Où il y a de l'amour, il n'y a pas de mérite.
Tout est détourné de son propre cours. Dieu soit loué, moi, en ces temps-là, j'acquis de mon maître l'envie d'apprendre et le sentiment du droit chemin, qu'on garde quand bien même la sente serait tortueuse.
C'était l'époque où on pouvait encore vivre ses passions, faire de sa passion un art, sans qu'on mette immédiatement en exergue le mauvais côté des choses. C'était vraiment une autre France.
L'amour est un sentiment servi par les organes.
La violence exerce un phénomène d'aimantation. Notamment chez des jeunes en mal identitaire, cela crée le sentiment d'une mission, d'un statut, d'une reconnaissance.
L'année de ma naissance, Steve Wozniac inventait l'Apple I, et 30 ans plus tard j'écrivais sur un MacBook pro l'histoire d'un serial killer déprimé et amoureux de son MacBook - qui prévoyait de tirer sur tout le monde avec son Glock un jour de solde aux Galeries Lafayette.
Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat.
Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent tels la poudre et le feu que leur baiser consume.
L'excès engendre un sentiment d'ennui.
Les amoureux et les fous ont des cerveaux si bouillonnants De tels fantasmes façonnants, qui appréhendent plus que la raison ne comprend jamais.