative advance of nature, one needs to interpret the togetherness of its three aspects —creativity qua concrescence, efficacy qua transition, vision qua initial subjective aim—, and this provides us with the core meaning of time: (i) genuine novelty appears in the World, (ii) past events are, so to speak, ontologically memorized, and (iii) there is an upward trend in terms of “intensity” of events. These three complementary requirements refresh in their own way the Greek triple understanding of time: time is “aiôn,” lived duration (outside physical time) and destiny, but it is also “chronos,” causal time, and “kairos,” timeliness or the appropriate moment for action.
Mettre en faisceau, dans un même argument, anarchie, gnose et sagesse pourra sembler peu académique. On trouvera ici des raisons de penser qu'il n'en est rien : une communauté de vues s'atteste non seulement historiquement, mais aussi conceptuellement. En un mot, elle se nomme volonté d'authenticité, qui est exigence d'autonomie. Il faut donc faire prévaloir l'autorité sur le pouvoir, la connaissance sur la foi, et la vie sur la mort. Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l'Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique et le coaching existentiel (Cabinet Metabyanga).
978-2-930517-82-7 ; pdf 978-2-930517-83-4
[ss presse]
L’Ayurvéda propose une philosophie de vie qui articule un vaste système métaphysique (une cosmologie théorique) avec une visée thérapeutique profonde (une anthropologie pratique).
À la croisée de la théorie et de la pratique, on trouve la routine (« dinacharya ») dont le but est
de susciter l’individuation et la solidarité, c’est-à-dire l’autonomie (de chacun) respectueuse de la communauté (de tous). Ce faisant, elle constitue une ascèse dont l’efficacité a été longuement éprouvée et rarement égalée.
https://www.i6doc.com/fr/
En Belgique, les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> / <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com ; [email protected]
https://www.academia.edu/42176809/Thérapie_psychocorporelle_et_massage_ayurvédiques_Théorie_et_pratique_de_lévénement
ss presse
La crise covidienne se poursuit depuis plus d’un an, laissant un sentiment d’inquiétante étrangeté chez chacun. Que se passe- t-il lorsque nous reprenons confiance en nous-mêmes, en nos perceptions, et en notre capacité de raisonner clairement à par- tir des données empiriques disponibles ? Qu’advient-il du récit anxiogène qu’on nous perfuse depuis de longs mois lorsqu’on peut en débattre librement avec ses pairs ?
Huit questions permettent de revisiter l’événement Covid-19 et de lui donner un sens, voire une direction.
Sommes-nous en guerre, comme certains voudraient nous le faire croire?
Comment différencier caste, classe et élite ?
Le concept de lutte des classes est-il toujours éclairant ?
Quelles sont les options de gestion de la crise globale systémique attendue depuis 1972 et le complot en constitue-t-il une ?
Quel est le mécanisme général qui préside à l’instauration d’un totalitarisme ?
En quoi Orwell nous permet-il d’actualiser et de spécifier la manipulation à l’œuvre ?
Quels sont les vices apparents et les vertus supposées de la réinitialisation capitaliste qui nous guette ?
Le nazisme ne fournirait-il pas toutes les clefs nécessaires pour comprendre la crise ?
Même si les modalités de l’ « événement Covid-19 » sont saisissantes et spectaculaires, l’interprétation de ses enjeux est possible à l’aide du double impératif qui a été avancé dès les années cinquante : d’une part, il faut bien saisir les tenants et les aboutissants de la crise globale systémique, c’est-à-dire intégrer à la fois la problématique de la croissance infinie dans un mode fini, et la nécessité managériale du totalitarisme (prophylactique ou thérapeutique) ; d’autre part, on ne peut faire l’économie d’une étude des pathologies du pouvoir pour comprendre nos errances culturelles.
Les études rassemblées ici peuvent se lire comme autant d’actualisations et de développements de l’argument arpenté dans mes derniers ouvrages de philosophie politique : De quelle révolution avons-nous besoin ? (2013), The Political Vindication of Radical Empiricism (2016), Pouvoir, sexe et climat (2017), Contre le totalitarisme transhumaniste (2018) et Covid-19(84) ou La vérité (politique) du mensonge sanitaire (2020).
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
En France : http://www.librairiewb.com; [email protected]
Comment repenser la sexualité et le « genre » ?
Relire la Genèse et le Prologue de l’évangile de Jean à partir de prémisses féministes donne une idée très vive de la chape idéologique et conceptuelle qui a été coulée sur l’inconscient collectif par les monothéismes, finalement assistés par les catégories philosophiques platoniciennes.
Revisiter le féminisme contemporain à la lumière du sens commun et de la perspective jungienne sur le processus d’individuation permet alors d’en relativiser efficacement les enjeux.
Michel Weber est professeur adjoint de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il pratique également la thérapie psychocorporelle ayurvédique (Cabinet Metabyanga) et le coaching existentiel (Centre Tonaki).
Les libraires peuvent s’adresser à <[email protected]> pour obtenir une réduction confraternelle.
https://www.i6doc.com/fr/book/?GCOI=28001100601970
S’il est impossible de nier la triple racine culturelle de l’Europe — romaine, grecque, et judéo-chrétienne —, on ne peut pour autant faire l’économie de son passé celtique et de la proximité que celui-ci atteste avec l’Inde.
Philosopher, guérir et sanctifier sont les trois missions traditionnelles que les druides partagent avec les brahmanes ; elles furent aussi celles des philosophes pré-socratiques.
Nos Dialogues sur la voie druidique constituent, à la fois, une introduction généraliste pour le profane et un outil analytique pour l’initié. On y évoque tout particulièrement l’enracinement historique et symbolique du druidisme contemporain et la fonction sacerdotale du druide.
https://www.i6doc.com/fr/book/?gcoi=28001100284270
Depuis la fin du XXe siècle, l'importance de l’approche psychocorporelle et la richesse de la médecine traditionnelle indienne sont reconnues dans le monde de la santé, mais elles n’ont encore
jamais été mises en synergie théoriquement et pratiquement.
Thérapie psychocorporelle et massage ayurvédiques présente les fondements de cet art bifrons à l’aide d’une triple focale :
Généraliste : introduire les enjeux de la thérapie psychocorporelle ayurvédique (au sens large
Spécialiste : systématiser, à l’usage des thérapeutes, les outils théoriques et pratiques fondamentaux
Didactique : servir de support aux formations que les auteurs organisent périodiquement
Laureline Kergueris est doctorante en droit à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle pratique et se forme en shiatsu et en massage ayurvédique depuis 2015.
Michel Weber est professeur de philosophie à l’Université du Saskatchewan (Canada). Il a créé le cabinet ayurvédique Metabyanga en 2020.
Alfred North Whitehead’s (1861–1947) “Philosophy of Organism” offers an important, indeed fundamental, metaphysical doctrine. It is the product of a long adventure of ideas and has many complementary aspects.
The present book does not claim to achieve a complete description of all the aspects of the late Whitehead’s worldview. Its aim is rather to stress some specific features of his teachings, such as his views concerning rationality, dynamic holism, things and objects, events, anticipation, creativity, nature, organism, and life.
This book should be useful not only for process philosophers, but also for all scholars who are interested in the development of process philosophical ideas.
Dr Vesselin Petrov holds an M.A. in mathematics (1977), a Ph.D. in philosophy (1989) and a D.Sc. in philosophy (2011). He is a Professor and the Director of the Institute for the Study of Societies and Knowledge at the Bulgarian Academy of Sciences. His fields of research include process-relational philosophy, metaphysics, ontology, applied ontology, philosophy of mathematics, and philosophy of education. He leads the team of the pro- ject “Synergy between process philosophy and elements of AI in the theory of learning” sponsored by the Bulgarian National Science Fund.
Vesselin Petrov & Katie Anderson
Artificial intelligence research connected with learning theory ("deep learning," "machine learning," analysis of the quality of learning, etc.) has existed for many years; however, there have been few investigations in that area conducted from a robust philosophical methodological basis. This book provides such a basis with the help of Whitehead's cyclic learning theory and its process ontology, making it possible to integrate the dominant learning theories of our time. It is the outcome of a project sponsored by the Bulgarian National Science Fund.
Cet ouvrage propose une étude fouillée d’un des principaux axes de réflexion du philosophe des sciences et de la nature français Raymond Ruyer (1902–1987) : la cybernétique. Après avoir proposé une philosophie structuraliste, Ruyer la modifia à la lumière des découvertes de l’embryogenèse, puis il proposa une interprétation des concepts unificateurs de la cybernétique mécaniste. Réfléchissant sur cette dernière et sur la théorie de l’information, en particulier sur l’origine de l’information, il défendit que cette cybernétique n’était qu’une lecture inversée de la vraie cybernétique, qui nous donnerait de lire dans l’expérience même les traces du pouvoir morphogénétique, appréhendé comme un champ axiologique. Dans un texte résumant son propre parcours, Ruyer affirma que la critique de la théorie de l’information « peut donner [...] l’espoir d’aboutir à quelque chose comme une nouvelle théologie. »
Les idées directrices de Ruyer sont tout particulièrement contextualisées ici à partir de la question du développement des formes en biologie, et de celles de la génétique, de la genèse stochastique de l’ordre, et de l’identification mentale ou physique de l’information. L’ouvrage se termine en départageant ce qui est axiologique et théologique dans ce projet de métaphysique qui, bien que resté inachevé, n’en représente pas moins le plus impressionnant conçu en France au siècle dernier.
Philippe Gagnon a enseigné, au Canada puis aux États-Unis, la philosophie, la biologie et les mathématiques. Il est docteur en philosophie (Université Laval, 2005) et en théologie (Ottawa, 2000). Il est actuellement maître de conférences à l’École supérieure de biologie, biochimie et biotechnologies de l’Université Catholique de Lyon, et chercheur à la Chaire science et religion de la même université. On lui doit, entre autres, La théologie de la nature et la science à l’ère de l’information (2002).
