Citation d'Albert Camus sur Vie, Hommes et Douceur

La vie enseigne à faire semblant de n'être qu'un homme.

Si les femmes sentent qu'elles sont capables de passer d'un partenaire à l'autre sans se sentir émotionnellement investies et finalement blessées, elles devraient y aller.

On ne devrait vivre que pour le plaisir. Rien ne vieillit comme le bonheur.

La première fois que je les ai vu, j'ai cru qu'ils avaient débarqués d'une autre planète. Je ne pouvais pas m'arrêter de les regarder. J'étais encore petite quand ma mère m'emmena les voir s'entraîner dans le quartier. Ça a rapidement [...] ► Lire la suite

La vie crée des motifs aléatoires. Ils sont chaotiques et emprunts d'une beauté que j'essaie de capturer lorsqu'ils passent, car qui sait s'ils reviendront un jour.

Les hommes politiques on le sait qu'ils sont ambitieux et que, par ambition, ils sont capables de dire n'importe quoi pour être élus.

Une vie usée aux coude l'amour la retourne et elle peut encore servir.

Le coeur des hommes est une bibliothèque où s'alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète.

Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres. Il me faut un peu de solitude, la part d'éternité.

L'âme et la vie intérieure, c'est ce qu'il y a de plus profond et donc de plus difficile à exprimer. C'est inépuisable. On ne se voit pas tel que Dieu nous voit.

La moitié du monde ignore la façon de vivre de l'autre moit

La vie est un jeu de mots dont l'à-peu-près nous contente.

Je voyais des hommes audacieux, des femmes libres que la vie à deux avait démobilisés, affadis, dont la cohabitation avait émoussé l'acuité. Je haïssais le mimétisme des concubins, leur docilité à adopter les défauts du conjoint, leur complicité gluante et jusqu'à leur trahison qui les unit encore.

La vie est tenace, et persiste le plus longtemps quand elle est l'objet de la haine la plus profonde.

Les livres me donnaient confiance et force. Confiance en mon avenir, force pour résister au poids accablant d'être née femme. Un être humain de seconde zone.

C'est ça la vie : faire de son mieux en toutes circonstances pour continuer vers ce qu'on est de toute éternité...

À père avare, enfant prodigue.
À femme avare, galant escroc.

Il faut avoir le courage de regarder la mort en face : elle est là aussi dans la bêtise, les faiblesses, la laideur des autres, mais si on insiste un peu, ces mauvaises apparences se lèvent et c'est la vie qui apparaît.

Pour moi, menacé du naufrage,
Je dois, en affrontant l'orage,
Penser, vivre et mourir en roi.

La plupart des gens passent leur vie en cherchant toujours quelque chose d'autre, ils traversent l'existence persuadés que leur objectif est fort lointain alors qu'autour d'eux se trouve tout ce dont ils ont besoin pour atteindre leur but.

Le temps, cet alibi terrien créé de toute pièce pour regarder passer la vie derrière soi.

Aujourd'hui, la vie est considérée comme une ressource.

La mélancolie est le partage de tous les hommes de génie.

La vie est une suite d'enfances à n'en plus finir.

C'est ainsi : dans le flot de statues qu'elle charrie, l'histoire écrite par les hommes recrache les noms de récupérateurs, voire de faussaires, mais oublie régulièrement de citer les précurseurs véritables, ceux qui ont payé leurs convictions de leur sang ou de leur carrière.

La poésie rend la vie ce que les lumières et la musique font de la scène.

La mort ronge tous les jours ce que nous appelons vivre, et la vie avale sans arrêt notre désir du néant.

Derrière chaque livre se trouve un nom, une personne. En ce cas, détruire un livre équivaut à la destruction d'une vie humaine.

Il y a quatre ans et sept ans, nos pères ont fait naître sur ce continent, une nouvelle nation, conçue dans la Liberté, et dédiée à la proposition que tous les hommes sont créés égaux.

Seule la vie peut défendre un message, pas la parole.