Nul n'est parfait ici-bas ; le soleil lui-même a ses taches.
Je vous écris pour prolonger l'instant, en garder une trace, tordre le cou à la fugacité, à l'oubli, à l'impermanence, ceci sans succès bien sûr puisque c'est vouloir figer l'éphémère et j'aime l'éphémère, nul n'est parfait.
Parfois, quand on fait un film, on peut partir trois mois puis revenir vivre sa vie. Mais cela a touché un accord beaucoup plus profond.
Des dégourdis dans un monde d'empoté ; mus par un idéal chevaleresque en des temps qui le sont bien peu. Quand l'époque commende de vivre avec son temps, eux préfèrent vivre avec le temps : sous le cagnard ou les ondées, dans le petit matin des berges ou la brume des sommets.
Étranges souvenirs dans cette nuit tendue de Las Vegas. 5 ans ont passé déjà... 6 ans ? Ça parait plutôt une vie entière.. Le genre de zénith qui ne se reproduit jamais. Être à San Francisco dans les sixties, signifiait vivre [...] ► Lire la suite
Je n'ai pas à être en accord avec toi pour t'aimer ou te respecter.
L'intelligence de la vie... Ce mélange si particulier de respect des convenances et de largeur d'esprit, cette faculté de comprendre avant de savoir.
Que le don absolu d'un être à un autre, qui ne peut exister sans réciprocité, soit aux yeux de tous la seule passerelle naturelle et surnaturelle jetée sur la vie.
Mon père est noir et ma mère est blanche. Par conséquent, je pourrais répondre à l'un ou l'autre, ce qui fait de moi un mélange racial, pris entre deux communautés.
La prise de position d'un homme devant la peine de mort est pour moi un test absolu de son niveau de civilisation.