Citation de Pierre Desproges sur Fin, Peu et Différence

Vinz  : Alors celui qui cartonne c'est genre Coyote et pas Bipbip et c'est Brutos et pas Pifou c'est ça que tu me dis ? Et vas-y entre Titi et Grosminet c'est qui ?

Saïd  : Vas-y casse toi avec tes Grosminet [...] ► Lire la suite

La valeur d'une chose réside parfois non dans ce qu'on gagne en l'obtenant, mais dans ce qu'on paye pour l'acquérir, dans ce qu'elle coûte.

Ce qui importe est de continuer d'apprendre, pour profiter du défi, et de tolérer l' ambiguïté. En fin de compte, il n'y a pas de réponses certaines.

Le couplage anthropophagie-inceste, les deux grandes consommations interdites, me paraît caractéristique de cette première présentation du monstre sur l'horizon de la pratique, de la pensée et de l'imagination juridique de la fin du XVIIIe siècle. Avec ceci : c'est que [...] ► Lire la suite

Etre jeune, c'est être spontané, rester proche des sources de la vie, pouvoir se dresser et secouer les chaînes d'une civilisation périmée, oser ce que d'autres n'ont pas eu le courage d'entreprendre ; en somme, se replonger dans l'élémentaire.

Qu'on parle de civilisation chrétienne, d'humanisme gréco-latin ou de « matérialisme historique », on ne désigne pas autre chose que cette évolution qui est la loi même de l'humanité.

L'homme a gagné patiemment sur sa sauvagerie naturelle grâce à ce qu'on appelle la civilisation qui lui permet de se conduire de façon raisonnable en société.

L'individu, unique et solitaire, se suffit à lui-même. L'indépendance est donc du côté de l'individu, qui peut à la limite ne prendre pour norme que son désir.

Nous avons gagné la guerre et non sans peine ; maintenant, il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être le plus difficile !

Une fille considérée comme jolie et qui fait des blagues scato, ça choque. Les gens manquent terriblement d'’imagination. En fait, c’'est limite misogyne.

J'ai 50 ans, et alors ! La moitié de la vie, ce n'est pas la fin de la vie.

Le loup couché ne gagne point de proie, ni le dormeur de victoire.

La femme d'un ami est une chose sacrée : on la regarde, mais on n'y touche pas.

Le plus savant est celui qui voit la fin de chaque chose.

André Gortz avait compris dès les années cinquante que les fléaux du capitalisme sont la publicité, qui pousse à la consommation inutile, et l'obsolescence programmée qui limite la durée de vie des appareils. On peut y ajouter le crédit, qui permet d'acheter sans cesse.

Je ne gagne rien donc j'économise.

Depuis le temps que je patiente
dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour.

L'acte n'est pas limité et multiplié que s'il est reçu dans une puissance.

La mort est un sommeil qui met fin à nos rêves. Oh, que nous soyons autorisés à nous réveiller avant que la mort ne nous réveille.

La seule limite à la caricature est celle que je me fixe, par rapport à ma propre morale, avec un grand ou un petit «m», je ne sais pas.

L'angoisse, cette souffrance omniprésente, naît de la certitude inéluctable que notre fin à tous est proche.

A moins d'un changement de cap, la civilisation mondiale sera devenue d'ici à quelques années une dystopie de surveillance postmoderne, à laquelle seuls les plus habiles auront une chance de se soustraire.

Doit-on, en bonne justice, en vouloir à l'endroit qui nous a reçu dans notre chute ou bien à la souche contre laquelle nous avons butté ?

J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu'elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.

Le test d'une oeuvre d'art est, en fin de compte, notre affection pour elle, pas notre capacité à expliquer pourquoi elle est bonne.

J'les vois faire semblant d'être content pour moi, tout en se demandant combien ça touche par mois.

Les dimanches, surtout en fin d'après-midi, et si vous êtes seul, ouvrent une brèche dans le temps. Il suffit de s'y glisser.

Sourire à son ennemi ne met pas fin au combat. Se divertir avec son ennemi ne met pas fin aux hostilités.

La pierre de touche du succès n'est pas que le problème soit difficile, mais qu'il soit différent de celui de la veille.

N'oubliez pas qu'en fin de compte, s'habiller est toujours une question d'attitude, de confort et de confiance.