J'ai longtemps arpenté les chemins d'Ovalie, le territoire sans frontières des amateurs de rugby. C'est un monde où l'on se rencontre plus qu'on ne se croise.
Le sport de compétition est la forme civilisée du conflit.
C'est tellement facile pour un gamin de se joindre à un gang, de se droguer... Nous devrions rendre aussi facile que ça, l'implication dans le football et les études.
Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains.
La beauté est un sport où les hors-jeu sont fréquents.
Le football est inscrit dans les gênes des hommes et chacun de ses spermatozoïdes est un footballeur en puissance qui rêve d'être un jour sélectionné pour aller en finale !
J'ai d'abord aimé, comme tout le monde, l'effet de la lègère ivresse, puis très bientôt j'ai aimé ce qui est au-delà de la violente ivresse, quand on a franchi ce stade : une paix magnifique et terrible, le vrai goût du passage du temps.
Je crois fermement que le sport est le moyen le plus sûr de produire une génération d'infirmes et de crétins malfaisants.
Nous sommes actuellement au stade d'évolution historique d'élimination de tout ce qui n'est pas technique.
Ce sport m'a tellement donné que mon espoir serait de rendre autant que possible pour autant que possible.