La vie humaine se compose de deux parties : on tue le temps, le temps vous tue.
La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.
L'oraison du plus mort est toujours la meilleure.
Il y a trois choses qui nous accompagnent jusqu'à la mort : le sang, l'urine, et les excréments.
Après ne pas vivre avec ceux qu'on aime, le plus grand supplice est de vivre avec ceux que l'on n'aime pas. C'est-à-dire avec plus des trois quarts du genre humain.
L'égalité devant la mort est une fiction de la religion ou de la morale que démentent les usages de la société ; mais l'égalité devant l'amour est un fait de la nature.
Etre prêt à mourir pour le peuple ça ne signifie pas qu'on est prêt à vivre avec.
Là où il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre.
L'absence d'un mort nous inonde de sa présence, et nous le rend encore plus cher.
On peut se perdre ou disparaître dans une grande ville. On peut même changer d'identité et vivre une nouvelle vie.