L'amitié, c'est ce qui vient au coeur quant on fait ensemble des choses belles et difficiles.
Gouverner, c'est d'abord loger son peuple.
Le succès des armes, jamais, ne suffit à marquer la justice d'une cause.
Quand on s'indigne, il convient de se demander si l'on est digne.
L'homme d'aujourd'hui est colossal par l'énormité des responsabilités qui pèsent sur lui, et minuscule devant l'immensité des taches qui de toute part l'appellent.
Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre.
Le péché c'est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l'aide divine. C'est prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l'on peut accéder au salut par soi-même.
Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d'amour !
Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres.
Le droit de propriété est à la fois sacré et limité : limité par le bien commun, il ne peut jamais être invoqué contre le droit commun.
Les grandes villes du monde sont toutes affligées de deux plaies : le luxe excessif et la misère.
Il n'y a qu'une règle pour gagner le paradis : aimer tant qu'on en a la force, c'est tout.
C'est tellement complexe un homme et, jusqu'au dernier instant, tellement inachevé !
Nous sommes tous hommes d'une seule et même Terre.
La joie emplit le coeur lorsqu'on a rencontré la certitude que la vie n'est pas un chemin qui va vers rien.
la vie, c'est apprendre à aimer.
La liberté des droits n'est qu'une perfidie et une moquerie quand les ventres sont vides.
Si vous savez tout sans savoir ce qu'est la misère de ceux qui souffrent, vous serez, avec toutes vos connaissances, des chefs désastreux pour demain.
L'intégrisme est un refuge pour la misère parce qu'il offre un sursaut d'espérance à ceux qui n'ont rien. Que leur mal disparaisse, et l'intégrisme perdra ses troupes.
Construire des prisons est sans doute nécessaire, mais construire des logements en repensant à l'intérieur des cités tout ce qui fait la cohésion sociale, c'est plus urgent.
Aurions-nous donc oublié que se vendre ou se laisser corrompre est bien pire que risquer la plus cruelle des persécutions ?
On peut dire schématiquement que le monde ne dort plus. ; l'une de ses moitiés tenue éveillée par la faim, et l'autre par la peur des affamés.
C'est la vie qui doit créer la loi. Et non pas la loi, figer la vie.
Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant des chiffres.
Si l'on en fait un absolu, l'égalité est une absurdité puisqu'elle est radicalement étrangère à la nature.
Je crois que seul un conditionnement particulier, une connexion subie avec le mal dans le passé,peut expliquer les pires comportements.
Il y a peu d'hommes méchants, mais nous sommes insuffisamment intelligents et hardis, sans doute par manque d'amour.
Dieu n'est pas le Tout-puissant dominateur, c'est le Tout-puissant captif, captif des libertés qu'il crée à la cime du monde pour que le monde puisse culminer dans l'amour.
Les hommes se déchirent non par ce qu'ils ont de différent, mais par ce qu'ils ont de faux en commun.
Décider de tuer un être humain dont on s'est rendu maître, c'est toujours être vaincu.
L'esprit ne peut être libre s'il n'est dégagé de l'angoisse de la faim.
La vie c'est comme une carrière de marbre. On y va, persuadé d'y trouver des pierres merveilleuses. On n'y voit que des débris inutilisables. C'est pourtant là que s'élaborent les palais et les cathédrales.
Creuse en toi des appétits car c'est dans la mesure où tu sera insatisfait que tu trouveras satisfaction.
C'est en ne faisant pas les révolutions avec le peuple qu'on provoque les émeutes que le peuple paie.
Avec tout l'argent du monde, on ne fait pas des hommes : on les dégrade.
La pire vacherie que l'on peut faire à un copain que l'on n'aime pas, c'est de lui souhaiter de devenir célèbre. Un peu de célébrité, ce n'est pas désagréable. Au-delà d'un certain degré, il y en a franchement marre.
L'homme d'aujourd'hui est colossal par l'énormité des responsabilités qui pèsent sur lui, et minuscule devant l'immensité des tâches qui de toutes parts l'appellent.
Mon message ? Il n'y en a qu'un, je crois, qui est un cri : " Partagez ! Donnez ! Tendez la main aux autres ! Gardez toujours un carreau cassé dans vos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent de l'extérieur.
Le plus important, ce n'est pas de donner 10 euros dans la rue.C'est de regarder celui qui souffre avec un sourire pour qu'il voie qu'on l'a vu, lui qui est invisible.
J'ai consenti à des situations devant lesquelles soit on fiche le camp (on ferme les yeux, on n'a rien vu), soit on a l'imprudence d'y mettre le petit doigt, et alors on n'en sort plus !
L'absolu est le genre de sujet devant lequel il faudrait se taire.
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