Citation d'Albert Camus sur Vie, Monde et Jour

Ceux qui ensoleillent la vie des autres éclairent également leur propre existence.

L'art scénique, le seul qui tire l'oeuvre de sa fixité irrémédiable, de son irrémédiable solitude, est le plus beau et le plus tragique de tous. Il vit comme la vie, il meurt comme la vie.

Le monde a tellement de regrets. Tellement de choses qu'on promet. Une seule pour laquelle je suis fait. Je t'aimais je t'aime et je t'aimerai.

On croit que les féministes trop radicales haïssent les hommes mais ce qu'elles détestent en réalité ce sont les femmes qui savent vivre avec eux.

On devrait bien enseigner aux enfants l'art d'être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l'amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises.

La philosophie est une activité qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse.

Cette vie nous est donnée, et avec elle nous est donné bien plus que ce qui nous sera repris le jour de notre mort.

Je suis tombé dans un gouffre. Je vis dans un monde si curieux, si étrange. Du rêve qui fut ma vie, ceci est mon cauchemar.

En devenant une vraie femme, j'ai réalisé qu'on ne pouvait pas s'identifier à son mari ou son mariage. Tout le monde dit que j'ai l'air plus jeune ou que je n'ai jamais été aussi bien... Je pense que le divorce me va bien.

Nos vies sont constituées de moments fugaces. Nous les traversons comme des villes au bord d'une autoroute mais, parfois, nous nous apercevons que nous sommes en train de vivre quelque chose de différent, d'exceptionnel.

Le miracle des banquiers est de connaître notre vie par notre argent.

La vie est parfois bien cruelle. La mort aussi. L'une ne va jamais sans l'autre... Qui vit meurt, c'est une loi de la nature !

Il n'y a rien de plus dangereux que quelqu'un qui veut rendre le monde meilleur.

Nous vivons toujours dans un monde incertain. Ce qui est certain, c'est que les États-Unis iront de l'avant avec le temps.

Les raisons d'aimer et de vivre Varient comme font les saisons.

Les gens lisaient partout, à chaque moment de leur journée, à chaque heure de la vie, pour se raconter une autre histoire, pour fuir le réel ou le vivre plus intensément, pour comprendre les hommes ou pour les détester, ou simplement pour passer le temps.

J'ai eu une vie très heureuse et je souhaite à chacun de pouvoir en dire autant.

Le vice et la vertu sont comme la vie et la mort, ou comme l'esprit et la matière : des choses qui ne sauraient exister sans être définies par leur contraire

Dans une société hédoniste aussi superficielle que la nôtre, les citoyens du monde entier ne s'intéressent qu'à une chose : la fête. (Le sexe et le fric étant, implicitement, inclus là-dedans : le fric permet la fête qui permet le sexe.)

Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne l'était quand vous y êtes venus.

Ce n'est pas seulement aujourd'hui mais depuis bien longtemps que sont critiqués ceux qui restent assis en silence, et ceux qui parlent avec profusion. Il n'est nul être au monde qui échappe à la critique.

Le soleil, sans donner un sou à personne, fait la vie et la richesse du monde.

Si on s'y attache, la grammaire révèle le sens caché de l'histoire, dissimule le désordre et l'abandon, relie les éléments, rapproche les contraires, la grammaire est un formidable moyen d'organiser le monde comme on voudrait qu'il soit.

Ceux qui veulent atteindre la paix savent vivre simplement et heureux. Ils sont en paix, calmes, ont peu de désirs et ne se laissent pas entraîner par les émotions de la majorité.

La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.

Il n'y a pas un brin d'herbe, il n'y a pas une couleur dans ce monde qui ne soit faite pour nous réjouir.

L'amitié mondaine est épidémique : tout le monde s'attrape, comme une maladie.

La vie se déroule devant nous comme un album photo. Les multiples couleurs du temps font virevolter une valse de souvenirs intimes.

Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".

Si le monde tolère un malheur, n'est-ce pas pour le façonner à son usage, en tirer profit, le bâter, lui mettre un mors, une housse, le monter, en faire une joie ?