Citation d'Antonio Skarmeta sur Choses, Soi et Patrie

J'ai écrit que la charité chrétienne souffrira un peu devant les réponses à apporter face à l'afflux de migrants. Il faudra se durcir le coeur et supprimer en soi toute sorte de compassion. Sinon quoi, nos pays seront submergés.

Si les mouvements sociaux connaissaient cet enseignement social! Ils ne s'exposeraient pas aux échecs, à la myopie, à une myopie qui ne voit que des choses temporelles.

On n'enseigne pas aux forces de l'ordre la protection du citoyen mais la protection du pouvoir.

En quoi le bonheur peut-il bien consister sinon à n'être pas trop malheureux entre des malheurs !

Dans l'air qui fleurit de l'entendre rire,
Marche un vieux cheval couleur de chemin,
Connais à son pas la mort qui m'inspire
Et qui vient sans moi demander sa main.

La recherche du bonheur rend les gens tellement malheureux.

"On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en partant." Eh bien, l'amour, c'est le contraire. L'amour, on le reconnaît au souk qu'il fout en débarquant.

Je crois que la petite tristesse des choses quotidiennes est quelque chose d'intéressant.

La vie n'est pas une chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d'architecte.

Le principal devoir de l'homme envers lui-même est de s'instruire, le principal devoir de l'homme envers les autres est de les instruire.

Les grands hommes, les génies, les saints, n'ont fait de grandes choses que parce qu'ils étaient inspirés par un grand idéal. On a besoin d'accrocher sa charrue aux étoiles.

Tout étrange que cela peut paraître les choses bonnes à avoir et les jours bons à passer sont tôt racontés et n'offrent pas grand intérêt.

Emporter avec soi son accent familier, C'est emporter un peu sa terre à ses souliers ; Avoir l'accent, enfin, c'est chaque fois qu'on cause, Parler de son pays en parlant d'autre chose.

Regarder les choses de tout le monde avec un éclairage personnel.

Peu de choses sont aussi immuables que l'attachement des groupes politiques aux idées par lesquelles ils ont une fois conquis le pouvoir.

Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile.

Ainsi ne saura-t-il jamais comme je l'aime, non pas parce qu'il est beau, mais parce qu'il est plus moi même que je ne le suis.

Ce qu'il y a de bien quand on devient vieux, c'est que toutes ces choses que vous n'avez pas pu avoir quand vous étiez jeunes, vous n'en avez plus envie.

Celui qui se sera étudié lui-même sera bien avancé dans la connaissance des autres.

La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.

Le soleil se lève avant moi, moi je me couche après lui : nous sommes quittes.

Les choses n'arrivent quasi jamais comme on se les imagine.

L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.

Ces enfants doivent ressentir les mêmes choses que les autres enfants. Jouer, rire et pleurer, se faire des amis, profiter des expériences ordinaires de l'enfance. Se sentir aimé, nourri et intégré par le monde dans lequel il vit, sans la stigmatisation que le SIDA continue d'attirer.

Le bonheur est quelque chose de si vague que nous sommes réduits à le rêver.

Les pires choses en général sont faites des meilleures qui ont mal tourné.

Très peu de choses sont urgentes, même en politique.

La France a résumé en trois mots les choses qui sont essentielles à mes yeux, la Liberté, l'égalité, la Fraternité. Et c'est cela le legs de la France au monde, car ces trois valeurs sont des valeurs d'humanité, du monde [...] ► Lire la suite

Les pervers m'intéressent davantage que les saints. Quand je suis avec des ratés, je me sens bien, étant moi-même un raté. Je n'aime pas la loi, la morale, la religion, les règlements. Je refuse d'être modelé par la société.

Ce que les autres pensent de moi ne me regarde pas. Parfois, cela me fait mal, mais je dois juste continuer.