Le temps et l'espace sont infinis, et pourtant on n'en a jamais assez.
Notre période de détention préférée est l'éternité.
Bon sang, mais pourquoi les journalistes insistent-ils toujours pour proposer une explication freudienne de seconde zone de mes textes, alors que, neuf fois sur dix, ils ne les ont pas retranscrits correctement ?
Une faïencerie installée là par des capitalistes anglais désireux de profiter de l'incroyable bon marché de la main-d'oeuvre me révolta : dégradation d'un peuple contraint à chauffer les fours par cette terrible température à une heure que, de père en fils, ils consacraient à la sieste !
Différence entre épouse américaine et française : lorsque l'une et l'autre ont compris ce que leur mari a en tête, la première va consulter son psychanalyste, la seconde achète un déshabillé particulièrement sexy.
Misères et splendeurs du préservatif, voilà l'histoire sexuelle de la seconde moitié du XXème siècle.
Un ami véritable à toute heure s'acquitte.
Les êtres ont la mobilité et l'éphémère durée des vagues ; seules les choses qui leur ont servi de témoins sont comme la mer et restent immuables.
La coutume est une seconde nature qui détruit la première.
L'amour est réel si chaque seconde qui le crée le remet en cause.