On ne peut séparer propriété et pouvoir ; on peut simplement les faire changer de mains.
Johnny, humainement, je le respectais, je l'aimais bien et je crois que c'était réciproque, mais je n'étais pas son ami comme pouvaient l'être Eddy Mitchell ou Jacques Dutronc, ses copains d'école, de bande, de bringue...
Il y a eu un vol! Mais, bien sûr, si c'était à moi, tous les deux ans, je gagner un Oscar.
Nous faisons notre histoire nous-mêmes, mais, tout d'abord, avec des prémisses et dans des conditions très déterminées. Entre toutes, ce sont les conditions économiques qui sont finalement déterminantes. Mais les conditions politiques, etc., voire même la tradition qui hante les cerveaux des hommes, jouent également un rôle, bien que non décisif.
Heureusement que le monde va mal ; je n'aurais pas supporté d'aller mal dans un monde qui va bien !
La vie de couple repose sur un leurre, une agression. Il s'agit pour chacun des deux comparses de prendre possession de l'autre, de relever un défi : "Comment le changer ? Comment le faire devenir moi ?"
On ne recommence jamais. Recommencer, ce n'est que croire au quotidien des choses, aussi bien dire à l'établissement définitif de soi-même dans sa propre médiocrité.
Celui qui aime Dieu quand tout va très bien ne peut pas affirmer avec certitude qu'il aime Dieu.
Il n'est jamais plus difficile de bien parler que quand on a honte de se taire.
Règle générale, quand on dit : "J'ai bien réfléchi...", c'est qu'on se prépare à agir sur un coup de tête.