ISBN 978-3-11-078237-0 e-ISBN (PDF) 978-3-11-078251-6 e-ISBN (EPUB) 978-3-11-078267-7 ISSN 2198-2287 Library of Congress Control Number: 2023933436
It is commonly assumed in philosophy that reality is composed of things, the holders of definite properties, the bearers of definitions, and the grounds for certain, absolute truths. We take for granted that science and its history has been aimed at developing our understanding of these absolute and static things. Great advances in the history of science are reformulated to fit this image of discovering the true nature of the world. From genes to particles to spacetime structure to molecular makeup, we treat science as if it will eventually tell us how the world is, absolutely, eternally, and definitely. However, the history of science, and its foundation in empirical practice tell a different story. Rather than definite properties of the world, science reveals dynamic and contextual features. Rather than absolute truths, science tells of evolving understanding and modeling practice. Rather than static structural relations, science outlines a world of interactions. Fundamentally, because science is not primarily a description of the world, but rather a method for interacting with it and learning from it, science allows us to know not a world of things, but a world of processes. Drawing on both conceptual analysis of the empirical practice of science, particularly physics, and the history of this practice, this book aims to articulate exactly what the dynamic world of science looks like. It outlines two elements of this picture. First, an ontology of science rooted in the nature of experiment. Second, an epistemology of the inferences that scientists and philosophers alike are allowed to make in the process of experimenting on and modeling the physical world. The book argues that this new way of looking at the world—the process-realist way—resolves longstanding philosophical problems and directs new research in science. Finally, the book presents process realism as another iteration on a worldwide tradition of process philosophy finding roots in a diverse array of philosophies and scientific communities alike. Thus, the book presents process realism as the culmination of the philosophies of the world and the international community of practicing scientists. Process realism is what is really going on.
Through both an historical and philosophical analysis of the concept of possibility, we show how including both potentiality and actuality as part of the real is both compatible with experience and contributes to solving key problems of fundamental process and emergence. The book is organized into four main sections that incorporate our routes to potentiality: (1) potentiality in modern science [history and philosophy; quantum physics and complexity]; (2) Relational Realism [ontological interpretation of quantum physics; philosophy and logic]; (3) Process Physics [ontological interpretation of relativity theory; physics and philosophy]; (4) on speculative philosophy and physics [limitations and approximations; process philosophy]. We conclude that certain fundamental problems in modern physics require complementary analyses of certain philosophical and metaphysical issues, and that such scholarship reveals intrinsic features and limits of determinism, potentiality and emergence that enable, among others, important progress on the quantum theory of measurement problem and new understandings of emergence.
Alfred North Whitehead is arguably the most original 20th-century philosopher of nature and metaphysics. In recent decades a number of physicists have produced ground-breaking new theories in fundamental physics influenced by his process philosophy. In contrast, few biologists are even aware that Whitehead’s radical rethinking of the Cartesian assumptions implicit in 19th-century sciences might be relevant to their enterprise. This book seeks to fill this gap by exploring how Whitehead’s process ontology might provide a new philosophical foundation for the biosciences of the 21st century. The central premise shared by all of the volume’s authors is the idea that all living processes are irreducible processes. Each chapter focuses on assumptions implicit in some of the core concepts of biology—such as organism, evolution, information, and teleology—that play crucial explanatory roles in the biosciences, but as metaphysical concepts fall outside its purview. The authors each identify important shortcomings implicit in contemporary biological paradigms and show how an approach grounded in a process-oriented metaphysics can avoid them.
This study attempts to elucidate a possible meeting point of the traditions of Eastern and Western metaphysical thinking. In discussing Whitehead’s and Aurobindo’s views on being and becoming, it seeks the possibility of a better engagement between the East and the West in the light of the philosophical insights. It is an initiation into the Sitz im Leben of Whitehead’s philosophy and his general thought pattern. It carries a perceptive analysis to show the clear primacy of Becoming or Process in Whitehead that extends even to the Divine. It also highlights Aurobindo as a unique Indian Philosopher, who articulated Indian thought in Western categories. He was able to integrate the evolutionary theory of the West with the Indian understanding of becoming. The relationship between God and Creativity and Sachchidananda and the Supermind is studied within the context of Enlightenment and Modernity and the way of doing philosophy in the West and in the East.
Intercultural dialogue is often invoked in vague reference to a method that can build cross-cultural understanding and facilitate global policy-making. This book clarifies the theoretical foundations of intercultural dialogue and demonstrates the practical significance of intercultural value inquiry, combining the perspectives of philosophy, conflict research, religious studies, and education.
Foreword by Dr. John B. Cobb, Jr.
Acknowledgements
Introduction
Chapter 1 The Road toward Religious Pluralism: An Historical Survey
The Exclusivist Past
Religious Pluralism prior to the 1960s
Friedrich Schleiermacher
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
Ernst Troeltsch
Arnold Toynbee
Religious Pluralism since the 1960s
Resistance from Exclusivism
Chapter 2 Hick’s Universalistic Pluralism: A Process Response
Hick’s Rejection of Exclusivism
Advocating Religious Pluralism
Hick’s Copernican Revolution
Two Strengths
Hick’s Universalistic Pluralism
The Contributions of Hick’s Pluralism
A Whiteheadian Response to Hick
The Primacy of the Particular and its Relevance to Dialogue
Multiple Ultimates as a Context for Dialogue
Chapter 3 Heim’s Religious Particularism and a Process Alternative
Heim’s Rejection of Hickian Universalism
Heim’s Pluralism
Evaluating Heim
Heim’s Inclusivism
Heim’s Implicit Exclusivism
Discussions of Heim’s Exclusivism
A Process Alternative to Heim’s Particularism
The Importance of Panexperientialism and Hardcore Common Sense
The Primacy of Internal Relations
Affirming Uniqueness without Exclusivism
Linking Religion and Justice
Moving beyond Binary Thinking
Chapter 4 Whiteheadian Religious Pluralism
Whitehead’s Religious Pluralism
John Cobb’s Approach
Respect Differences
Creative Transformation
Griffin’s Contributions
The Relevance of Whiteheadian Religious Pluralism
Chapter 5 Chinese Harmonism
Harmonism, Pluralism, Syncretism
Chinese Harmonism
Equality of All Religions
Complementarity of Religions
Treating the Three Religions as an Organic Whole
Undogmatic Openness
The Practice of Chinese Harmonism
Peaceful Co-Existence
Mutual Transformation
Openness to Change
Chapter 6 Philosophical Foundation of Chinese Harmonism
The Notion of Process
Openness
Yin-Yang Thinking
Harmony
The Unity of Transcendence and Immanence
Consciousness of Others
Following Two Courses at the Same Time
Conclusion
Selected Bibliography
Index
Contents
Preface
Chapter 1: Ideas in Process: The Flaws of Historicism
Chapter 2: Four Models of Conceptual Change in Philosophy
Chapter 3: Free Will as Illustration of the Identity Model
Chapter 4: Intersubstantial Relations as an Illustration of the Common Core Model
Chapter 5: Analyticity as an Illustration of the Common Core Model
Chapter 6: The Coherence Theory of Truth as an Illustration of the Thematic Linkage Model
Chapter 7: Dialectic Itself as an Illustration of the Dialectical Model
Chapter 8: Philosophical History in Process-Philosophical Perspective
Name Index
Table of contents
Memories of Forgotten Times, Thomas A. F. Kelly
Contributors
Foreword, James Walsh
Passing, Marian O’Donnell
Preface, Pete A. Y. Gunter
Fundamental Cosmological Dualities, Ronald P. Phipps
Introduction: Following a Trail Ablaze, Mark R. Dibben & Rebecca Newton
I. The Urizen of Whiteheadian Process Thought, Michel Weber
II. Mementos of a Timequake: Whitehead’s Radical Empiricism, Randall E. Auxier
III. Systems Thinking and Emergence, Joseph Bracken
IV. A Study in the Process Philosophy of Science, Ross L. Stein
V. Containment and Reciprocity in Biological Systems, Jonathan Delafield-Butt
VI. The Philosophy of an Infinite, Open and Integrated Universe, Ronald Preston Phipps
VII. The Religious Importance of Metaphysics, John B. Cobb, Jr.
VIII. The Earth, Life and Process Thinking, Jan B.F.N. Engberts
IX. Empire, Relational Power, and a Multi-Polar World, Leslie A. Muray
X. Religion and Politics in Contemporary Democracy, André Cloots
XI. Propositions in Corporations, Duston Moore
XII. The Curious Case of Routines, Elias L. Khalil
XIII. Sociology, Societies and Sociality, Michael Halewood
XIV. Towards A Process Oriented Sociological Imagination, Michael S. Carolan
XV. Education in a Decadent Age, Arran Gare
XVI. How Can A Process Ontology Aid Philosophical Theology?, Thomas A. F. Kelly
XVII. The Role of Philosophy in the University, Thomas A. F. Kelly
Appendix: What is Applied Process Thought?, Mark R. Dibben and Thomas A. F. Kelly
Postcript: Professor Thomas A. F. Kelly, Peter Denman
Abbreviations
On the one hand, how does the given system understand the interaction of individuality, society, and nature (or cosmos)? Especially: what is its standpoint with regard to the nature of consciousness and with regard to the mind/body problem?; how far is it dualistic?; how are destiny and historicity assessed?
On the other hand, what is the paradigm of all mal-adjustment (or pathology) and what is its typical tuning-in (or curative) pattern? What are furthermore the ins and outs of the diagnostic and therapeutic assessments involved? Wherever possible, some (meta)theoretical and clinical issues are addressed from the vantage point of selected material from abnormal psychology or psychiatry.
