Citations Sent - page 4 / 6

Chacun de nous sent d'instinct que les plus beaux sentiments du monde ne valent pas une seule bonne action.

Le métro a cent ans, ça se sent.

Changer, c'est toujours perdre un bloc de soi. On le sent qui se détache, après un temps d'adaptation. C'est un deuil et un soulagement en même temps.

Le monde, c'est la trop lourde présence des choses où l'on sent parfois la trop vive absence de Dieu. Le désert, c'est la trop dure absence des choses où l'on sent parfois la trop douce présence de Dieu.

Au zoo. Toutes ces bêtes ont une tenue décente, hormis les singes. On sent que l'homme n'est pas loin.

La femme ne sent son pouvoir qu'autant qu'elle en abuse.

La preuve que l'homme descend du singe, c'est que, lorsqu'il se sent perdu, il se raccroche à toutes les branches.

Qui se sent galeux se gratte.

Rien n'émancipe un homme autant que le jeu. Comme, dès que l'on a un peu joué, on se sent moins esclave de l'argent !

C'est au moment de payer les pots qu'on sent qu'on n'a plus soif.

La bonne paire de chaussures peut changer la sensation d'une tenue, et même changer la façon dont une femme se sent elle-même.

Le mal du pays est avant tout un mal de soi et on se sent dépaysé justement à l'endroit où l'on ne se retrouve plus.

Le bonheur est une chose qui se vit et se sent, et non qui se raisonne et se définit.

Et nous réclamons le droit d'une légèreté et d'une incompétence radicale, celui d'entrer dans le cabinet de l'analyste et de dire: ça sent mauvais chez vous.

Rappelez-vous, messieurs, ce qu'a dit un empereur romain : Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon.

Je ne veux pas être mariée à quelqu'un qui se sent inférieur à mon succès ou parce que je gagne plus d'argent que lui.

Dès que l'on pénètre le bouddhisme, on sent s'éveiller en soi une sensation d'euphorie permanente comparable à celle que l'on ressent après avoir bu un vin délicat.

Il se sent comme un vieux feu, dont les braises se réveilleraient parfois sous un coup de vent, mais jamais suffisamment pour embraser le petit bois. Un foyer agonisant.

Quand on sent qu'on n'a pas de quoi se faire estimer de quelqu'un, on est bien près de le haïr.

Comme, lorsque dans les filets que l'oiseleur rusé a cachés, L'oiseau a la patte prise et qu'il se sent tenu, Il bat des ailes et à force de s'agiter resserre les liens.

Il sent du plaisir en lui-même... S'il veut de la dualité il l'a en lui-même... S'il cherche joie et satisfaction à l'extérieur, c'est en lui-même et il les trouve. Aussi est-il Seigneur et Maître de lui-même... et dans le monde entier il est à l'aise.

La gloire, c'est d'abord une belle plage. On se roule dans son sable fin, puis, bientôt, on sent une odeur mauvaise, celle des poissons que les femmes viennent vider sur le bord.

Avec la répétition, une interview peut devenir une corvée assommante. Et parfois, on sent qu'on a été piégé ou trahi, en révélant plus sur soi-même que ce que le public avait besoin ou le droit de savoir.

La queue du singe est longue mais quiconque la piétine il le sent.

A Moscou, plus un établissement est chic, moins il sent l'urine.

Dans le corps malade, l'âme se sent toute seule.

Moins un homme sent son mal, plus il est malade.

C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur,
Pense de l'art des vers atteindre la hauteur,
S'il ne sent point du ciel l'influence secrète,
Si son astre en naissant ne l'a formé poète.

On se sent moins pauvre quand on est seul à le savoir.

On se plaît au récit des maux qu'on ne sent plus.

On fait des promesses quand on sent le besoin d'affirmer, de solidifier des sentiments que l'on craint de perdre.

Les paysannes sont comme les fleurs des champs : sous le nez, ça ne sent rien, ou ça sent mauvais.

Le groupe pense, sent, et agit tout autrement que ne feraient ses membres s'ils étaient isolés.

Qui ne sent point son mal est d'autant plus malade.

Dobermann  : Quand tu rentres dans la banque, le souffle de la roquette a collé tout le monde au mur...

Moustique  : Le souffle de la roquette... C'est beau, c'est noël !

L'abbé  : Ça sent l'sapin...

Lorsque le coeur devient vieux, on ne sent plus aussi facilement bouleversé par de petites choses.

L'université est une matrice où l'on se sent mal à l'aise, mais où règne une certaine sécurité.

C'est étrange comme on se sent tiré vers l'avant sans savoir d'abord où l'on va.

Ce serait formidable si l'on s'autorisait à dire la vérité de ce que l'on sent, comme des gamins.

Avez-vous jamais entendu la marchande de poissons dire que le maquereau sent mauvais ?

La honte que cause l'amour est comme sa douleur : on ne l'éprouve qu'une fois. On peut encore la feindre après ; mais on ne la sent plus. Cependant le plaisir reste, et c'est bien quelque chose.

La paresse a cela de mortel que, dès qu'on en triomphe, on la sent qui renaît.

Dent : ne sent absolument pas des pieds quand elle se déchausse.

Le mortier sent toujours l'ail.

Plus on remue le fumier, plus il sent mauvais.

Snif ! Le saumon ne sent même plus la petite fille qui se néglige. L'andouillette ne sent plus la merde. Heureusement que les caissières ne gagnent pas de quoi se laver le cul.

On sent que les loups ce sont des bêtes avec lesquelles on peut s'entendre, sinon avec des paroles en tout cas avec des coups de fusil.

Chaque époque de l'existence a son odeur : l'enfance sent le lait, l'adolescence le fauve, l'âge mûr le parfum et la vieillesse le médicament.

La gloire et la renommée sont douces, surtout de loin, quand on en rêve ; dès qu'on les possède, on n'en sent plus que les épines.

La bonté des humains n'est qu'apparences. Derrière elles, on découvre le même vide que l'on sent en soi. Le froid d'une demeure vide. Où l'on ne peut vivre.