Citation de Mélanie Doutey sur Autres, Coups et Foudre

Un aristocrate ne se comporte jamais comme s'il était seul, un bourgeois se comporte comme s'il était seul aussitôt que les autres ont le dos tourné, et un plouc se comporte comme s'il était seul en toute occasion.

Les unes aiment les fleurs, les autres le fleuriste ; les unes assument, les autres bluffent et pleurnichent.

Il ne faut pas s'offenser que les autres nous cachent la vérité, puisque nous nous la cachons si souvent à nous-mêmes.

Il n'y a rien pour vulgariser une personne. Seulement l'humilité, qui est la capacité de rester en retrait et de mettre les autres au premier plan.

Les coups bas ne servent à rien. Il faut convaincre et non s'amuser devant les médias.

Il faut savoir descendre les échelons de la hiérarchie au lieu de monter sur la tête des autres : on peut tirer un âne avec une ficelle, mais non le pousser.

Combien de coups de tête viennent du coeur ou d'autre part !

C'est trop se laisser surprendre aux vaines descriptions des peintres et des poètes, que de croire la vie et la mort autant semblables que les uns et les autres nous les figurent.

Battez-vous pour les choses qui vous tiennent à coeur, mais faites-le d'une manière qui incitera les autres à vous rejoindre.

Le seul caractère qui distingue l'homme des autres vertébrés supérieurs est une timidité excessive, sa faculté de s'alarmer, et son incapacité de se lancer dans l'aventure sans une foule derrière lui.

Il est plus facile de donner un conseil aux autres qu'à soi-même.

On se protège des autres au lieu de se protéger de soi-même.

Le génie ne garantit ni de l'erreur, ni des autres faiblesses humaines.

Si vous voulez vous-même réussir, alors aidez les autres à réussir.

Quel merveilleux don nous avons, nous les écrivains, de nous torturer et de torturer les autres !

L'Histoire politique est souvent, hélas, le cimetière des différentes âneries humaines.

A partir du moment où le plaisir des autres nous fait plaisir, les bons sentiments deviennent suspects.

Ce qui importe, ce n'est pas que les autres t'aident à porter ta croix, mais que toi tu les aides à porter la leur.

A trop vouloir frapper ses ennemis, on finit par donner des coups à ses amis.

Napoléon, à qui la cinquantaine approchant n'ôtait pas son goût pour les jolies femmes, se sentait très facilement attiré par ces "occasions tendres de causer", les mollia fandi tempora de Properce. Les occasions, à la cour, s'offraient à lui, nombreuses. Il les cueillait au gré de son désir. Ceci ne l'empêchait pas d'aimer sincèrement l'impératrice.

Mon mari avait un magasin de vêtements à Paris, et j'avais conçu dans son usine le tricot que je cherchais. Nous l'avons fait dans différentes couleurs, et avons décidé de les vendre au magasin... et un jour, ils ont été [...] ► Lire la suite

Nous vivons dans un monde où l'échec des autres devient plus important que notre propre réussite.

Vous n'êtes pas vous, vous êtes ce que les autres pensent que vous êtes.

Comment vous qui guérissez les autres ne vous guérissez-vous pas vous-même ?

Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste,
Il faut être pote avec la grande aiguille de l'horloge.

On a intérêt au bonheur des autres, on a intérêt à ce que les autres ne soient pas malades, on a intérêt au succès des autres parce que nous sommes une équipe collective.

Il n'y a pas comme les femmes laides pour trouver les autres affreuses.

Les intellectuels sont des gens qui vont étudier des choses que les autres font naturellement.

Le plus précieux cadeau que nous puissions offrir aux autres est notre présence. Quand la pleine conscience prend dans ses bras ceux que nous aimons, ils se mettent à éclore comme des fleurs.

Baudelaire dit que la copulation est le lyrisme de la populace. Rien de plus hélas! Le sexe est en train de mourir. Encore un siècle et nous mettrons notre langue dans la bouche des autres en silence, avec autant de passion que des huîtres. Oh ! Oui. Indubitablement.