Table of contents
Contents
Contributors
Foreword — George Derfer, Zhihe Wang and Michel Weber
Introduction — Michel Weber
I. The View from the East
1. Consciousness: The Vedantic Approach to Life and Reality, Francis-Vincent Anthony
2. Dual-Aspect Framework for Consciousness, RamLakhan Pandey Vimal
3. The Paradoxes of Radical Asceticism: Jainism as a Therapeutic Paradigm, Jeffery D. Long
4. Yoga Therapeutics: Philosophical, Scientific and Humanistic Approaches, Ashok Kumar Malhotra
5. Can Indian spiritual practices be used in psychotherapy?, R L Kapur
II. Transcultural Dialogue
6. Ineradicable Frustration and Liberation in Tiantai Buddhism, Brook Ziporyn
7. An Exploration and Analysis into Chinese Traditional Psychotherapy Ideas—A Concurrent Comment on the Integrative point of view of Whitehead’s Organic Philosophy, Fengqiang Gao and Yingmin Chen
8. The Kyoto School and self-awareness in the field of the absolute nothingness —A comparison with Whitehead’s philosophy, Eiko Hanaoka
9. Jung and Hisamatsu Re-envisioning Religiosity: Jungian Psychotherapy and the Kyoto School, Tokiyuki Nobuhara
10. Reconstructing the Meaning of Being Human: A Postmodern Reinterpretation of Frankl in the Framework of Whitehead’s Philosophy, Yoshihiro Hayashi
11. The Development of Binswanger’s Daseinsanalysis, Shoji Muramoto
12. The Intercultural and Daseinsanalytical Psychiatry of Kimura Bin, Bernard Stevens
13. A Certain Form of Psychotherapy (Kenosis, Prajna, Jung, and Hillman), David T. Bradford
14. Vedanta, Process and Psychotherapy, Joseph Grange
15. On Zen Buddhism, Clive Sherlock
Ethics of energy means an ethics that organizes energy, as well as an ethics that stems out of energy. This constitutive ambiguity of the genitive cannot be resolved but rather needs to be fully affirmed as the leading symptom of the ontological situation out of which such an ethics originates. The ethics James so coarsely outlined is intended to be used to organize energy, precisely because what is at stake in it is the energetic and active nature of the human being as the indeterminate being. Our need, our will and capability to organize energy occurs precisely because energy is the very texture of being.
Sergio Franzese is Ph.D. in Philosophy and Assistant Professor of History of Philosophy at the Dept. of Social Science and Communication at Università del Salento (Lecce – Italy). He is the author of L’uomo indeterminato. Saggio su William James (Roma: D’Anselmi, 2000), the editor of Nietzsche e l’America (Pisa: ETS, 2005) and the co-editor of Fringes of Religious Experience (Frankfurt a. M.: Ontos Verlag, 2007).
Table of contents
Introduction
1. William James’s Moral Philosophy in Focus
2. The Anthropological Question
3. Habits and Ethics
4. The Question of Energy
5. The Ethics of Energy
Bibliography
Index
Table of contents
Foreword
Maria Pachalska & Michel Weber
Preface
Jason W. Brown
Part I. Papers in honor of Jason W. Brown
Chapter 1. An authentic life for process thinking
Harold Atmanspacher & Jack Martin
Chapter 2. How does microgenetic theory square with evidence from cognitive neuroscience?
Talis Bachmann
Chapter 3. Microgenesis of mystical awareness
David T. Bradford
Chapter 4. Sublexical phonological processing and paraphasia: Recent topics in the neurolinguistics of production in aphasia
Hugh W. Buckingham & Sarah Christman
Chapter 5. The scope of relevance of process thought
John B. Cobb, Jr.
Chapter 6. The microgenesis of antisociality: A process-relational perspective
Mark Germine
Chapter 7. The brain and the mind
Bożydar L.J. Kaczmarek & Katarzyna Markiewicz
Chapter 8. Moral values in focus: knowledge and values in the embodied mind
George Kurian
Chapter 9. Identity, autobiography, and the microgenesis of the self
Bruce Duncan MacQueen
Chapter 10. Neuropsychology of creativity
Nikolay N. Nikolaenko
Chapter 11. Re-membering: the recovery of artistic vision after right-hemisphere stroke
Maria Pachalska
Chapter 12. Let’s face it! Phonagnosia happens, and voice recognition is finally familiar
Diana Sidtis & Jody Kreiman
Chapter 13. Process unveiled in the laboratory
Gudmund Smith
Chapter 14. Reality: outside there or inside here?
Kobi Tiberg & Avraham Schweiger
Chapter 15. On microgenesis and psychoanalysis
Michael Trupp
Chapter 16. Self-organizing ontogenesis on the phyletic frame
Don M.Tucker
Chapter 17. Process and individuality
Michel Weber
Part II. Biography
Chapter 18. Jason Walter Brown: an authentic life
Maria Pachalska
Author index
Subject index
Table of Content
Acknowledgments
INTRODUCTION. Gudmund Smith and Ingegerd Carlsson
1. WHAT IS PERCEPTGENESIS REALLY ABOUT? Gudmund Smith
2. PERCEPTGENESIS: ITS ORIGINS, ACCOMPLISHMENTS AND PROSPECTS. Juris Draguns
3. A MOSAIC OF SEVEN PERCEPTGENETIC THEMES. Ulf Kragh
4. A NOTE ON THE CONCEPT OF STIMULUS IN PERCEPTGENETIC THEORY. Anders Zachrisson
5. DEFENSE MECHANISMS IN PSYCHOSOMATIC GROUPS: A HEURISTIC MODEL. Mikael Henningsson
6. DEFENSE MECHANISMS AND POST-TRAUMATIC SYMPTOMS AMONG MALE BOSNIAN AND CROATIAN REFUGEES IN PSYCHIATRIC TREATMENT. Gunilla Kivling Bodén and Elisabet Sundbom
7. INFLUENCE OF GENDER AND AGE IN THE DEFENSE MECHANISM TEST AMONG ADOLESCENTS AND ADULTS. Per Fransson and Elisabet Sundbom
8. MATURE AND IMMATURE DEFENSES. A STUDY OF REPRESSORS AND TRAIT ANXIETY GROUPS. Ingegerd Carlsson and Fredrik Neuman
9. HEART RATE VARIABILITY DURING THE META-CONTRAST TECHNIQUE. Peter Jönsson
10. PERCEPTGENETIC TECHNIQUES IN THE STUDY OF COGNITIVE STYLES AND DEFENSE MECHANISMS: FROM ASSESSMENT TOWARD PSYCHOTHERAPY. Uwe Hentschel and Juris Draguns
11. WHICH TYPE OF NORM FOR S-CWT RESEARCH? Alex Rubino, Federica Tozzi, and Alberto Siracusano
12. PILOTS AND GROUND OFFICERS INVESTIGATED BY PROCESS TESTS OF CREATIVITY, EXTRAVERSION, AND STRESS CONTROL. Ingegerd Carlsson, Gunilla Amnér, and Gudmund Smith
13. VISION FORMING AND BRAIN STORMING: DIFFERENT ASPECTS OF CREATIVITY CAPTURED BY A PERCEPTGENETIC MEASUREMENT AND OTHER MEASUREMENTS OF CREATIVITY. Eva Hoff and Ingegerd Carlsson
14. SOMETHING OLD, SOMETHING NEW, SOMETHING BORROWED, SOMETHING BLUE: MICROGENESIS IN THE 21ST CENTURY. Joseph Glicksohn
15. ACTUALIZATION AND CAUSALITY. Jason Brown
Name Index
Subject Index
Table of Contents
Part 1: Philosophy
1. Unity Through Divergence: Whitehead's Answer to Misplaced Concreteness,
Isabelle Stengers, Free University of Brussels
2. Mediating the Divide: Process Philosophy in between the 'two cultures' of modernity, Keith Robinson, University of South Dakota
3.Toward The Unification of Process Philosophy: The challenge posed by Gare’s secular metaphysics to fragmenting influences in Process Philosophy,
Glenn McLaren, Swinburne University of Technology
4. From Grown Organism to Organic Growth: From Greek to Whiteheadian Organicism, Michel Weber, Chromatiques
5. Towards a Whiteheadian Critical Theory: Marcuse and Whitehead,
Duston Moore, Purdue University at Fort Wayne
Part 2: The Natural Sciences
6. A Whiteheadian Perspective on Nature and Freedom,
Gary Herstein, Southern University of Illinois
7. Whitehead's Metaphysics of Vibrations: Towards a Metaphysics of Light,
Bogdan Ogrodnik, University of Silesia
8. Enzymes as Ecosystems: A Panexperientialist Account of Biocatalytic Chemical Transformation, Ross Stein, Harvard Medical School
9. Paramecia and People: Pictorial Ilustrations of Panexperientialism in Biology,
Jonathan Delafield Butt & Pierfrancesco Basile (University of Edinburg)
10. The Embodied Mind and Intersubjectivity: Reflections on Autism and the Body-Subject, John Harpur, National University of Ireland, Maynooth
Part 3: The Social Sciences
11. Reconciling Actual Occasions and Organisations: Applying Bracken's Event-Field Postulate in the Social Sciences, Mark Dibben, Lincoln University
12. Social Science Contributions to the Love-Science Symbiosis,
Tom Oord, Northwest Nazarene University
13. Facts and Events: Towards a Whiteheadian Philosophy of History,
William Desmond, Trinity College, Dublin
14. A Whiteheadian Theory of Creative, Synthetic Learning and Its Relevance to Educational Reform in China, Ronald Phipps, New York
15. Applying 'Other' Philosophers: 'New' Process Thinking in Environmentalism and Education, Arran Gare, Swinburne University of Technology
Silja Graupe is the leading figure in the new disciplinary field of intercultural economics, defined as the critique and reformulation of the foundations of economics in the light of the world’s philosophical and ethical traditions. She studied engineering and economics at the Technical University of Berlin, and in 2005 received her doctoral degree in economics from the same university. Her interest in Japanese philosophy dates back to her studies at Tokyo’s Sophia University in 1999. Her publications include “Japanese Modes of Business Behavior” (2002), “The Locus of Science and its Place in Japanese Culture” (2006) and “Do Daoist Principles Justify Laissez Faire Policies?” (2007). She is currently working on redefining the role of knowledge and innovation in the economy, as they have been modeled in neo-classical economics, from the perspective of Japanese management and process philosophy.
