Citation d'Ostad Elahi sur Patience, Tolérance et Pensée

Quand la paix est faite, il faut la maintenir par l'intérêt.

Si retranchée soit notre vie, perdue sur les hauteurs brûlées de vent, elle n'est jamais si proche que dans une poignée de visages aimés, que dans cette pensée qui va vers eux, dans ce souffle d'eux à nous, de nous à eux.

Quand vous pensez que tout est la faute de quelqu'un d'autre, vous allez beaucoup souffrir. Lorsque vous réaliserez que tout ne provient que de vous-même, vous apprendrez à la fois la paix et la joie.

Le poisson aura beau être en paix dans un bocal, mais au final il lui manquera les bruits de la mer.

La paix est à l'ombre des sabres.

Je t'aime, - loin de toi ma pensée obstinée,
Et, par l'instinct d'amour à l'amour ramenée,
Reviens vers toi, voltige alentour de ton cou,
De tes yeux, de tes seins, comme un papillon fou,
Et, grisé de tourner dans ton cercle de femme,
Reste des jours entiers sans rentrer dans mon âme...

Personne ne prêche mieux que la fourmi, et elle ne parle pas.

Les maximes les plus profondes sont celles où la pensée semble la plus indépendante des mots et de leur aménagement.

Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.

Le courage de vivre offre souvent un spectacle moins extraordinaire que le courage du dernier instant. Pourtant, quel magnifique mélange de triomphes et de tragédies.

Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée.

Je ne pactise pas ! Et j'emploierai la force si nécessaire ! Mais l'intervention armée, c'est pour moi le dernier recours. C'est sûrement difficile à comprendre pour un fils à papa qui a passé ses années d'étude à siffler des bières avec ses copains de fraternité et à prêter serment devant des sociétés secrètes ridicules.

La paix est le temps où l'on dit des bêtises, la guerre le temps où on les paie.

Je suis un génie. Je suis si bon que j'y crois pas. J'ai tant de cerveau que je l'utilise à peine.

La Poésie n'était au premier âge qu'une Théologie allégorique, pour faire entrer au cerveau des hommes grossiers par fables plaisantes et colorées les secrets qu'ils ne pouvaient comprendre.

La pensée ne livre rien de la pureté et des profondeurs de l'âme ni de la vie du coeur, sinon les motifs qui la conduisent.

La patience vient à bout de tout. Elle use les coeurs, et les volontés, plus sûrement que l'eau la pierre.

Le cerveau peut être considéré comme une glande.

Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique.

La métaphysique est le roman de l'esprit.

Dieu a donné un cerveau et un sexe à l'homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois.

Nous ne voulons pas de richesses. Nous voulons la paix et l'amour.

Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins

La pensée n'est qu'un éclair au milieu de la nuit. Mais c'est cet éclair qui est tout.

Il n'y a pas d'acte de pensée sans violence. Le geste créateur produit une effraction dans un univers au repos.

J'ai appris que le courage n'était pas l'absence de peur, mais le triomphe sur elle. L'homme courageux n'est pas celui qui n'a pas peur, mais celui qui vainc cette peur.

Les idées volent, la pensée reste.

C'est l'une des mythiques lois de la nature que les trois choses que nous recherchons le plus - le bonheur, la liberté et la paix de l'esprit - soient atteintes en les procurant à un autre.

On ne peut pas pleurer et penser, car chaque pensée absorbe une larme.

Nous n'apprendrons pas à vivre ensemble en paix en tuant les enfants des uns et des autres.