Citation de Claire Chazal sur Métier, Image et Accepter

La meilleure attitude philosophique à adopter envers le monde est une union du sarcasme de la gaieté avec l'indulgence du mépris.

Contempler, c'est regarder sans espérer, ni convoiter, ni commenter. C'est adopter une position d'humilité ouverte et curieuse envers le monde qui nous entoure.

Les villes sont la nature façonnée par l'homme, à son image et à sa ressemblance.

Le vrai comédien est l'imitateur de la nature : il doit éprouver à son gré tous les sentiments.

Le regard de l'ami devrait nous livrer notre propre image avec exigence. L'amitié se tiendrait alors dans une réciprocité sans faille, guidée par le même principe d'amour : le respect qu'on se doit à soi-même pour que les autres nous le rendent, naturellement.

J'ai la peau de l'âme trop sensible. Il faudrait apprendre à son âme à marcher pieds nus.

La cuisine de l'Angleterre est à son image : entourée d'eau.

Mieux vaut être cocu qu'aveugle : cela gène moins pour marcher !

Si on veut avoir une image assez juste de la société française, le vrai panel est au comptoir avec son lot habituel d'optimistes, de déprimés, de petits malins, de paumés et de têtes de con.

Il faut être capable de refléter même les choses les plus pures.

Prenez soin de ne pas marcher sur le pied d'un idiot savant. Sa morsure est incurable.

Il faut du courage pour faire accepter sa différence. Aujourd'hui, j'ai l'impression que l'on tend vers une uniformité de genre, où tout le monde se ressemble.

J'éprouve un charme inexprimable à marcher en aveugle au-devant de ce que je crains.

Vingt ans, c'est l'âge où l'on peut encore adopter un autre comportement quand on s'aperçoit qu'on s'est trompé...

Un métier bien appris vaut mieux qu'un gros héritage.

La raison peut se comparer à une montre : on ne voit point marcher l'aiguille ; elle marche cependant, et ce n'est qu'au bout de quelque temps qu'on s'aperçoit du chemin qu'elle a fait.

Je veux dire, j'ai tout ce qu'il me faut ici avec moi : j'ai de l'air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J'adore me réveiller le matin sans savoir ce qu'il va m'arriver, qui je vais rencontrer, [...] ► Lire la suite

Je voyais des hommes audacieux, des femmes libres que la vie à deux avait démobilisés, affadis, dont la cohabitation avait émoussé l'acuité. Je haïssais le mimétisme des concubins, leur docilité à adopter les défauts du conjoint, leur complicité gluante et jusqu'à leur trahison qui les unit encore.

"Etre gentil, compréhensif mais ferme" est la devise que tout homme devrait adopter en se mariant.

Nous voilà au fond du paradoxe de l'acculturation. Comment se faire admettre d'un peuple sans adopter sa mentalité ? Mais si vous adoptez cette mentalité, au nom de quoi pourriez-vous le convertir à vos idées ? N'est-il pas autorisé à [...] ► Lire la suite

C'est ce pour quoi je suis faite. C'est dans le métier d'actrice que je me sens le plus moi-même, et que je me sens le plus heureuse.

En général, est par métier disposé à se sacrifier celui qui ne sait pas autrement donner un sens à sa vie.

Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure.

Tout métier - et même le mien - est une sorcellerie, avec ses rites, ses mots de passe, son langage, incompréhensibles pour les autres.

Le comédien revient toujours rôder autour de son théâtre.

Ce que je veux savoir avant tout, ce n'est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec.

Il dit que son métier n'est pas de faire des routes pour le Roi, mais une demeure pour Dieu.

Vous faites accorder vos pianos ?... Faites donc accorder vos participes !

La télé : chaque image y est un évanouissement sans lendemain.

Ce métier a rempli ma vie. Il m'a amené mes plus grands bonheurs.