Table of Contents
1 INTRODUCTION
2 METHODOLOGICAL PRESUPPOSITIONS
3 THE IMPLICIT IMAGE OF THE PERSON IN ECONOMICS
3.1 The Actor in Objective Economic Method
3.2 Conceiving the Actor in Subjective Economic Methodologies
3.3 The Actor ‘Beyond’ the Subject-Object Split
4 THE IMPLICIT WORLD PICTURE OF ECONOMICS
4.1 The Definition of the Individual in Economic Methodology
4.2 The Determination of the Individual as a Context Dependent Existence (I)
4.3 The Determination of the Economic World
4.4 The Properties of the Economic World
4.5 The Determination of the Individual as a Context Dependent Existence (II)
4.6 The Significance of Egoism for the Economic World
4.7 The State and Its Relationship to the Market
4.8 A world 'Beyond' Egoism
4.9 The Relation of the Economic World to Other Worlds
5 CONCLUSION
6 BIBLIOGRAPHY
Table of contents
Preface
I. Process and Universals
Reiner Wiehl (Heidelberg), Process Philosophy and the Problem of Universals
Anderson Weekes (New York), The Metaphysics of Individuality in Whitehead and Wiehl
II. Nature and Subjectivity
John B. Cobb, Jr. (Claremont), On Prehension
Pierfrancesco Basile (Zürich), Whitehead, Hume and the Phenomenology of Causation
Joseph A. Bracken (Xavier), Creativity versus Rationality?
Leemon B. McHenry (California State), Maxwell’s Field and Whitehead’s Events
III. Ethics and Civilization
David Ray Griffin (Claremont), Morality and Scientific Naturalism
John W. Lango, Can Specific Rules be Deduced from Moral Principles?
Nicholas Rescher (Pittsburgh) Ethical Quantities
George Allan (Dickinson), The Wand of the Enchanter
Michel Weber (Chromatiques), Creativity, Efficacy and Vision
IV. Psychology and Phenomenology
Michael Hampe (Zürich), Trauma, Freud, and the history of a personal life
Bernd Weidmann (Heidelberg), Albert Fraenkel mirrored by his patients Hermann Hesse and Karl Jaspers
On Gadamer, Phenomenology and Historical Relativism
Alon Segev (Heidelberg), Helmut Maaßen (K. v. Galen Gymasium), The logic of Emotions
Table of Contents
Preface
Leemon B. McHenry, The Philosophical Idealism of T. Sprigge
Richard M. Gale, T. Sprigge : The Grinch and the Stole Time
Geoffrey Madell, T. Sprigge and Panpsychism
Alastair Hannay, Dialectical Ascent on a Spriggean Theme
Nicholas Rescher, What Sort of Idealism is Viable Today ?
James W. Allard, Sprigge Vindication of Concrete Universals
Pierfrancesco Basile, The Compounding of Consciousness
William Mander, From Consciousness to the Absolute
John Leslie, How Many Divine Minds ?
Peter Forrest, Sprigge’s Spinoza
Leslie Armour, Idealism and God
William Sweet, God, Sprigge, and Idealist Philosophy of Religion
Pauline Phemister, A Leibnizian God of Metaphysics ?
Marcus Peter Ford, God and Evil, A Process Perspective
John Llewelyn, Ecosophy, Sophophily and Philotheria
Ted Honderich, The Principle of Humanity and the Principle of Utility
Timothy L. S. Sprigge, My Philosophy and Some Defense of It
Selected Publications of T.L.S. Sprigge
Sergio Franzese is Ph.D. in philosophy at Vanderbilt University (Nashville-TN) and Assistant Professor at the Department of Social Sciences at the University of Lecce (Italy); his studies focused on American pragmatism, in particular on William James, XIX century continental philosophy and phenomenology. His production includes several articles and translations, and major works such as of L’uomo indeterminato. Saggio su William James (D’Anselmi, 2000) and Nietzsche e l’America (ETS, 2005).
Felicitas Kraemer holds a doctoral degree in philosophy from the University of Heidelberg. She teaches philosophy at the University of Düsseldorf, Germany. Her works include a book on William James’s conception of reality (Erfahrungsvielfalt und Wirklichkeit: Zu William James’ Realitätsverständnis, 2006), and articles on American Philosophy and on emotion theory in ethics and the philosophy of mind.
Table of Contents
Foreword
M. Weber, James’ Mystical Body in the Light of the Transmarginal Field of Consciousness
H. Atmanspacher & W. Fach, Acategoriality as Mental Instability. A Dynamical Systems Approach to James’ Account of Mental Activity
C. Eisendrath, The Unifying Moment : Toward a Theory of Complexity. Whitehead on Universe’s Responsability and the Role of God
I. Possenti, Education and Conversion. The Plasticity of the Self
R. Del Castillo, The Glass Prison. Emerson, James and the Religion of the Individual
M. Omar, Science as a Religious Experience : The James–Kuhn Perspective
S. Franzese, Is Religious Experience the Experience of Something ? “Truth,” Belief and “Overbelief” in the Varieties of Religious Experience
J. Nubiola & I. Martinez, Unamuno’s Reading of the Varieties of Religious Experience and its Context
M. Girel, A Chronicle of Pragmatism in France Before 1907. William James in Renouvier’s Critique philosophique
N. Nikolova, The Early Bulgarian Reception of William James. A Brief Survey
Table of Contents
Preface
Chapter 1: Process Philosophy
Chapter 2: On Situating Process Philosophy
Chapter 3: By the Standards of their Day : A Venture in Process Axiology
Chapter 4: Trapped within History : A Process-Philosophical Refutation of Historical Relativism
Chapter 5: Causal Necessitation and Free Will in Processual Perspective
Chapter 6: Knowledge in Processual Perspective
Chapter 7: Cognitive Processes and Scientific Progress
Chapter 8: Dialectic as a Cognitive Process
Chapter 9: Cognitive Progress in a Complex World : Destabilization and Complexification
Chapter 10: Process and Cognitive Progress
Index of Names
Table of Contents
Introduction
I. Aesthetics
II. Anthropology
III. Ecology
IV. Economy
V. Education
VI. Ethics
VII. Gender Studies
VIII. History
IX. Language
X. Mathematics and Logic
XI. Metaphysics
XII. Psychology and the Philosophy of Mind
XIII. Public Policy
XIV. Science
XV. Sociology of Science
XVI. Theology and Religion
XVII. Theory of Knowledge
XVIII. Urbanism & Architecture
XIX. Biographical entries
XX. Critical Apparatus
Table of Contents
Introduction : Michel Weber (Chromatiques)
1. CUP and Macmillan Editions, 1929
Mumford, December 1929
Clark, January 1930
Ginzburg, January 1930
Northrop, January 1930
Wieman, January 1930
Mabbott, March 1930
Carr, July 1930
Nagel, July 1930
Marvin, November 1930
Stebbing, October 1930
Taylor, 1930
Belgion, 1930
Moore, May 1931
Murphy, 1931
2. Macmillan Reprint, 1960
Fjellman, November 1961
3. Free Press Corrected Edition, 1978
Ogden, Fall 1979
Christian, 1979
Connor, 1979
Burke, 1981
Nobo, 1983
4. Translations
Spanish Translation by J. Rovira Armengol (1956) Reviewed by Garcia Bacca, 1956
Italian Translation (1965) Reviewed by Guzzo, 1965
Italian Translation (1965) Reviewed by Sandro Travaglia, 1966
German Translation (1979) Reviewed by Wolf-Gazo, 1979
French Translation (1995) Reviewed by Weber, 1998
Bibliographies by Linguistic sphere
American and English by Steve Hulbert and John Quiring (Claremont)
Dutch by André Cloots (Louvain)
French by Michel Weber (Chromatiques)
German by Helmut Maaßen (Geldern)
Italian by Luca Gaeta (Milano) and Luca Vanzago (Pavia), under the supervision of Carlo Sini (Milano)
Portughese by Luis de Morais (Lisboa)
Spanish by Juan Vicente Mayoral de Lucas (Toledo)
Procès et réalité (1929) d’A. N. Whitehead (1861–1947) est sans doute l’ouvrage le plus important pour saisir le sens et la portée de la pensée du processus. A l’instar du corpus whiteheadien, la présente introduction procède de manière circumambulatoire, c’est-à-dire qu’elle met en œuvre une série convergente d’analyses contextualisantes. La première partie met en scène le concept de « sensation pure » à l’aide d’un examen contrasté de ses inflexions bergsoniennes et whiteheadiennes. La seconde partie expose l’intuition « systématique » de Whitehead, c’est-à-dire la rationalisation d’un mode relationnel qui rend compte de — et est justifié par — l’intuition pré-systématique. La troisième partie affine le concept de l’Ultime en opérant un remembrement principiel « contiguïste » des paysages jusque là profilés sectoriellement.
« Cette étude me paraît remarquable à plusieurs égards. […] Je salue la rigueur de maintes analyses précises […]. Outre qu’il témoigne d’une culture philosophique tout à fait notable, allant des présocratiques aux contemporains, ce mémoire a le grand mérite de prêter une attention scrupuleuse au texte original de l’auteur dont il traite et de se débattre en permanence avec les interprétations qui en ont été proposées, et ce jusqu’aux plus récentes. » (Jacques Taminiaux, Institut supérieur de Philosophie, Université catholique de Louvain et Department of Philosophy, Boston College, in « Concours annuel de 2000. Rapports des Commissaires », Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques, 6e série, Tome XI, Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2000, pp. 122-126.)
« Il s’agit, concernant un philosophe particulièrement difficile, d’un ouvrage remarquable et impressionnant par sa vaste culture philosophique, sa pénétration conceptuelle, son organisation systématique et la connaissance approfondie de son auteur. Il faut se réjouir de cette étude, l’une des rares qui soit exhaustive en langue française, sur Whitehead qui reste méconnu sur le continent. […] » (Marc Richir, Institut de Philosophie, Université Libre de Bruxelles, in « Concours annuel de 2000. Rapports des Commissaires », Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques, 6e série, Tome XI, Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2000, pp. 122-126.)
Les premières journées « Chromatiques » se sont donné pour objectif de faciliter une réflexion globale sur la trajectoire conceptuelle du philosophe et mathématicien britannique Alfred North Whitehead (1861–1947). Afin de mener le lecteur au cœur de l’ontologie organique de l’époque de Harvard, il est en effet urgent d’élucider Whitehead à partir de lui-même, de montrer — sans être victime d’une « illusion rétrospective » — la continuité qui s’atteste dans un développement idéel qui exploite cependant quelques notables « changements d’amure ». Les contributions au colloque, placées sous le signe du commerce avec les textes eux-mêmes, furent traversées par une double tension : d’une part, l’éclairement systématique d’un aspect technique d’une des époques spéculatives de l’auteur ; d’autre part, la mise en horizon de ce questionnement ponctuel à l’aide d’une perspective globale sur le cheminement spéculatif whiteheadien.
