Citation de Claude Nougaro sur Coeur, Désir et Ailleurs

La complaisance est une disposition à s'accommoder au plaisir et aux désirs des autres. C'est le désir de plaire par intérêt et en même temps la crainte de déplaire.

Mon ange je t'ai haï
Je t'ai laissé aimer d'autres que moi
Un peu plus loin qu'ici
Mon ange je t'ai trahi
Tant de nuits alité
Que mon coeur a cessé
De me donner la vie
Si loin de moi...

Soyez assuré qu'il n'y a rien qui blesse plus profondément le coeur d'un homme noble que la pensée que son honneur est atteint.

On ne peut mesurer la mer ; on ne peut sonder le coeur d'un homme.

L'as de coeur est toujours gagnant, L'amour tourne, pas besoin de l'attendre.

Un coeur lourd ne porte pas une langue agile.

La séduction des yeux. La plus immédiate, la plus pure. Celle qui se passe de mots, seuls les regards s'enchevêtrent dans une sorte de duel, d'enlacement immédiat, à l'insu des autres, et de leur discours : charme discret d'un orgasme immobile, et silencieux.

L'émotion est le moteur du changement, et la joie son essence.

En vivant et en voyant d'autres hommes, le coeur doit se briser ou devenir comme l'airain.

Tu veux la joie ? Demande-la à l'ivresse et à l'inconscience.

Le jeu d'acteur coule dans mon sang. Il y a une sorte de désir créatif de m'exprimer et j'aurais besoin de cet exutoire. Sinon je serais un cauchemar à vivre.

Apprendre par coeur ; ce mot me plaît. Il n'y a guère en effet que le coeur qui retienne bien, et qui retienne vite.

D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur.

Quand le coeur devance la main à nous faire un présent nous en recevons deux à la fois.

Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le coeur humain puisse goûter.

Ce qui est le meilleur dans le nouveau est ce qui répond à un désir ancien.

La curiosité excite le désir plus encore que le souvenir du plaisir.

Il ne faut pas oublier que, tandis que le partage de la joie en accroît l'étendue sur cette terre, le partage de la douleur n'en diminue pas la somme.

Quand l'eau déborde, les digues sont rompues ; quand le coeur déborde, l'entente est rompue.

La joie des autres est une grande part de la nôtre.

Le bonheur ne vient pas des personnes qui nous entourent ou de la chance qui nous favorise ; le bonheur c'est une disposition de notre coeur à bien faire, le bonheur c'est de rendre les autres bons ou meilleurs.

Le courage est presque une contradiction dans les termes. Il signifie un puissant désir de vivre prenant la forme d'un empressement à mourir.

Les risques du métier : son menton a soudainement quitté la paume de sa main droite posée grâce à un coude et sa tête est venue frapper lourdement le bureau. Une fois encore, un fonctionnaire s'est tué au travail.

Le vrai désir n'est peut-être pas la possession d'un être, mais sa dépossession dans l'attente du plaisir, du rejet du monde où nous sommes enfermés avant d'entrer dans un monde extatique.

Nous doutons trop de notre coeur et pas assez de notre tête.

Autrefois on rêvait de posséder le coeur de la femme dont on était amoureux ; plus tard, sentir qu'on possède le coeur d'une femme peut suffire à vous en rendre amoureux.

Le désir qu'on a des autres se mesure autant à l'admiration qu'ils nous montrent qu'à celle que nous leur vouons.

Le désir déconnecte de la raison.

On n'accueille pas invariablement avec joie la présence d'une femme, même lorsqu'on en est amoureux.

Ne fais pas de comparaison, considère chaque chose pour ce qu'elle est. Respecte toute vie, dégage ton coeur de l'ignorance, ne tue pas et ne nourris pas de pensées coléreuses.