Le sens de l'histoire s'acquiert en y participant un peu.
Le Roman est une Mort; Il fait de la vie un destin, du souvenir un acte utile, et de la durée un temps dirigé et significatif.
L'ami est rare, en soi. C'est plutôt une figure abstraite, une projection imaginaire ou une mythologie adaptée tant bien que mal à la vie ordinaire. L'ami n'existe pas, en fait, c'est un nom commode donné à quelques-uns.
La nature du roman est l'infini.
Entre le roman sensuel et le roman sexuel, il y a cet écart essentiel ; que le premier voit dans la vie du sexe la chose la plus curieuse du monde, le second la chose la plus sérieuse du monde.
La biographie ajoute une crainte à la mort.
L'histoire du christianisme ressemble à un récit de science-fiction.
L'écriture d'un roman n'est pas fonctionnelle. Le style n'est pas le vêtement mais la peau d'un roman. Il fait partie de son anatomie comme ses entrailles.
La fenaison transforme le paysage en y inscrivant les traces d'une archéologie éphémère.
La biographie est une prison. Prison des dates, des faits, des fiches. Le roman, c'est la liberté.