Citation de Michaël Krüger sur Sommes

La réputation qu'on nous prête ne change rien à ce que nous sommes en réalité. Voilà pourquoi il faut mépriser les jugements plus ou moins faux que l'on porte sur nous.

Nous sommes des ouvriers, pas des maîtres d'oeuvre, des ministres, pas des messies. Nous sommes les prophètes d'un avenir qui n'est pas le nôtre.

Dieu nous visite, mais, la plupart du temps, nous ne sommes pas chez nous.

Nous sommes tous des étoiles et nous méritons de scintiller.

Nous sommes confrontés à des opportunités insurmontables.

Nous sommes tous plus ou moins amochés, il faut apprendre à se panser soi-même.

Au fond, nous sommes livrés avec deux oreilles mais sans mode d'emploi pour nous en servir.

En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux.

Nous sommes composés de deux idéaux opposés: Amour et Peur. Choisissez-en un et vivez.

Quand il y a une crise, c'est là que certains sont intéressés à sortir et c'est là que nous sommes intéressés à entrer.

Il est impossible d'être romancier au XXIe siècle sans être influencé par les médias et par les films ; nous sommes des créatures avec d'énormes cortex visuels.

Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons.

Nous sommes des anges déchus qui nous acharnons à remonter vers notre céleste origine.

Nous sommes dans les broussailles ; croît en nous l'herbe mauvaise, un crin mental qu'il faut arracher par poignées pour découvrir le paysage qui nous entoure.

Tu viens me dire qu'il n'y a plus de terres ni de grandeur pour nous, que d'autres se sont enrichis à nos dépens comme nous nous sommes enrichis aux dépens de ceux qui avaient été à l'origine les premiers maîtres [...] ► Lire la suite

Perfusés que nous sommes en permanence aux informations, aux témoins, aux commentaires, le monde n'a jamais autant été éclairé par la lucidité. Ainsi, croire en l'avenir devient un véritable choix.

Nous sommes tous nés pour aimer ; c'est le principe de l'existence, c'est sa fin unique.

Nous sommes nés mouillés, tout nus et affamés ; ensuite les choses ont empiré !

Nous devons croire que nous sommes doués pour quelque chose, et que cette chose, à n'importe quel prix, doit être atteinte.

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies.

Nous attendons toujours, pour nous exécuter, l'instant où nous sommes forcés par les circonstances.

Si la seule solution est la mort, nous ne sommes pas sur la bonne voie. La bonne voie est celle qui mène à la vie, au soleil. On ne peut avoir froid sans cesse.

La morale commence où nous sommes libres : elle est cette liberté même, quand elle se juge et se commande.

Les hommes ne sont pas aussi forts et capables que nous. Nous sommes des machines.

J'ai compris avec toi que le plaisir n'est pas quelque chose qu'on prend ou qu'on donne. Il est manière de se donner et d'appeler le don de soi de l'autre. Nous nous sommes donner l'un à l'autre entièrement.

Quand tous les hommes se décideront à se traiter en frères, car nous sommes tous frères, n'en déplaise à ceux qui sont trop blancs, nous n'auront plus rien à craindre les uns des autres.

Nous sommes tous différents, mais lorsque nous demandons les bénédictions du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.

Ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé.

Nous sommes tous imparfaits, et la vie n'est qu'une lutte perpétuelle et sans fin contre ces imperfections.

Nous sommes profondément blessés quand on ne nous respecte pas ; pourtant, au fond de son coeur, aucun homme ne se respecte beaucoup lui-même.