Dans ce monde complexe où l'information n'a jamais été aussi abondante, nous devons développer l'intelligence économique.
Donner des conseils n'est quelquefois que faire étalage de notre sagesse aux dépends des autres.
Pour que dans le cerveau d'un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles.
Une des causes principales de la misère dans les sciences est qu'elles se croient riches, le plus souvent présomptueusement. Leur but n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie mais de poser une limite à l'erreur infinie.
La connaissance, au fond, ne fait pas partie de la nature humaine. C'est la lutte, le combat, le résultat du combat, et c'est par conséquent le risque et le hasard qui vont donner lieu à la connaissance. La connaissance n'est pas instinctive, elle est contre-instinctive ; de même qu'elle n'est pas naturelle, elle est contre-naturelle.
La connaissance du pays où l'on doit mener sa guerre sert de base à toute stratégie.
La sagesse populaire dit la femme de "sexe faible", ce qui prouve que la sagesse populaire peut parfois dire des conneries.
Il devient donc indispensable que les Africains se penchent sur leur propre histoire et leur civilisation et étudient celles-ci pour mieux se connaître : arriver ainsi, par la véritable connaissance de leur passé, à rendre périmées, grotesques et désormais inoffensives ces armes culturelles.
La connaissance est un poids ajouté à la conscience.
C'est avoir fait un bien grand pas dans la sagesse que de ne pas avoir besoin de société le soir.