Citation de Jean-Michel Ribes sur Hommes, Amoureux et Sociale

Les lois des hommes ne peuvent changer ni muer les lois de nature.

On a vu des hommes monter sur l'échafaud, n'ayant que ce moyen pour s'élever au-dessus des autres.

Les enfants trouvent tout d'un rien, les hommes ne trouvent rien dans tout.

Le sourire appartient aux enfants, et aux hommes qui leur ressemblent.

Les hommes qui passent pour être durs sont de fait beaucoup plus sensibles que ceux dont on vante la sensibilité expansive. Ils se font durs parce que leur sensibilité, étant vraie, les fait souffrir.

Passé quarante ans, on porte son âme sur son visage.

Je t'aime. Oh mon dieu, c'est juste sorti hors de ma tête, comme euh, c'était un genre de... je, je, je t'aime. J'ai juste... Seigneur je l'ai refait. Je t'aime. Oui, juste, je t'aime et j'ai essayé de ne pas [...] ► Lire la suite

Vis au milieu des hommes comme une abeille au milieu des oiseaux.

Que les hommes tirent peu de profit des leçons de l'histoire est la leçon la plus importante que l'histoire nous enseigne.

L'esclavage a ses bons côtés. Le tyran ne peut affirmer qu'il règne en maître sur des hommes libres.

Les hommes sont si pervers que le seul espoir et même le seul désir de les corriger, de les voir raisonnables et honnêtes, est une absurdité, une idée romanesque, qui ne se pardonne qu'à la simplicité de la première jeunesse.

On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?

Une âme suffit à deux amants.

Derrière un roman ou un poème, derrière la richesse d'un sens à interpréter, il n'y a pas de sens secret à chercher. Le secret d'un personnage n'existe pas, il n'a aucune épaisseur en dehors du phénomène littéraire.

Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux.

Les coutumes et les modes des hommes changent comme des feuilles sur la branche, dont certaines s'en vont et d'autres viennent.

Le mariage a sa graisse, où l'on s'enlise.

Chez plusieurs hommes l'art de faire des vers est le développement d'une maladie de l'esprit.

Si on ne l'arrête pas suffisamment tôt, le mal finit par atteindre tous les hommes et par les engloutir, qu'ils l'aient combattu ou ignoré.

Deux passions ont une influence puissante sur les affaires des hommes : l'amour du pouvoir et l'amour de l'argent.

Les hommes qui ont un grand nez ont aussi une grande verge. Ils sont plus courageux et plus robustes que les autres mais aussi plus étourdis et plus stupides.

Les hommes aiment, les femmes se laissent aimer.

Les hommes sont animés par deux impulsions principales, soit par l'amour, soit par la peur.

Certains hommes ne créent aucune frontière à leurs rêves ; cela s'appelle la liberté.

Notre grande erreur est de croire que le médecin, l'avocat et le prêtre ne sont pas des hommes comme les autres.

La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux.

Les hommes vertueux ressemblent aux fumeurs dont les poches sont bourrées de cigarettes, mais qui s'interdisent d'acheter des allumettes.

Rien de tel que les faiblesses des grands hommes pour rassurer les petits.

C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.

La littérature ne modifie pas l'ordre établi, mais les hommes qui établissent cet ordre.