Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais.
Je connais bien le sentiment de tristesse qu'inspire la précarité de toute chose, je l'éprouve à chaque fois qu'une fleur se fane. Mais il s'agit là d'une tristesse sans désespoir.
Ce que j'ai à dire est beaucoup plus important que la durée de mes cils.
Les occasions de se taire et celles de parler se présentent en nombre égal, mais nous préférons souvent la fugitive satisfaction que procurent les dernières au profit durable que nous tirons des premières.
La beauté est la fleur du bonheur.
Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est indélébile.
Une seule bougie peut en allumer des milliers, et la durée de vie de la bougie n'en sera pas écourtée. Le bonheur n'est jamais diminué du fait d'être partagé.
Notre corps est une fleur qui s'épanouit quelque peu puis se flétrit.
La mort fut le premier mystère ; elle mit l'homme sur la voie des autres mystères. Elle éleva sa pensée du visible à l'invisible, du passager à l'éternel, de l'humain au divin.
N'ayez de l'attache pour le monde qu'à proportion du peu de durée de votre vie.