Table des matières :
Sommaire
Introduction
I. Logique et philosophie des mathématiques
Le Leurre du dictionnaire parfait, François Beets (Liège)
Le rôle organique des propositions chez A. N. Whitehead, Ali Benmakhlouf (Nice)
La nature du monde mathématique selon A. N. Whitehead, Jean-Claude Dumoncel (Caen)
Contexte et contenu de “On mathematical concepts of the material world”, Ivor Grattan-Guinness (Middlesex University)
L'Algèbre Universelle, Jacques Riche (Leuven)
II. Philosophie (des sciences) de la nature
De la Philosophie Naturelle à la Cosmologie, Jean Douchement (Nantes)
Whitehead sur la métaphysique, la science et les mathématiques, Franz Riffert (Salzburg)
La nature dans la philosophie de Husserl et de Whitehead, Bertrand Saint-Sernin (Paris IV-Sorbonne)
Perception, symbole et signification, Xavier Verley (Toulouse le Mirail)
III. Métaphysique
Les Obligations Catégoriales et leur importance philosophique, Jean-Marie Breuvart (Lille)
La créativité comme catégorie métaphysique, André Cloots (Leuven)
L'identité de la personne dans une philosophie de la créativité, Jan Van der Veken (Leuven)
IV. Théologie naturelle
La Conception whitheadienne de Dieu, le Démiurge de Platon et la Conception chrétienne du créateur, Helmut Maaßen (K. v. Galen Gymasium)
L'aventure cosmo-théologique selon Whitehead, Michel Weber (Chromatiques whiteheadiennes)
V. Ouvertures phénoménologiques
Whitehead ou l’optimiste ? Le point de vue de H. Jonas, Michel Dupuis (Louvain-la-Neuve & Liège)
Une esthétique whiteheadienne de la nature : la beauté et la forêt, Pete Gunter (North Texas State)
Du substantialisme à la “tinologie”, Pierre Rodrigo (Dijon)
Le temps selon Whitehead : une approche phénoménologique, Luca Vanzago (Pavie)
La réflexion whiteheadienne sur les rythmes éducatifs, par son insistance sur le concept de procès [process], nous permet d'aborder plus sereinement les problèmes actuels de l'éducation, caractérisée par un mouvement perpétuel des matières et des acteurs. La conception whiteheadienne, en insistant davantage sur le rythme de l'éducation que sur les contenus, contribue en effet à faire avancer l'idée que la méthode la plus efficace pour obtenir les résultats souhaités est de rester, dans un processus pédagogique, aussi proche que possible d’un monde global en devenir, pour en dégager une réalité nouvelle déterminée, laquelle pourra ensuite être intégrée à ce monde, avant que celui-ci ne fasse l’objet d’une nouvelle saisie. Saisie imaginaire du tout (« romance »), perception dans ce tout d'une réalité déterminée (« précision »), ensuite réintégrée à l'ensemble (« généralisation »), voilà les trois phases de la nature, mais aussi celle du processus particulier qui s'appelle l'apprentissage.
Table des matières :
Introduction, Jean-Marie Breuvart (Lille)
I. La conception générale du procès whiteheadien, Samuel Rouvillois (Saint-Jodard)
II. La modernité de notre monde, Jean-Claude Dumoncel (Caen)
III. La réception de Whitehead en France, Henri Vaillant (Poitiers)
IV. La philosophie du procès dans une perspective européenne, Jan Van der Veken (Leuven)
V. Romance, Nécessité et Education, William Jay Garland (Sewanee, Tennessee)
VI. Whitehead et L’Education, Antoine Baby (Québec)
VII. Le rythme de l’éducation à l’université, Howard Woodhouse (Saskatchewan)
VIII. Les Rythmes Éducatifs : Modèles d’enseignement et d’historiographie, Joachim Stolz (Dortmund)
IX. Rythmes de programme : Repères pour un parcours éducatif, Mary E. Mullino Moore (Emory)
X. Éducation, Modernité et Fragmentation du sens, Pete A. Y. Gunter (Denton, Texas)
XI. Bibliographie française. Classement chronologique, Henri Vaillant (Poitiers)
Cette nouvelle traduction intégrale du texte fondateur de la philosophie organique whiteheadienne ambitionne de devenir l'outil indispensable aux spécialistes tout en demeurant lisible par les commençants. À cette fin, le traducteur s'est attaché, d'une part, à promouvoir la plus grande transparence linguistique et, d'autre part, à garantir l'homogénéité sémantique sans laquelle aucun travail scientifique fiable n'est possible. On se réjouira donc d'avoir enfin accès à une traduction à la fois accessible à tous et respectueuse des catégories fondamentales qui trament le texte original.
Henri Vaillant, Ingénieur, Philosophe-chercheur sur la philosophie du processus, est le fondateur, avec Jean-Marie Breuvart, du Groupe de Recherche sur l’Actualité et la Créativité. H.Vaillant a traduit Modes de pensée chez Vrin (2003) et La religion en gestation chez Chromatika (2008).
Les deuxièmes journées « Chromatiques » furent dévolues exclusivement à l'exégèse et à la contextualisation de l'ouvrage Science and the Modern World (1925). Construites autour de treize communications scientifiques, soit une par chapitre, elles se fixèrent pour objectif, d’une part, d'identifier l'apport spécifique de chaque chapitre à la lettre whiteheadienne — c'est-à-dire de mettre en perspective ses catégories principales à l'aide d'une analyse intrinséciste — et, d’autre part, de rendre manifeste sa contribution à l'histoire de la philosophie.
The second international « Chromatiques whiteheadiennes » conference was devoted exclusively to the exegesis and contextualization of Whitehead's Science and the Modern World (1925). In order to elucidate the meaning and significance of this epoch-making work, the Proceedings are designed to form a « companion » volume. With one paper devoted to each of its thirteen chapters, the Proceedings aim, on the one hand, to identify the specific contribution of each chapter to Whitehead’s own research program —that is to say, to put its categories into perspective by means of an internal analysis— and, on the other hand, to identify its global impact in the history of ideas.
Table des matières :
Sommaire / Contents
Foreword / Avant-propos, Michel Weber (Chromatiques whiteheadiennes)
Lire Science and the Modern World, François Beets (Liège)
Contributors / Liste des auteurs
Introduction. Whitehead, natural philosopher, Jacques Riche (Leuven)
I. La science et le monde moderne / Science and the Modern World
I. Faits, ordre des choses et foi scientifique, Xavier Verley (Toulouse le Mirail)
II. Mathematics and philosophy, Ivor Grattan-Guinness (Middlesex University)
III. Le sophisme du concret mal placé, Guillaume Durand (Nantes)
IV. The organic turn, Michel Weber (Chromatiques whiteheadiennes)
V. Whitehead's notion of romanticism, Luca Vanzago (Pavie)
VI. The rise of modern science, Lieven Decock (Tilburg)
VII. Relativité et interconnexité, Bertrand Saint-Sernin (Paris IV-Sorbonne)
VIII. L'organicisme quantique, Jean-Michel Counet (Louvain-la-Neuve)
IX. L'esprit, l'événement et le temps, Pierre Cassou-Noguès (Lille)
X. Degrés d'abstraction, Ali Benmakhlouf (Nice)
XI. God as required for concretion, Palmyre Oomen (Nijmegen)
XII. Platonism at work, Gottfried Heinemann (Kassel)
XIII. De l'esthétique à l'histoire, Pierre Rodrigo (Dijon)
II. Complementary Studies / Études complémentaires
1. Whitehead as Precursor of the New Theories of Self-Organization, Alain Beaulieu (McGill)
2. Idéalité et abstraction dans la dernière philosophie de Whitehead, Vincent Berne (Paris)
3. Le concept d'abruptness et le principe de translucency of realization, J.-M. Breuvart (Lille)
4. Poésie, ontologie et mathématiques, Jean-Claude Dumoncel (Caen)
5. Abstraction, objet éternel et occurrence actuelle, Frédéric Nef (EHESS)
6. Merleau-Ponty, lecteur de Whitehead, Franck Robert (Barcelonnette)
7. Deleuze and Whitehead on Reciprocal Determination, James Williams (Dundee)
Table des Matières / Contents
Si l'œuvre de Whitehead constitue sans nul doute un des outils conceptuels les plus puissants pour rencontrer les défis de la postmodernité, ses difficultés d'exposition en interdisent l'accès au plus grand nombre. Afin de remédier à cet état de choses, les Regards croisés sur Alfred North Whitehead représentent un essai de d'élucidation pédagogique, spécialement orienté sur le rapport entre pensée du procès [process thought] et théologie chrétienne. Les différentes contributions se déploient sur une double séquence : pluri-thématique — religions, sciences, politiques — et interdisciplinaire — théologie, théologie du procès et philosophie whiteheadienne.
