On peut diviser la vie des femmes en trois époques : dans la première, elles rêvent d'amour ; dans la seconde, elles le font ; dans la troisième, elles le regrettent.
Le premier amour. Quel changement il opère dans le coeur d'un jeune homme. Quel merveilleux secret le hante à chaque instant. La tendresse de sa passion déborde instinctivement du coeur du jaune amoureux. Il aime comme l'oiseau chante, comme la rosé s'épanouit dans la nature.
Seuls le désir et l'oisiveté nous rendent tristes.
L'amour est la seule passion qui se paie d'une monnaie qu'elle se fabrique elle-même.
La seule chose qui vaille la peine d'être volée, c'est un baiser à un enfant endormi.
La passion nous fait renaître à la vie, nous sensibilise à la mort.
L'imprimerie multiplie indéfiniment, et à peu de frais, les exemplaires d'un même ouvrage. Dès lors, la faculté d'avoir des livres, d'en acquérir, suivant son goût et ses besoins, a existé pour tous ceux qui savent lire; et cette facilité de lecture a augmenté et propagé le désir et les moyens de s'instruire.
L'impôt moral décidé par la société sur toutes les transgressions frappe encore plus aujourd'hui la passion que le sexe.
Si vous passez outre ce sentiment de peur, ce sentiment de prise de risque, des choses vraiment surprenantes peuvent arriver.
Celui qui décide de vivre dans l'harmonie est le premier à profiter de cette harmonie, et celui qui se laisse aller à la colère, au désir de vengeance, se détruit d'abord lui-même.