Dans une relation saine, la vulnérabilité est merveilleuse. Elle conduit à une intimité accrue et à des liens plus étroits. Lorsqu'une personne en bonne santé se rend compte qu'elle vous a fait du mal, elle éprouve des remords et se [...] ► Lire la suite
La garantie de sécurité dans une relation violente ne peut jamais être basée sur une promesse de l'auteur de la violence, même si elle est sincère. Elle doit plutôt être basée sur la capacité d'autoprotection de la victime. Tant que [...] ► Lire la suite
Un peu partout on croise le même "portrait type" du "bourreau" et de sa victime : l'homme qui a recours à la violence trouve dans l'emploi de celle-ci "un mode d'emprise sur la vie familiale et de contrôle sur sa [...] ► Lire la suite
Pour la plupart, les hommes violents savent « donner d'eux-mêmes à l'extérieur du cercle familial une image tout à fait respectable ». Souvent, « la violence au sein d'un couple n'est pas même soupçonnée par les proches et les amis [...] ► Lire la suite
Le coeur de la femme battue est comme une plaie béante qui a du mal à se cicatriser. Plus les années passent, plus elle devient aigrie.
Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
Un agresseur peut sembler émotionnellement nécessiteux. Vous pouvez vous faire prendre au piège de le satisfaire, en essayant de remplir un puits sans fond. Mais il n'est pas tant dans le besoin que dans le droit, alors peu importe combien [...] ► Lire la suite
Le droit élevé de l'homme violent l'amène à avoir des attentes injustes et déraisonnables, de sorte que la relation tourne autour de ses exigences. Son attitude est : « Tu m'es redevable. » Pour chaque once qu'il donne, il veut [...] ► Lire la suite
Il reste que sa faiblesse physique ne permet pas à la femme de connaître les leçons de la violence.
L'usage de la violence est "culturellement renforcée par l'image courante de la virilité, le stéréotype masculin ne favorisant pas d'autre mode d'expression des émotions". Pour l'ensemble, "ces hommes ont une conception rigides des rôles masculin et féminin, ils minimisent ou [...] ► Lire la suite
Sarah se souvient de cette femme, dans l'ancien cabinet où elle exerçait, qui venait d'être promue associée et qui, à l'annonce de sa grossesse, s'était vue destituée, renvoyée au statut de collaboratrice. C'était une violence sourde, invisible, une violence ordinaire que personne ne dénonçait.
Si la femme est faite pour plaire et pour être subjuguée, elle doit se rendre agréable à l'homme au lieu de le provoquer ; sa violence à elle est dans ses charmes.
Mon mari voulait-il punir les enfants ou agissait-il ainsi, d'abord, pour me blesser à travers eux ? Un peu des deux je crois. il savait que leurs douleurs étaient aussi les miennes.je suis persuadée aujourd'hui que c'était une autre façon [...] ► Lire la suite
Et voilà déjà la voiture de la gendarmerie qui arrive. Je vais à leur rencontre. Les voisins qui se trouvent là, autour de leur caravane, me laissent seule. Aucun ne bouge. Et les gendarmes restent dans leur voiture ! L'un [...] ► Lire la suite
Je vis en enfer du jour au lendemain. Mais je ne peux rien faire pour y échapper. Je ne sais pas où j'irais si je le faisais. Je me sens totalement impuissant, et ce sentiment est ma prison. Je suis entré de mon plein gré, j'ai fermé la porte et j'ai jeté la clé.
Quand la violence s'installe dans un couple, la vie en commun n'est plus possible ; tout le reste n'est que rafistolage et mensonge à soi. Divorcer, alors, est la seule solution.
Les recherches montrent également que, bien que la plupart des femmes pensent qu'elles ne toléreraient jamais la violence, il faut en moyenne trente-cinq actes de violence avant qu'une femme ne signale son partenaire à la police.
Dans les situations de captivité, l'agresseur devient la personne la plus puissante dans la vie de la victime, et la psychologie de la victime est façonnée par les actions et les croyances de l'agresseur.
L'homme, doué de sa force physique, l'exerce par la violence. La femme, douée du charme, domine par la caresse. C'est notre arme, arme redoutable, invincible, mais qu'il faut savoir manier.
Une violence infantile mal gérée sera la logique d'une violence conjugale par déguisement et vengeance.
La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens. C'est comme une maladie qui gagne chaque jour du terrain parce qu'on ne prend pas le temps de la soigner, occupé que l'on est à gérer le quotidien.
Je pense souvent qu'une épaule légèrement exposée sortant d'une longue chemise de nuit en satin contient plus de sexe que deux corps nus au lit.
La différence entre le sexe et la mort, c'est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous.
La vie sexuelle des femmes est un « continent noir » pour la psychologie.
Les hommes portent leur coeur dans leur sexe, les femmes portent leur sexe dans leur coeur.
Quand quelqu'un est méchant avec moi, je le fais juste une victime dans mon prochain livre.
Quand une seule victime ne peut obtenir justice, chacun doit s'attendre à être le premier à subir ensuite ces outrages.
Il ne faut pas se limiter à la victime quand elle nous ressemble.
La France ne peut être, en effet, en mesure de garantir son indépendance que si elle dispose d'un peuple jeune, vigoureux et nombreux. De même qu'une maison désertée par ses propriétaires court le risque permanent d'être visitée par des cambrioleurs [...] ► Lire la suite