Table des matières :
Ouverture 7
Benoît Bourgine, David Ongombe et Michel Weber
I. Introduction à la pensée de Whitehead
Éléments d’herméneutique whiteheadienne 13
Michel Weber (Chromatiques whiteheadiennes)
Whitehead et la philosophie ancienne 33
Jean-Michel Counet (UCL, Louvain-la-Neuve)
Whitehead et la théologie 47
Benoît Bourgine (UCL, Louvain-la-Neuve)
Process Theology et pensée postmoderne : alliées ou ennemies ? 57
Lieven Boeve (KUL, Leuven)
II. Religions
« Dieu de St Anselme, de Spinoza & de Whitehead » 79
Jean-Claude Dumoncel (CET, Caen)
La pluralité chez John Cobb : un locus théologal fondamental 95
Raphaël Picon (Institut Protestant de Théologie, Paris)
Une théologie musulmane du Process est-elle possible ? Est-elle nécessaire ? 105
Mohammed Taleb (École Supérieure en Éducation Sociale, Lausanne)
III. Sciences
Mathématique et métaphysique 113
Xavier Verley (Toulouse Le Mirail)
Procès, temps et nouveauté. Rencontre avec la philosophie des sciences 135
Bernard Feltz (UCL, Louvain-la-Neuve)
Les propriétés logiques du temps dans l’onto-théologie de Whitehead 145
François Beets (Université de Liège)
Relire Whitehead pour un dialogue renouvelé entre la théologie et les sciences de la nature 157
François Euvé (Centre Sèvres, Paris)
IV. Politiques
Si Whitehead revenait, que dirait-il à notre monde sans repères ? 173
Jean-Marie Breuvart (Université catholique de Lille)
Whitehead et Gauchet : religion et politique dans un monde désenchanté 181
André Cloots (KUL, Leuven)
Whitehead comme philosophe de la culture 193
Ronny Desmet (VUB, Bruxelles)
V. Conclusions
Sortir des impasses du créationnisme et du fondamentalisme à l’école de Whitehead 199
Jean-Michel Maldamé (Institut catholique de Toulouse)
Process thought : quel dialogue avec l’ontologie et la théologie classiques 203
Jean-Michel Counet (UCL, Louvain-la-Neuve)
Les exigences de la philosophie de l’événement 209
Michel Weber (Chromatiques whiteheadiennes)
Le mot de la fin 221
Mgr Tharcisse Tshibangu (Archevêque de Mbuji-Mayi)
Abréviations 223
Index 225
De 1905 à 1922, l’œuvre d'Alfred North Whitehead a pour but principal de montrer comment les objets fondamentaux de la géométrie, de la physique et de la perception sont abstraits à partir d'un seul et unique type d' entités définies comme les éléments ultimes de l'expérience sensible : les événements. Whitehead développe dès lors la méthode de l'abstraction extensive : un modèle logico-mathématique qui permet d'exprimer ces différents types d'objets dans les termes mêmes des événements et de leurs relations. L'élaboration d'un concept événementiel de nature constitue l'une des principales lignes de force des recherches whiteheadiennes : l'identité doit être définie dans les seuls termes des événements.
Table des matières :
Introduction
Première partie. Les écrits précurseurs de la philosophie de la nature
Chapitre I. On Mathematical Concepts of the Material World
Chapitre II. Logicisme et Expérience : La théorie relationniste de l'espace
Chapitre III. Vers un empirisme radical : The Anatomy of Some Scientific Ideas
Seconde partie. Le concept événementiel de nature
Chapitre I. Principes et Enjeux
Chapitre II. Les Constantes de l'Externe
Chapitre III. La méthode de l'abstraction extensive : l'axiomatique
Troisième partie. Rythmes et Figures
Chapitre I. Les rythmes
Chapitre II. Les figures sensibles
Quatrième partie. Eléments et congruence
Chapitre I. Les éléments abstractifs
Chapitre II. Congruence et Egalité
Cinquième partie. L'identité ou la Théorie des Objets
Chapitre I. Des figures aux objets
Chapitre II. Situations
Chapitre III. De l'utilité des objets dans la philosophie de la nature
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Index
Table des figures
Table des matières
Les quatrièmes journées « Chromatiques » interrogèrent la philosophie des sciences de la nature qui est caractéristique de l’ « époque de Londres », prolongeant ainsi les travaux menés à Liège (2001) puis à Louvain-la-Neuve (2003). L’objet central de cette rencontre était l’œuvre pionnière dans la philosophie whiteheadienne de la nature : An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge (1919/1925), dont tous les principaux traits — à commencer par la méthode de l'abstraction extensive — font ici l'objet de nouvelles réflexions.
The fourth international « Chromatiques whiteheadiennes » conference was devoted to the philosophy of the natural sciences that is characteristic of Whitehead’s « London Epoch ». Continuing the efforts of the Liège (2001) and Louvain-la-Neuve (2003) meetings, the conference focused on An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge (CUP, 1919/1925) which constitutes Whitehead’s pioneering work in the field. All its main traits — starting with the Method of Extensive Abstraction — are here questioned anew.
Table des matières :
Guillaume Durand et Michel Weber, Introduction
Ali Benmakhlouf, L’ordre de la nature
Jean-Marie Breuvart, Les rapports entre finitude et infini
Pierre Cassou-Noguès, Gödel et Whitehead : monadologie et théorie de la relativité
Jean-Claude Dumoncel, Tenseur et couleur
Guillaume Durand, De l’utilité des objets dans la philosophie de la nature
Elie During, Philosophical twins ? Bergson and Whitehead
Dean R. Fowler (Trad. H. Vaillant), La Théorie de la relativité de Whitehead
Luca Gaeta, La bifurcation du sujet dans le paradigme scientifique whiteheadien
John W. Lango, Whitehead’s Philosophy of Time Through the Prism of Analytic Concepts Jacques Riche, Whitehead’s answer to the new physics
Franck Robert, La perception dans la philosophie de la nature
Sylviane R. Schwer, Du temps sensible de Whitehead aux S-langages
Peter Simons, Whitehead and Mereology
Xavier Verley, Whitehead et Einstein : La relativité entre physique et métaphysique
Michel Weber, PNK's Creative Advance from Formal to Existential Ontology
On le sait, N. Rescher est un auteur considérable : plus de soixante-dix livres couvrant des domaines aussi variés que la philosophie de la logique (et son histoire), la théorie de la connaissance, la philosophie de la technoscience, l'anthropologie, la philosophie sociale et politique, la métaphysique et la philosophie de la religion. Du point de vue de l'histoire des idées, son « idéalisme conceptuel » se pose en héritier non seulement du néokantisme, mais aussi du pragmatisme. Ce faisant, il se donne les moyens de rendre compte de la subjectivité et de la faillibilité de l'expérience sans pour autant renoncer à l'explicitation des contraintes objectives qui y président. Par ailleurs, Rescher a récemment dévoilé son intérêt pour la philosophie du procès et ce indépendamment des catégories whiteheadiennes qui sont pourtant souvent reconnues comme étant les plus pointues dans le domaine. C'est l'essentiel de ses réflexions en la matière que l'on a ici traduit à partir de quatre de ses plus récentes œuvres (Process Metaphysics, 1996 ; Process Philosophy, 2000 ; Nature and Understanding, 2000 ; Inquiry Dynamics, 2000).
Table des matières :
Introduction, M. Weber
Première partie. Prolégomènes
1. Contexte historique
2. La révolte contre le procès
3. Idées fondamentales
4. Procès et particuliers
Deuxième partie. Métaphysique du procès
1. Procès et personnes
2. Philosophie processuelle de la nature
3. Les sciences naturelles comme procès
4. La réalité multifactuelle
Troisième partie. Épistémologie du procès
1. Procès cognitifs et progrès scientifiques
2. Dynamique inquisitive
3. Procès cognitifs et réalisme métaphysique
4. La philosophie en procès
La pensée de Whitehead a été abordée à partir de plusieurs perspectives, convergeant le plus souvent vers Procès et réalité. Cet ouvrage difficile, obscur parfois, reste un livre essentiel. Le danger est de croire qu'il est un centre à partir duquel on mesure l'écart par rapport aux autres livres. Ainsi Modes de pensée marque une étape nouvelle dans la conceptualisation du procès. Faut-il suivre l'ordre d'apparition des livres et procéder à leur examen linéaire ? Comment s'y prendre pour rendre compte d'une pensée, partie de problèmes mathématiques et s'achevant sur des problèmes concernant la valeur, la vie de la nature et Dieu ? Peut-on se fier à l'ordre temporel de publication ? Voici les principales questions que cette monographie s'attache à cerner.
Table des matières :
I. Algèbre et théorie de l’extension — Multiplicité, ordre et relation
II. Géométrie et panphysique — Espace et matière
III. Temps et durée — Stratification de l'espace-temps
IV. La philosophie naturelle — Continuité et atomicité de la nature
V. Matière, organisme et société — Ordre et invention dans l’univers
VI. Le procès de la vie subjective — Subjectivité et expérience
VII. La philosophie symbolique — Causalité et représentation
VIII. La science et les aventures de la raison — La raison d’Ulysse et de Platon
IX. Indication et prédication — Signification et vérité de la proposition
X. Ingression et évaluation — Les sentirs propositionnels
XI. L’art de vivre et les valeurs — Ethique et esthétique
XII. Cosmologie et théologie — Créativité et concrescence
What, if anything, has Whitehead’s pure experience to do with idealism?
Whitehead and Idealism. International Conference Organized by Constantin Rădulescu-Motru Institute of Philosophy and Psychology of the Romanian Academy, Oct. 1–2, 2024
It is quite tempting to claim that Whitehead’s organic philosophy has nothing to do with idealism whatsoever, especially since it seeks to envision a holistic standpoint negating all forms of bifurcation. However, three arguments could be made to claim the contrary.
First, the relevance of eternal objects for his late metaphysics, that appears to be directly linked with his lasting platonism.
Second, the seemingly crucial part of the concrescence takes place with the so-called “mental pole”, and especially with the ambiguous “conceptual reversion” that creates its own reality.
Third, there is a Whiteheadian off-ground political philosophy that is alleviated only in March 1939, when the old Victorian philosopher publishes an “Appeal to Sanity.”
Pourquoi parler de totalitarisme ?
Parce que le terme désigne la vérité de notre époque et que mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde (aurait dit Camus après Confucius et Cicéron). C’est le totalitarisme qui explique les guerres culturelles qui se suivent et parfois se chevauchent dans l’absurdité la plus complète : guerre contre la drogue, contre le chômage, contre l’exclusion, contre la terreur, contre le virus, contre le climat (et le carbone), contre la Russie (voire la Chine) — mais aussi les guerres pour le wokisme, la démocratie, les LGBT, le transhumanisme … (Cf. Negri & Hardt, 2004)
De même, c’est vers lui qu’il faut se tourner s’il s’agit de questionner la raison d’être et le modus operandi, de plus en plus agressif, de l’OMS. Si on comprend bien ses propos lénifiants, nous serons désormais, en effet, et dans le meilleurs des cas, perpétuellement en interpandémie …
There is arguably only one philosophical answer to the conference puzzle: without culture, there is no resilience and no future. Why?
