Nous sommes des somnambules éveillés.
La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant.
Tous les ans, au Festival de Cannes, les vedettes impalpables quittent la pellicule. Et s'offrent au regard des mortels.
Le sujet humain est égocentrique, dans le sens où il s'autoaffirme en se mettant au centre de son monde. Mais, dans son "je", il inclut un "toi" et un "nous", et il est capable d'inclure son "je" dans un "toi" et un "nous".
Ce serait terriblement triste s'il ne sort pas de cette mega-crise (Coronavirus) une pensée politique indiquant la nouvelle Voie.
Les sciences humaines ne savent pas qu'elles sont inhumaines, non seulement à désintégrer ce qui est naturellement intégré, mais à ne retenir que le quantitatif et le déterministe.
La santé mentale est plutôt une forme d'ébriété, parce que dans l'essence de vivre, il y a de l'ivresse.
Les sciences humaines ignorent l'humain biologique, en font une entité sans corps et sans vie.
Rien n'est fait, ni dans l'enseignement ni dans les médias pour préparer les esprits à reconnaitre et affronter les complexités.
La critique rate son but quand elle oublie l'aspect complexe, ou ambivalent ou équivoque des hommes et des choses.
Qu'est-ce que l'amour ? C'est le comble de l'union de la folie et de la sagesse.
À vingt ans, je me tordais d'angoisse à multiplier mon âge par deux. Maintenant...
Fidel était à la fois un de Gaulle cubain et un Staline tropical.
L'économie qui est la science sociale mathématiquement la plus avancée, est la science socialement la plus arriérée, car elle s'est abstraite des conditions sociales, historiques, politiques, psychologique, écologiques inséparables des activités économiqu
Le virus (Coronavirus) a non seulement éclairé crument l'interdépendance et la communauté de destin des peuples du monde, il la perturbe en y introduisant des nouveaux conflits.
L'amour mutuel de la mère et de l'enfant décide, en fin de compte, du nouveau statut de l'enfant, transcendant le parasitisme biologique en symbiose affective.
Si vous savez qu'homo sapiens est aussi homo démens et qu'homo démens est aussi homo sapiens, vous commencez un peu à vous connaître et à connaitre l'être humain.
"Le mot "con" mérite de considérer au préalable son caractère machiste : la sublime ouverture du sexe féminin est ravalée à un organe stupide. On ne dit pas : "c'est une pinnerie"...
L'avant garde qui préparait un autre futur est devenue l'arrière garde qui essaie de retarder la régression.
Le pourcentage de voleurs est le même dans toutes les communautés, même chez les gendarmes.
Connaître et penser, ce n'est pas arriver à une vérité certaine, c'est dialoguer avec l'incertitude.
le renoncement au meilleur des mondes n'est pas le renoncement à un monde meilleur.
Nous pensons certes que nous vivons une évolution, une transformation, mais le virus (Coronavirus) nous rappelle que nous vivons une Aventure, une Aventure dans l'inconnu, l'Aventure inouïe de l'espèce humaine.
La sociologie est à cheval entre la culture scientifique et la culture humaniste. Elle a besoin de rigueur, de vérification, et en même temps de réflexion et de philosophie. L'une et l'autre culture ont besoin de problématiser et d'imaginer.
L'intelligence, ce n'est pas seulement ce que mesurent les tests, c'est aussi ce qui leur échappe.
Chaque nuit, au sommeil, s'éveille en nous une source créatrice fabuleuse qui jaillit de rêve en rêve et s'éteint au réveil.
Une des grandes leçons de la crise: nous ne pouvons échapper à l'incertitude: nous sommes toujours dans l'incertitude du remède au virus (Coronavirus), dans l'incertitude des développements et des conséquences de la crise.Nous resterons dans l'incertitude de l'aventure humaine.
L'humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance après nous.
L'amour est un risque terrible car ce n'est pas seulement soi que l'on engage.
Les confinés créent des anticorps sociaux en s'échangeant des videos et images d'humour sur le confinement. Ainsi le confinement suscite une communauté par l'humour.
Je pense qu'avant de présenter la démocratie comme solution il faut la présenter comme problème.
Être auteur, c'est assumer ses idées pour le meilleur et pour le pire.
La vie est une chose fabuleuse, étonnante, incroyable, créatrice, que l'on trivialise et banalise en la réduisant en des jeux de molécules.
Dans le royaume de l'intellect, c'est l'inconscient qui se croit toute conscience.
La politique révolutionnaire est la forme laïque et progressive de la religion, puisqu'elle veut relier les hommes entre eux.
Les sciences biologiques ignorent ce qui fait l'humanité de l'humanité, la culture, le langage, l'esprit, la conscience.
L'amour est un risque également pour autrui car ce n'est pas seulement soi que l'on engage.
Si l'on est convaincu de l' urgence comme de l'évidence, de changer de voie, alors, et alors seulement, se dessinera une voie. Et une espérance. On ne peut rien faire sans espoir, en se cantonnant dans la mélancolie, le dépit ou la résignation.
L'histoire n'est rien d'autre que le lien aléatoire, complémentaire, concurrent et antagoniste, entre désordre et procès de complexification.
L'excès de sagesse devient fou, la sagesse n'évite la folie qu'en se mêlant à la folie de la poésie et de l'amour.
Le métis doit être l'homme de demain. C'est l'homme qui peut fonder son identité directement sur la notion d'humanité.
L'injustice la plus grave n'est pas matérielle mais morale.
Une société s'autoproduit sans cesse parce qu'elle s'autodétruit sans cesse.
La science nous éclaire et nous aveugle.
Les gens pensent souvent de manière binaire, dichotomique.
C'est lors de la pleine lune que la lunarité du visage et la visagéité de la lune se marient de façon éphémère.
En science et surtout en politique, les idées, souvent plus têtues que les faits, résistent au déferlement des données et des preuves.
Faut il plonger dans encore plus de chaos pour pouvoir espérer en sortir ?
Le mot "élucider" devient dangereux si l'on croit que l'on peut faire en toutes choses toute la lumière.
Connaître l'humain, c'est d'abord le situer dans l'univers, non l'en retrancher.
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