Citation d'Antoine Audouard sur Indifférence, Grave et Hostilité

La plus grave maladie du cerveau c'est de réfléchir.

On peut faire semblant d'être grave ; on ne peut pas faire semblant d'avoir de l'esprit. Il faut en avoir et n'en a pas qui veut.

De fait, rien n'unit au sens supérieur les Américains, parce que rien ne leur est commun-si ce n'est, peut-être, un certain mépris vis-à-vis des nations européennes historiques dont ils ont choisi de faire sécession.

En amitié, comme en amour, nous sommes souvent plus heureux par notre ignorance que par nos connaissances.

Revenir sur le droit du sol est une grave erreur !

C'est dans le mépris du lecteur qu'on fait des oeuvres qui le respectent.

La pitié est le sentiment qui arrête l'esprit devant ce qu'il y a de grave et de constant dans les souffrances humaines et qui l'unit avec le sujet souffrant.

Il y a beaucoup à dire contre la charité. Le reproche le plus grave qu'on puisse lui faire, c'est de n'être pas pratiquée.

Et nous crevons par la Blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile.

Si le poids insupportable du mépris et de la haine tente de te faire basculer vers le vide, regarde derrière toi : l'Amour te retient.

Le mépris est un sentiment froid, qui ne pousse à aucun procédé violent.

Bush invente des armes de destruction massive, fabrique de fausses preuves, met le monde à feu et à sang au mépris du droit international et personne ou presque ne trouve rien à redire. Par contre, Clinton se fait faire une pipe, et lui passe devant le grand jury !

C'est une grave erreur que de parler d'écriture féminine ou masculine. Il n'y a que des écritures tout court et plus elles sont androgynes mieux ça vaut.

Tuer une oeuvre d'art est plus grave que de tuer des hommes. Des hommes, on en refait tant qu'on veut...

De façon théâtrale, nous réagissons de manière excessive à la moindre péripétie. Nous oublions que la vie n'est pas si grave ni si compliquée.

Le motif pour lequel se produisent les disputes n'est jamais aussi grave que le malaise qui en découle.

Comment le désir de voir et d'aimer peut-il naître sans la protection de la connaissance, éventuellement par pure ignorance ?

Le comble des faveurs attire le mépris d'un homme, au lieu de sa reconnaissance.

Le chagrin aiguise les sens ; il semble que tout se grave mieux dans les regards, après que les pleurs ont lavé les traces fanées des souvenirs.

La vraie science est une ignorance qui se sait.

En observant on se sent plus grave et se sentant plus grave on se sent plus âgé. De là se croire plus sage, il n'y a qu'un pas que l'on franchit sans cesse.

L'angoisse et la pitié provoquées chez le prieur par la misère du temps pouvaient être la seule cause de ce déclin inexplicable ; il se pouvait, au contraire, qu'elles en fussent l'effet, et la marque d'une constitution trop ébranlée pour [...] ► Lire la suite

Faire un mauvais film, c'est quand même beaucoup moins grave que d'attaquer une vieille.

L'amour est un égoïsme à deux.

La pensée de la mort est une chose, mais son acceptation en est une autre, infiniment plus grave et déchirante.

Ignorer le mépris pour l'autre, il a l'effet boomerang.

Aimer... quel égoïsme ! Ce n'est ni plus ni moins qu'une façon de se faire plaisir en s'occupant de quelqu'un d'autre.

La lassitude ? Ça fait partie de l'amour, cette fatigue, un moment donné, comme l'ombre d'une faille qui nous assombrit.

Me traiter comme un voleur est une insulte grave, inacceptable et intolérable qui découle du mépris et de la condescendance raciste.

Combien désespérante la folie de l'homme, son mépris des autres, les signes trop nombreux que les leçons les plus élémentaires de l'histoire sont si mal retenues.