Citation de Lydie Salvayre sur Corps, Regarder et Vient

Dans chaque existence humaine, il vient un jour, une heure, un bref instant où Dieu, tout à coup, daigne apparaître dans toute son évidence et nous tend brusquement la main.

Pour s'endurcir, il faut soumettre le corps à beaucoup d'effort et de fatigue, et s'habituer à résister à tout ce qui peut l'affecter, quelque rudement que ce soit.

A beau mentir qui vient de loin.

On vient du malheur et on va vers le bonheur. C'est comme ça qu'il faut voir les choses.

Mon coeur est lourd... mon corps est sourd mes doigts sont gourds...

Le langage est notre corps et notre air, notre monde et notre pensée, notre perception et notre inconscient même.

On ne plaint jamais ce qu'on n'a jamais eu ; et le regret ne vient point sinon après le plaisir, et est toujours, avec la connaissance du bien, le souvenir de la joie passée.

On me dit que Sarkozy serait fou de mon corps, qu'il m'exhibe partout comme un joli trésor... Pourtant quand vient la nuit, il est tout picolo, ce n'est pas un engin, c'est juste un bigorneau...

La fortune vient en dormant.

On tient pour suspectes l'induction et l'intuition ; l'induction, le grand organe de la logique ; l'intuition, le grand organe de la conscience.

Mon corps est un journal en quelque sorte. C'est comme ce que les marins faisaient, où chaque tatouage signifiait quelque chose, un moment précis de votre vie où vous vous marquez, que vous le fassiez vous-même avec un couteau ou chez un tatoueur professionnel.

Ce qui vient du corps n'est vulgaire que pour ceux qui refusent de le regarder.

Un esprit solide dans le corps humain, c'est la plus grande force dans la plus grande faiblesse.

La robe est un vase que le corps suit. Mes vêtements sont comme des modules dans lesquels les corps bougent.

Tout le monde croit savoir ce qu'une fille doit faire pour décrocher le rôle. Tout le monde pense « Tout le monde croit savoir ce qu'une fille doit faire pour décrocher le rôle. Tout le monde pense qu'elle doit se [...] ► Lire la suite

Je mettrai d'abord en commun la terre, l'argent toutes les propriétés d'un chacun ; ensuite, avec tous ces biens mis en commun, nous vous nourrirons, gérant, épargnant, organisant avec soin.

Rester en forme ne vient pas facilement, surtout à mesure que vous vieillissez et que vous avez moins de temps ou d'énergie pour faire de l'exercice.

L'art est une émotion supplémentaire qui vient s'ajouter à une technique habile.

Répartie : ce qui nous vient à l'esprit quand notre interlocuteur est parti.

La saturation, il y a un moment où cela vient dans ce repas qu'on appelle vie : il ne faut qu'une goutte alors, pour faire déborder la coupe du dégoût.

Ce qui vient vite s'en va de même.

La beauté du corps est un avantage digne des animaux si l'intelligence ne la relève.

Il nous vient souvent l'envie de changer notre famille naturelle contre une famille littéraire de notre choix, afin de pouvoir dire à tel auteur d'une page touchante : "frère".

Les footballeurs sont comme les prostituées. Leur boulot c'est de se détruire le corps pour le plaisir de gens qu'ils ne connaissent même pas.

L'amour a ceci de commun avec la grâce que tout - et jusqu'à la manière de pousser une porte ou de nouer un lacet - est modifié. Rien de ce qui était avant ne demeure.

Souviens toi de cette nuit, c'est la promesse de l'infini. C'est une promesse qui vient récompenser le courage de ceux qui ont affrontés seuls tant d'années. C'est la preuve de la confiance entre deux êtres qui est le fondement même [...] ► Lire la suite

Le raffinement vient à certains en même temps que l'argent.

Je t'aime, je t'adore; je t'aimai toujours. Si quelques qualités me distinguent du commun des hommes; si je n'ai pas les vices, trop justement reprochés à la jeunesse; si j'ai fui ces vils amusements dont l'attrait est si puissant sur [...] ► Lire la suite

Le Soi n'est pas le corps ou le mental individuel mais plutôt ce qui, au fond de chacun, connaît la vérité.

Torture : nom commun féminin, mais ce n'est pas de ma faute. Bien plus que le costume trois pièces ou la pince à vélo, c'est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l'homme de la bête.