Il inclut dans sa théorie les forces morales et les "frictions" qui sont en quelque sorte une conceptualisation de tout ce qui échappe à des régularités déterministes.
En guerre, tout ce qu'on ne fait pas en pleine connaissance de cause, avec une détermination totale, est voué à l'échec ; Par manque d'assurance le général et donc son armée ne vivent que dans l'angoisse et les sombres pressentiments, qui en conséquence ne tardent pas à se vérifier.
Ce qui constitue au contraire le mérite de notre théorie, c'est le fait non pas d'avoir eu une idée juste, mais d'avoir été naturellement amené à concevoir cette idée.
Les combattants individuels forment de nouvelles unité lorsqu'ils sont rattachés au commandement.
Le concept de guerre n'apparaît pas proprement avec l'attaque, car celle-ci n'a pas tant pour objectif absolu le combat que la prise de possession de quelque chose. Ce concept apparaît d'abord avec la défense, car celle-ci a pour objectif direct le combat, parer et combattre n'étant évidemment qu'une seule et même chose.
Le combat ne peut pas être uniquement l'objet d'un calcul mathématique car les forces morales sont difficilement quantifiables.
L'avantage de l'attaquant parvient de l'effet de surprise qui résulte du fait qu'il peut "jouer en deuxième" car il connaît les préparatifs de la défense.
L'analyse des forces morales occupe une place importante dans l'étude de la tactique.
Rien d'autre ne peut espérer contrecarrer cette mollesse du tempérament, cette inclination aux sentiments confortables, qui abaissent un peuple quand l'aisance augmente et quand l'activité commerciale s'accroît
Les particularités propres à la manoeuvre ne peuvent pas contribuer à l'établissement d'une théorie du combat.
La haine peut tout à fait jeter l'un contre l'autre les peuples les plus policés.
Tant que je n'ai pas abattu l'adversaire, je peux craindre qu'il m'abatte. Je ne suis donc pas mon propre maître, car il me dicte sa loi comme je lui dicte la mienne.
La guerre n'est que la simple continuation de la politique par d'autres moyens.
La force de caractère nous amène à parler d'une variété de celle-ci, l'obstination. Il est souvent très difficile de dire dans les cas concrets où commence l'une et où finit l'autre ; par contre, la différence abstraite entre les deux ne paraît pas difficile à établir.
Les unité sont liées par la fin et le plan.
La décision se conforme à l'impression principale que le chef de guerre retire de l'observation de la situation.
Il est donc naturel que celui qui met le premier en action le concept de guerre et qui conçoit l'idée de deux partis opposés, soit aussi le premier à dicter ses lois à la guerre, et qu'il soit le défenseur.
Il y a ainsi d'innombrables campagnes où rien ne s'est passé. L'objectif ne fut pas atteint, les forces furent inutilement usées.
Il faut rechercher la décision seulement si l'on croit que l'acte destructeur a eu un effet suffisant.
A l'origine, la destruction de l'ennemi était la fin du combat corps à corps; son expulsion était la fin du combat à feu et sa destruction n'était qu'un moyen.
Si nous jetons un coup d'oeil sur l'histoire militaire en général, nous voyons qu'en fait il se passe exactement le contraire d'une avance incessante vers le but, que l'arrêt et l'inaction sont de toute évidence l'état normal de l'armée en guerre, et que l'action est une chose exceptionnelle.
♥ 13576
♥ 6074
♥ 1325
♥ 892
♥ 852
♥ 739
♥ 427
♥ 376
♥ 375
♥ 373
♥ 301
♥ 211
♥ 78941
♥ 31625
♥ 6937
♥ 4595
♥ 4560
♥ 1886
♥ 1716
♥ 1482
♥ 855
♥ 819
♥ 591
♥ 575
Vous souhaitez en savoir plus sur la vie de Carl von Clausewitz, il suffit de lire sa biographie grâce à notre partenaire JeSuisMort.com, spécialiste des célébrités disparues et 1er cimetière virtuel du Web.