Les peuples primitifs peuvent être frustres et rudes, ils ne sont jamais grossiers ; la grossièreté n'est qu'une plaie coûteuse de la civilisation.
Plutôt que de perdre son caractère, que l'intelligence aille au diable et vive l'instinct !
On s'endort enfant et l'on se réveille vieillard. On fait le tour de son berceau et l'on se trouve au bord de sa tombe.
La supériorité de l'instinct sur l'intelligence est indéniable mais la culture et la civilisation nous ont éloignés de l'instinct.
L'invention de la poudre, le perfectionnement incessant des armes à feu montrent à l'envi que les progrès de la civilisation n'entravent ni n'abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre, qui est d'anéantir l'adversaire.
Le progrès est spirituel ou il n'est pas !
La culture est proche d'une façon d'être, d'un coup de foudre, d'une fête toujours inachevée du bonheur.
Une question que se posent de plus en plus de gens dans le monde entier, et particulièrement dans les classes populaires, c'est : comment se fait-il que dans la société du progrès matériel et technologique se multiplient les événements moralement inacceptables ?
Une culture qui ne favorise que l'un des deux éléments - la lecture ou la boisson - ne pourra un jour ou l'autre que s'assécher ou se noyer.
C'est simplement que nous traitons l'histoire du Japon, l'histoire du peuple japonais et sa culture unique avec plus de respect et d'intérêt. Cela génère un énorme intérêt en Russie !