Philosophy can be defined as a light sophistication of common sense (Whitehead 1929). It understands culture as the social atmosphere that allows individuation and solidarity, which means that without tradition, transmission, education, authority —and responsibility— no meaningful life is possible (Arendt 1958). This evidence becomes all the more so crucial when we face critical times. Only culture qua spiritual atmosphere allows communities to be resilient; and culture qua the ethos of responsibility enables the future of genuine human life (Jonas 1979).
Philosophy of Psychedelics conference, University of Exeter, April 16-19, 2021
Practices to question first the Antique Approaches to Philosophical Practices. Before calling
themselves “philo-sophers”, Pre-Socratics such as Pythagoras, Parmenides and Empedocles
were known as prophet-priests (“ouliadês”), healers (“iatromantis”) and physicists
(“physikos”). Such an unlikely motley attire is easy to interpret with the lens of James’s
phenomenological anthropology of religion.
philosophy of technique and of technology and nevertheless disposable. A Whiteheadian
reflection helps finding why.
shamanism in Western societies, it is expedient to differentiate religion and
religiosity, to show how the basic pattern of perennial religiosity is exemplified in
shamanism, and to sketch contemporary healing practices. If one focuses on
Shipibo-Conibo rituals, straightforward answers can be provided on basic
anthropological questions: what are our deepest fears? what is the purpose of an
initiation? what is a drug? can one differentiate visions and hallucinations? what
are the meaning and significance of sexual intercourse? who is the shaman? what
are the modus operandi, tools and purpose of ayahuasca ceremonies? By the
same token, Western forms of psychotherapy are relativized and some ontological
puzzles recarved —if not solved.
Absolute, God as Controlling Power, God as Sanctioner of the Status Quo, and God as Male
(Cobb & Griffin, 1976). These intuitions have been hailed as particularly refreshing, but some
of his more obscure theological propositions seem far too embarrassing for “Denker von
Gewerbe.” In that case, the question is of course to define how far these cryptograms are
representative of Whitehead’s perennial vision. For instance, he writes that the divine love
“neither rules, nor is it unmoved; also it is a little oblivious as to morals. It does not look to
the future; for it finds its own reward in the immediate present.” (PR 343) To do justice to this
claim, at least three strings of argument are worthy to explore.
https://www.piecesetmaindoeuvre.com/documents/l-extraordinaire-pensee-de-judith-butler
Cf. La Philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort, Paris, Grasset, 2018
il critique notamment John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway, auxquels il reproche d'effacer les limites entre les hommes et les femmes, les animaux et les humains, les vivants et les morts.
Très cher Badiou, je sais, je sais. Vous allez trouver que je m'acharne. Il y eut mon attentat sémantique de 2011, Après Badiou, qui mit fin avec pertes et fracas à dix années d'intense complicité intellectuelle, défraya alors la chronique médiatique et mondaine, et, plus de dix ans plus tard, donne encore des fous rires à ses lecteurs. Il y a deux ans, je fis paraître mon livre-somme de philosophie, Système du pléonectique, qui entre dans tous les détails des raisons pour lesquelles je me suis si violemment séparé de vous. Et voilà que je récidive… Mais, tout bien considéré, n'est-ce pas là signe de "grande santé" philosophique? Après tout, Aristote et Epicure auront passé leurs vies à critiquer, voire à invectiver, Platon. Spinoza et Leibniz auront passé leurs vies à chicaner et déconstruire Descartes. Kierkegaard et Schopenhauer ont passé leurs vies à se défouler sur Hegel. Donc, oui : la polémique, tant sous ses formes soft que hard, est signe d'une vitalité plutôt réjouissante de la création philosophique. Après Badiou fut le moment de l'invective et du défoulement. Système du pléonectique fut celui de la critique minutieuse, de la déconstruction argumentée et de l'argument de précision. Je crois bien que le moment est venu d'un troisième moment : celui de se détendre un peu. Nous venons tous de passer deux années très éprouvantes, et ce n'est qu'un début; quand on peut s'offrir le luxe de se divertir à bon escient, il serait dommage de se priver. Ce luxe, vous nous l'offrez de manière quasi providentielle, avec la parution, courant janvier 2022, d'un petit texte, dans la collection Tracts chez Gallimard, intitulé Remarques sur la désorientation du monde, dans lesquelles vous vous prononcez, après avoir encensé les mesures de confinement et adopté sans barguigner le port du masque chirurgical ("l'imposition, en outre trop tardive, du masque sur la figure", dites-vous dans ce libelle), en faveur de la "vaccination" obligatoire. Dans mon Après Badiou, j'invoque régulièrement, à votre égard, le mot incisif du Christ : "tu vois la paille dans l'oeil du voisin, mais pas la poutre dans le tien." A cet égard, on peut dire que vous venez de vous fendre de votre chef-d'oeuvre. D'où l'intitulé que je donne à ma chronique publique de ce
effort to get a full, accurate and meaningful account of what happened to its personnel wvvho wvere captured in Korea. I have been associated xvith these studies since , their beginnings three years ago. 13Zcause we believe the experiences of our returned prisoners of war can tell us much about the nature of a potential enemy, about the soldier and airman, and about man, generally, these studies are continuing. Of the 235 Air Force men who were returned by the Chinese Communists after the Korean Armistice-twvo years after, in the case of 15 of these men-about half had some direct personal experience with Communist attempts to extort false confessions. \We know one airman died during suclh an attempt. There may have been others. The attempts made against these men, the reasons for these attempts and the reactions of the men themselves comprise a very involved series of stories. The record of each of the long interviews conducted with these men after their return w\vould engross vou, I am sure. Almost all are exciting stories of individual heroism and perseverance. There is an almost unmatched drama in these airmen's efforts to protect principles , dignity and self-respect w\ith only their own inner resources to sustain them. A few of the stories do not lave completely happy endings and all of them reveal something about human imperfection. Our objective here is science, however, not drama. Therefore I won't attempt wlhat in any event I could probably not do w\ell; that is, to relate in the space of a fewr minutes the meaning of these experi
Bluebeard In a single human being there are many other beings, all with their own values, motives, and devices. Some psychological technologies suggest we arrest these beings, count them, name them, force them into harness till they shuffle along like vanquished slaves. But to do this would halt the dance of wildish lights in a woman's eyes; it would halt her heat lightning and arrest all throwing of sparks. Rather than corrupt her natural beauty, our work is to build for all these beings a wildish countryside wherein the artists among them can make, the lovers love, the healers heal. But what shall we do with those inner beings who are quite mad and those who carry out destruction without thought? Even these must be given a place, though one in which they can be contained. One entity in particular, the most deceitful and most powerful fugitive in the psyche, requires our immediate consciousness and containment-and that one is the natural predator. While the cause of much human suffering can be traced to negligent fostering, there is also within the psyche naturally an innate contra naturam aspect, an "against nature" force. The contra naturam aspect opposes the positive: it is against development, against harmony, and against the wild. It is a derisive and murderous antagonist that is born into us, and even with the best parental nurture the intruder's sole assignment is to attempt to turn all crossroads into closed roads. Stalking the Intruder: The Beginning Initiation This predatory potentate 1 shows up time after time in women's dreams. It erupts in the midst of their most soulful and meaningful plans. It severs the woman from her intuitive nature. When its cutting work is done, it leaves the woman deadened in feeling, feeling frail to advance her life; her ideas and dreams lay at her feet drained of animation. Bluebeard is a story of such a matter. In North America, the best known Bluebeard versions are the French and the German. 2 But I prefer my literary version in which the French and the Slavic are mingled, like the one given to me by my Aunt Kathé (pronounced "Katie"), who lived in Csibrak near Dombovar in Hungary. Among our cadre of farmwomen tellers, the Bluebeard tale is begun with an anecdote about someone who knew someone who knew someone who had seen the grisly proof of Bluebeard's demise. And so we begin. = = = THERE IS A HANK OF BEARD which is kept at the convent of the white nuns in the far mountains. How it came to the convent no one knows. Some say it was the nuns who buried what was left of his body, for no one else would touch it. Why the nuns would keep such a relic is unknown, but it is true. My friend's friend has seen it with her own eyes. She says the beard is blue, indigo-colored to be exact It is as blue as the dark ice in the lake, as blue as the shadow of a hole at night. This beard was once worn by one who they say was a failed magician, a giant man with an eye for women, a man known by the name of Bluebeard. 'Twas said he courted three sisters at the same time. But they were frightened of his beard with its odd blue cast, and so they hid when he called. In an effort to convince them of his geniality he invited them on an outing in the forest. He arrived leading horses arrayed in bells and crimson ribbons. He set the sisters and their mother upon the horses and off they cantered into the forest. There they had a most wonderful day riding, and their dogs ran beside and ahead. Later they stopped beneath a giant tree and Bluebeard regaled them with stories and fed them dainty treats. The sisters began to think, "Well, perhaps this man Bluebeard is not so bad after all." They returned home all a-chatter about how interesting the day had been, and did they not have a good time? Yet, the two older sisters' suspicions and fears returned and they vowed not to see Bluebeard again. But the youngest sister thought if a man could be that charming, then perhaps he was not so bad. The more she talked to herself, the less awful he seemed, and also the less blue his beard.
