La bonne volonté n'a rien à faire en littérature. Ce n'est jamais en s'imposant des contraintes ou des devoirs que l'on peut écrire.
Le roman offre d'immenses possibilités : les lois romanesques ne sont ni morales comme dans la vie, ni rationnelles comme au théâtre ; elles sont purement esthétiques.
Un écrivain professionnel débute dans son métier à la maternelle, quand il trace son premier bâton.
Est littéraire une oeuvre qui possède une aptitude à la trahison.
Rancune : cette érudition de la colère.
Chaque écrivain tout au long de sa vie exprime un seul thème. C'est la nécessité de compréhension, de tendresse et de persévérance dans l'infortune chez des individus traqués par les circonstances.
Un écrivain ne doit jamais perdre cet «état d'enfance». Un état qui n'est pas nécessairement de l'immaturité ou de la sentimentalité, mais une manière de regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois.
Un musicien qui joue "bien", un écrivain qui écrit "bien", un peintre qui peint "bien", sont faits pour enseigner, rarement pour être des artistes.
Tom Lefroy : Oui mon oncle. Et demain, nous en rencontrons une autre : Madame Radcliffe. C'est une femme solitaire, presqu'une recluse, mais je connais son mari, il est juriste. Le juge Langlois : Juriste ? Henry Austen : Oui, juriste, William [...] ► Lire la suite
Une oeuvre littéraire fabrique une multitude de situations fictives dans lesquelles on se projette, dans lesquelles on devient un autre.