- Chantal ? - Euh... non, Alice ! - Alice ? - Ouais, Alice de Nice ! - Ah... Alice de Nice !
Que le paradis existe ou non, il est préférable de faire de bonnes actions.
Non, je ne crains pas la mort. Seulement, je trouve que la providence a mal arrangé les choses. Ainsi je préférerais de beaucoup qu'on enterre mon âme et que ce soit mon corps qui soit immortel.
La télévision deviendra majeure lorsque l'on établira les programmes en fonction des idées et non des moyens.
On se lasse de tout, de tous, même de soi-même. Non sans toutefois se plaindre de la brièveté de la vie.
J'écris pour que l'on puisse me lire et non pas pour que l'on parle de moi.
Non seulement on est jaloux dès qu'on aime, mais on est jaloux avant d'aimer.
Moi, compliquée ? Non, je suis simplement une mosaïque de plusieurs personnes en une seule.
Les prétextes n'ont jamais besoin d'être vraisemblables ; autrement, ils seraient des raisons, non des prétextes.
Ah, s'il se trouvait un Dieu pour déclarer : "Croyez-moi !" et non pas : "Croyez en moi !".
A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance.
- Et pour le traiteur, j'ai pensé qu'on pourrait prendre Lenôtre. - Pourquoi pas ? Et c'est qui ? - C'est Lenôtre. Mais si vous préférez prendre le vôtre... - Non... On va prendre le vôtre ! - Parfait. - Alors, c'est qui ?
Pendant des années on se résigne à l'idée que les gens ne se souviennent pas, ne se soucient pas réellement de vous ; et puis un jour on comprend que c'est Dieu qui ne se soucie pas de vous ; [...] ► Lire la suite
- J'ai un gros problème. Oui, j'ai un gros problème. Un problème d'ordonnance. - Vous prenez de la drogue ? - Caféine. Nicotine, Kétamine. GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination - Apparemment non. Code jaune au 6e étage. Ne bougez pas. J'appelle le médecin. - Et un cappuccino.
Il importe essentiellement en politique internationale de ne jamais démunir son pays des moyens dont il peut avoir besoin, non pas seulement pour lui mais pour la communauté des nations solidaires.
Tu veux savoir quelle est, pour une vie, la plus vaste étendue ? Vivre jusqu'à la sagesse. Celui qui l'a atteinte touche non pas le terme le plus reculé mais le terme suprême.
Un propos, non discutable parce qu'irréfutable, est toujours susceptible d'exercer un certain terrorisme.
Il faut chercher la discipline dans la liberté et non dans les formules d'une philosophie devenue caduque et bonne pour les faibles.
L'histoire n'a aucune trace d'une nation ayant adopté la résistance non violente.
Il s'agit de dire non à 1 000 choses pour s'assurer de ne pas faire fausse route ou d'essayer d'en faire trop.
Le sommeil, c'est quand toutes les choses non triées s'envolent comme d'une poubelle renversée par un vent violent.
Wang-Fô aimait l'image des choses, et non les choses elles-mêmes.
La mort s'est tellement rapprochée qu'on tient compte d'elle même pour de toutes petites décisions, savoir, par exemple, s'il vaut encore la peine ou non de se faire plomber une dent.
A trente ans, on n'a pas de peines infinies, parce qu'on a encore trop d'espérance, et l'on n'a pas non plus de désirs exagérés, parce qu'on a déjà trop d'expérience.
Ne dites jamais non à une idée - vous ne savez jamais comment cette idée déclenchera une autre idée.
César avait raison de préférer la première place dans un village à la seconde à Rome. Non par ambition, ou par vaine gloire, mais parce que l'homme placé en second n'a le choix qu'entre les dangers de l'obéissance, ceux de la révolte, et ceux, plus graves, du compromis.
Les systèmes qui échouent sont ceux qui dépendent de la permanence de la nature humaine, et non de sa croissance et de son développement.
La leçon la plus importante que j'ai apprise dans ce métier est comment dire non. J'ai dit non à beaucoup de tentations, et je suis heureuse de l'avoir fait.
Nous voulons tous de quelqu'un qu'il nous aime comme nous souhaitons l'être et non comme il le croît.
D'autre part, à la limite, les Européens d'Europe sont des colonisateurs en puissance : il leur suffirait de débarquer. Peut-être même tirent-ils quelques profits de la colonisation. Ils sont solidaires, ou pour le moins complices de cette grande agression collective de l'Europe. De tout leur poids, intentionnellement ou non, ils contribuent à perpétuer l'oppression coloniale.
À moins que la discipline ne soit enracinée dans la non-violence, elle pourrait s'avérer être une source de méfaits infinis.
De tous temps, le mélange de l'idéologie et de la technocratie a abouti au pire. L'idéologie de la mondialisation heureuse associée à la technocratie d'organisations non-élues ne déroge pas à la règle.
- Ça pourrait être bien tout les deux, ensemble. Tu crois pas ? - Non. - Pourquoi ? - Parce que je vais te briser le coeur. - Peut-être que je vais briser le tien. - Personne ne me brise le coeur.
Oui, on meurt tous de manière différente. Mais on naît tous de la même manière, nuance, étrange, non ?
Il faut juger les hommes non par leurs opinions, mais par ce que leurs opinions ont fait d'eux.
- Sont bonnes ces pâtes au fromage non ? Ça me rappelle les coquillettes quand j'étais petite ! - T'es grave ! - C'est ça la dépression. Tu te souviens de ton passé, t'as des grosses bouffées de nostalgie. J'suis bien obligée de les exprimer sinon avec qui je pourrais partager cela ?
- Maman, c'est quoi ta matière préférée ? - Le cachemire, chérie. - Mais non, à l'école !
- Il a le droit de faire ça ? - C'est un concours de boxe non autorisé Tommy ! Pas un concours de chatouille !
Les poètes le sont par l'âme et non par le savoir. L'érudition n'engendre que peu de poètes.
Il faut chercher la discipline dans la liberté et non dans les formules d'une philosophie devenue caduque et bonne pour les faibles. N'écouter les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde.
Lire un roman est un art difficile et complexe. Il faut être capable non seulement d'une grande finesse de perception, mais d'une grande hardiesse d'imagination.
L'important n'est pas que vous soyez ou non licencieux. L'important c'est que vous ayez le droit de l'être.
Une femme ne peut être préservée que par l'amour, non pas celui qu'elle inspire, mais qu'elle ressent.
Il est des moments magiques, de grande fatigue physique et d'intense excitation motrice, où surgissent des visions de personnes connues par le passé surgissent pareillement des visions de livres non encore écrits.
Je pense qu'il est une manière d'entraîner le peuple. C'est de partager avec lui, non pas les programmes détaillés, prétendument mis au point par des groupes d'experts tous issus du même moule de la haute fonction publique, qui confondent gouverner et administrer, mais partager une volonté et une vision.
La prostitution des étrangères se passent dans les foyers et grâce aux foyers, non pas des femmes battues, mais des victimisées de cet intérêt.
Il m'a fallu du temps avant que je réalise pleinement que les États-Unis ont peu besoin de diplomatie; le pouvoir suffit. Seuls les faibles comptent sur la diplomatie. L'Empire romain n'avait pas besoin de diplomatie. Les États-Unis non plus.
C'est le propre de jeune homme d'être amoureux et non pas d'un vieillard.
Oui, l'amour est "extase", mais extase non pas dans le sens d'un moment d'ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu.
Les armes sont un facteur important dans la guerre, mais pas le facteur décisif ; c'est l'homme et non les matériaux qui compte.