Contents:
Introduction, Michel Weber & Anderson Weekes
I. Setting the Stage
1. Process Thought as a Heuristic for Investigating Consciousness, Michel Weber & Anderson Weekes
2. Whitehead as a Neglected Figure of 20th Century Philosophy, Michel Weber & Anderson Weekes
3. Consciousness as a Topic of Investigation in Western Thought, Anderson Weekes
4. Whitehead’s Unique Approach to the Topic of Consciousness, Anderson Weekes
II. Psychology and Philosophy of Mind
5. Consciousness as a Subjective Form, David Ray Griffin
6. The Interpretation and Integration of the Literature on Consciousness from a Process Perspective, Michael W. Katzko
7. Windows on Nonhuman Minds, Donald R. Griffin
III. From Metaphysics to (Neuro)Science and Back Again
8. Panexperientialism, Quantum Theory, and Neuroplasticity, George W. Shields
9. The Evolution of Consciousness, Max Velmans
10. The Carrier Theory Of Causation, Gregg H. Rosenberg
IV. Clinical Applications: Consciousness as Process
11. The Microgenetic Revolution in Contemporary Neuropsychology and Neurolinguistics, Maria Pachalska and Bruce Duncan MacQueen
12. From Coma to Consciousness, Avraham Schweiger, Michael Frost, Ofer Keren
13. Consciousness and Rationality from a Process Perspective, Michel Weber
V. History (and Future?) of Philosophy
14. Consciousness, Memory, and Recollection according to Whitehead, Xavier Verley
15. Consciousness and Causation in Light of Whitehead’s Phenomenology of Becoming, Anderson Weekes
Research on Vodou and Shamanic traditions has grown considerably over the last one hundred years. Scholars like Price-Mars (1928), Marcelin (1950), Laguerre (1980), Beauvoir (2008) or Joseph & Cleophat (2016a & b) have expanded the field of Vodou studies while scholars like Meuli (1935), Dodds (1951), Eliade (1972), Shea (1994) or Jakobsen (1999) have contributed to the field of Shamanism. In spite of these gains, too little research examines the fine-grained structures and relationships of these religions. In a preliminary phase, two successful workshops were held at Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg in 2017 in order to share our work. The papers presented there form the first four chapters in the edited collection:
- “Shamanism among the Taino people of the Greater Antilles,” Silke Jansen, Friedrich-Alexander Universität Erlangen-Nürnberg
- “The anthropology of Shamanism with applications to contemporary ayahuasca rituals,” Michel Weber, University of Saskatchewan
- “The movement of life: How the living religion of Haitian Vodou unfolds in time by epiphany and ritual, by evolving content in traditional form,” Manbo Maria van Daalen, Vodou priestess
- “Cycles of salutation in the Rada Rite: Fundamentals and particulars in the greetings of the Haitian Vodou Rada spirits,” Benjamin Hebblethwaite, University of Florida
We are calling for 6-8 additional contributions on all matters relating to Vodou and Shamanic traditions in the Americas. Areas of interest include, but are not exclusive to, sacred literature or oraliture; studies of rituals; initiation; trance and possession; theology; history; language; entheogens; music, song and dance; sociological issues; typology of religion; philology; field notes and case studies; qualitative and quantitative approaches; interviews; black and white photographs; comparative studies; and theoretical pieces. We have a wide range of interests so please contact the editors about your ideas.
The language of this volume is English. Abstracts plus preliminary bibliographies are being accepted until September 1, 2017. The Maximum length of the abstract is 450 words (1 page, .12 font, single-spaced) and the maximum length of the bibliography is 1 page (.12 font, single-spaced). A response about the abstract will be sent no later than one month after reception. If your abstract is accepted, the deadline for the submission of the final draft of your 5,000-8,000-word chapter is January 31, 2018.
Send ideas, abstracts and bibliographies attached in an email to Hebblethwaite and Jansen:
- Benjamin Hebblethwaite, the University of Florida, [email protected]
- Silke Jansen, Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg, [email protected]
Publisher:
We hope to publish in Vervuert’s series, Estudios Latinoamericanos de Erlangen, or in a similar venue
Le Carême liturgique alterne pendant quarante jours le jeûne complet et l’abstinence. L’Église dit aux fidèles (nobles et roturiers confondus) : afin de vous préparer à la célébration de Pâques et de gagner votre salut, jeûnez comme Jésus-Christ dans le désert. Mais elle le dit à un moment où les greniers et les caves sont vides, et où les premiers semis n’ont pas encore germé. L’ascèse chrétienne permet ainsi aux fidèles de donner un sens à la disette saisonnière. Ceux qui en refuseraient la pratique sont, selon le lieu et l’époque, excommuniés, ostracisés, frappés d’opprobre, ou poliment ignorés.
Le carême carbonique est définitif pour le peuple et facultatif pour les oligarques. La Technocratie dit aux fidèles : afin de sauver la planète de la mort climatique, il faut diminuer votre empreinte carbonique et réduire vos prétentions démocratiques. Mais elle le dit à un moment où la pénurie des hydrocarbures est plus imminente que jamais et où cette empreinte carbonique ne peut donc que diminuer : le pic pétrolier (2008), le pic du charbon (c. 2025) et pic gazier (c. 2025) ont déjà eu lieu ou sont imminents. L’ascèse carbonique permet ainsi de ne pas voir la prédation définitive des ressources planétaires par le technocapitalisme, la responsabilité des « élites », et l’évidente tentation malthusienne qui est la leur. Les « refuzniks » seront vaporisés au sens orwellien.
1.1. Existe-t-il une démocratie du virtuel ?
En aucune manière ; la démocratie exige un lien réel, direct, entre citoyens libres et autonomes partageant un idéal de solidarité. Si le lien est virtuel, il est indirect, aliénant, esseulant et déshumanisant.
1.2. Une société libre peut-elle survivre sans lien social ?
Il n’y a pas de société sans liberté ; mais il n’y a pas de liberté sans tissu social dense. La liberté ne fait sens que dans une culture de l’autonomie et de la solidarité. (Il existe cependant des degrés de liberté.)
1.3. Une société peut-elle survivre sans lien social ?
Non. Les jours d’une dissociété sont, par définition, toujours comptés.
Philosopher, guérir et sanctifier sont les trois missions traditionnelles que les druides partagent avec les brahmanes ; elles furent aussi celles des philosophes présocratiques, et demeurent encore celles de tous les hommes-médecines et chamanes des sociétés premières qui survivent dans les débris de la modernité. Fonction sacerdotale, bien sûr, mais qui est également assortie d’une spécialité : médecin, pharmacien, philosophe, mathématicien, ou ritueliste (spécialiste du rituel). César prétend qu’on n’accède au statut de druide qu’après vingt années d’études orales portant sur tous ces domaines. La longueur du temps d’apprentissage est liée à la maturité requise et à la transmission orale elle-même : connaître les vers, la jurisprudence, les mythes, la géométrie, la cosmologie, la géomancie, l’architecture sacrée.
1. Covid-19 reveals the utter corruption of the body politic and its media and scientific auxiliaries. They have irrevocably lost all legitimacy and authority.
2. This corruption reflects the crisis of financial capitalism, and the oligarchs’ wish to destroy representative democracy.
3. The political system that is being set-up is totalitarian, that is to say that every aspect of citizens’ lives will be driven by a deadening ideological structure that no longer differentiates between the private and public spheres. This totalitarianism will be fascist and digital.
Quels sont les enjeux philosophiques de l'interprétation alchimique, par Jung, des processus inconscients ? Dès lors que l'on est conscient du prix à payer pour manipuler les abstractions, il devient possible de contraster, d'une part, l'onto-théologie de la substance et de la technique, et, d'autre part, l'athéologie processuelle de l'événement et de la pratique. Ceci est d'autant plus expédient lorsqu'il s'agit d'approcher la phénoménologie de la conscience : tandis que le substantialisme cherche à promouvoir la thèse dualiste et ne peut circonscrire ses contradictions, le processualisme, au contraire, avance la thèse d'un monisme pluraliste, qui est probablement la seule compatible avec l'interprétation jungienne de l'alchimie.
Le grand récit qui nous est officiellement proposé est bien synthétisé par Wikipédia : la maladie à coronavirus 2019, ou Covid-19, est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2. Elle apparaît le 17 novembre 2019 dans la ville de Wuhan, puis se propage dans le monde entier. Pour l'expliquer, on incrimine le pangolin et la barbarie diététique locale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) prononce l'état d'urgence de santé publique internationale le 30 janvier 2020. Elle déclare l'épidémie de Covid-19 « pandémique » le 11 mars 2020, et demande des mesures exceptionnelles (l'état
Can Exceptional Experience Help Save the World ?, The Center for Process Studies
at Claremont School of Theology, 21-24 03 2019
The working title for this timely conference —Can Exceptional Experience Help Save the World ?— points at a cluster of questions that becomes a semantic galaxy only if we define the lexicon used and introduce, by the same token, a few of heuristic overlapping contrasts. First, what are the exceptional experiences that would actualize the adequate change of mind (lato sensu)? Second, what does “saving the world” involve in theory and in practice? In conclusion, could the practicalities simply boil down to the need to metabolize societies into communities, without, however, shifting to rabid communitarianism?
The 2019 Whitehead Psychology Nexus Workshop will focus on the issue of lived temporality in process (lato sensu) ontology and psychopathology.
We seek to gather two types of provocative communications: on the one hand, philosophical discussions of the present state of affairs in psychology; and, on the other hand, critical studies of the relevance of the imaginative generalizations of Whitehead for psychology and/or of the impact contemporary psychology on Whitehead’s system of thought.
There is no inscription fee ; boarding and accomodation are provided ; there is a limited amount of travel subsidies available. Papers proposals should be sent to [email protected]. The deadline is Dec. 20 Confirmation of acceptance will be made no later than Jan. 1st.
Papers will be selected according to their relevance to the WPN project (see *) and to the 2019 focus.
* The Whitehead Psychology Nexus is an international open forum dedicated to the cross-examination of Alfred North Whitehead’s “organic” or “process” philosophy and the various facets of the contemporary psychological field of research and debate. It seeks to encourage psychology in a Whiteheadian atmosphere and Whiteheadian scholarship informed by psychology. Bold speculations balanced by “complete humility before logic, and before fact” (Process and Reality, 17) are especially valued. “It is a disease of philosophy,” stresses Whitehead, “when it is neither bold nor humble, but merely a reflection of the temperamental presuppositions of exceptional personalities” (PR17). Openness (as in “open forum”) means here—at the very least—two things. With regard to the focus of the evoked cross-elucidation: no philosophical or psychological system of thought is a priori excluded, provided that it allows discussion in a Whiteheadian spirit. Whitehead claimed that “to sustain a civilization with the intensity of its first ardour requires more than learning. Adventure is essential, namely, the search for new perfections” (Adventures of Ideas, 258).
The Whitehead Psychology Nexus Workshops were launched in 2002 in Fontarèches. (See the _Orpheus’ Glance. Selected papers on process psychology: the Fontarèches meetings, 2002–2017_: https://www.academia.edu/37017071/Orpheus_Glance._Selected_papers_on_process_psychology & http://www.chromatika.org/spip/spip.php?article44.)